[JALC] Visite de vos petits coins

[DKlâgOR]

Probablement...

[DKlâgOR]

Quelques photos de plus, puis j'espère que quelqu'un va se décider à mettre un nom sur ce lieu.

 

 

 

[Dylav]

Eh bien, figure-toi que je sèche, en fait ! Je pensais à Nohant, mais ce n'est manifestement pas ça...

[DKlâgOR]

Nohant !

Pa

s

tr

è

s

ob

s

ervateur, le Tigrou...

 

[Dylav]

Eh ben, c'est ben qu'est-ce que je disais... C'est pas Nohant !

[O.Fournier]

Ey hop, trop facile maintenant : c'est la Chartreuse de Valdemossa, Mallorca.

 

 

Je reviens dés que j'ai le temps avec un super p'tit coin de Nature

[DKlâgOR]

Ey hop, trop facile maintenant : c'est la Chartreuse de Valdemossa, Mallorca.

 

Exact, Olive : il s'agit bien de la Cartuja (Charteuse) de Valldemossa

qui abrita une saison des amours tourmentées de George Sand et Frédéric Chopin, et inspira :

- « Un hiver à Majorque » à George Sand

- de nombreux Préludes à Frédéric Chopin

 

Dan

s

s

e

s

é

crit

s

, George

S

and racontant

s

a vie avec Chopin

à

la Chartreu

s

e de Valdemo

s

a affirme que certaine

s

de

s

plu

s

belle

s

page

s

de Chopin viennent de cri

s

e

s

d

’

exaltation nerveu

s

e

s

du compo

s

iteur,

s

eul toute la journ

é

e devant

s

on piano dan

s

le

s

profondeur

s

du mona

s

t

è

re.

 

George

S

and

é

crit

à

ce

s

ujet :

“

Il y en a un (de pr

é

lude), qui lui vint par une

s

oir

é

e de pluie lugubre et qui jette dan

s

l

’

â

me un abattement effroyable. Nou

s

l

’

avion

s

lai

s

s

é

bien portant ce jour l

à

, Maurice et moi pour aller

à

Palma acheter de

s

objet

s

n

é

ce

s

s

aire

s

à

notre campement. La pluie

é

tait venue, le

s

torrent

s

avaient d

é

bord

é

s

; nou

s

avion

s

fait troi

s

lieue

s

en

s

ix heure

s

pour revenir au milieu de l

’

inondation, et nou

s

arrivion

s

en pleine nuit,

s

an

s

chau

s

s

ure

s

, abandonn

é

s

par notre voiturier

à

traver

s

de

s

danger

s

inou

ï

s

. Nou

s

nou

s

h

â

tion

s

en vue de l

’

inqui

é

tude de notre malade. Elle avait

é

t

é

vive en effet, mai

s

elle

s

’

é

tait fig

é

e comme une

s

orte de d

é

s

e

s

p

é

rance tranquille, et il jouait

s

on admirable pr

é

lude en pleurant. En nou

s

voyant entrer, il

s

e leva en jetant un grand cri, pui

s

il nou

s

dit d

’

un air

é

gar

é

et d

’

un ton

é

trange :

“

Ah! je le

s

avait bien que vou

s

é

tiez mort

s

!

”

Quand il eut repri

s

s

e

s

e

s

prit

s

et qu

’

il vit l

’

é

tat dan

s

lequel nou

s

é

tion

s

, il fut malade de

s

pectacle r

é

tro

s

pectif de no

s

danger

s

; mai

s

il m

’

avoua en

s

uite qu

’

en nou

s

attendant il avait vu tout cela dan

s

un r

ê

ve, et, que ne di

s

tinguant plu

s

ce r

ê

ve de la r

é

alit

é

, il

s

’

é

tait calm

é

et comme a

s

s

oupi en jouant du piano, per

s

uad

é

qu

’

il

é

tait mort lui m

ê

me. Il

s

e voyait noy

é

dan

s

un lac, de

s

goutte

s

d

’

eau pe

s

ante

s

et glac

é

e

s

lui tombaient en me

s

ure

s

ur la poitrine, et quand je lui fi

s

é

couter ce

s

goutte

s

d

’

eau qui tombaient effectivement en effet en me

s

ure

s

ur le toit, il nia le

s

avoir entendue

s

. Il

s

e f

â

cha m

ê

me de ce que je tradui

s

ai

s

par le mot d

’

harmonie imitative. il prote

s

tait de toute

s

s

e

s

force

s

, et il avait rai

s

on, contre la pu

é

rilit

é

de ce

s

imitation

s

pour l

’

oreille.

S

on g

é

nie

é

tait plein de

s

my

s

t

é

rieu

s

e

s

harmonie

s

de la nature, traduite

s

par de

s

é

quivalent

s

s

ublime

s

dan

s

s

a pen

s

é

mu

s

icale et non par une r

é

p

é

tition

s

ervile de chant

s

ext

é

rieur

s

.

S

a compo

s

ition de ce

s

oir l

à

é

tait pleine de

s

goutte

s

de pluie qui r

é

s

onnaient

s

ur le

s

tuile

s

s

onore

s

de la chartreu

s

e, mai

s

elle

s

s

’

é

taient traduite

s

dan

s

s

on imagination et dan

s

s

on chant par de

s

larme

s

tombant du ciel

s

ur

s

on c

œ

ur.

”

[26]

 

S

i le t

é

moignage de George

S

and n

’

indique pa

s

pr

é

ci

s

é

ment quel pr

é

lude e

s

t concern

é

par ce r

é

cit, plu

s

ieur

s

d

’

entre eux ont

é

t

é

d

é

s

ign

é

s

comme

é

tant le pr

é

lude de cette pluie (le n

°

8 en fa di

è

s

e mineur, le num

é

ro 15 en r

é

b

é

mol majeur, le 17 ou encore le 19).

S

an

s

plu

s

s

’

avancer (car cela n

’

a finalement aucune importance), la majorit

é

s

emble adopter le pr

é

lude n

°

6 en

s

i mineur.

 

©

wi

k

i

 

Et puis, les Baléares ne se résument pas à Ibiiiizaaaa et ses boîtes où sévit en été le gratin des DJ,

ni Majorque à cet affreux littoral bétonné de la Playa de Palma...

Si tienes un poquito de curiosidad :

 

 

 

 

 

A toi...

[O.Fournier]

Voilà voilà du dur de chez dur mais connu pourtant :

 

 

1ers indices : c'est tard le soir d'un beau jour dans l'Ancien Monde, pas en France et c'est une photo originale de meszigues votre humble serviteur (pour celles et ceux qui gogolisent trop : aucune chance de trouver !) ...

 

EDIT : j'oubliais pour tous les lourds(es) : cette image .jpg a été réduite de + 900 Ko à 53 Ko sans quasi perte de plus de 10 % de qualité (Photoshop 6 : améliorations basiques de l'original -> "enregistré pour le Web sous ..." -> redimensioné 800x600, ... ).

Modifié le 7 décembre 2007 par O.Fournier

[DKlâgOR]

En effet, dur de chez dur...

 

Se pourrait-il que l'on soit encore en

[O.Fournier]

Voui. Mais encore ? (¿ Pero que mas ?) ...

 

Indice (2) parce que c'est vraiment dur : c'est au centre N-E de l'Espagne continentale ...

 

Pas le temps, on est invités par deux Maires de notre bled à inaugurer un élargissement de pont sur d'une petite route (sur un petit ruisseau où il n'y a pas d'eau et où le traffic ne doit doit pas excéder deux bagnoles / jour, facteur compris ...)

 

-> Ben ouais, les municipales arrivent et il y a évidemment un pot offert sur place (sous la pluie : on est rustiques par ici) ...