Aller au contenu
  • Pas encore inscrit ?

    Pourquoi ne pas vous inscrire ? C'est simple, rapide et gratuit.
    Pour en savoir plus, lisez Les avantages de l'inscription... et la Charte de Zébulon.
    De plus, les messages que vous postez en tant qu'invité restent invisibles tant qu'un modérateur ne les a pas validés. Inscrivez-vous, ce sera un gain de temps pour tout le monde, vous, les helpeurs et les modérateurs ! :wink:

Messages recommandés

Posté(e)

Salut!

 

Je suppose que certaines personnes ici ont déja écrit des poèmes, des chansons, ect...

Si vous voulez les faires partager...

 

Voici 4 poèmes que j'ai écrit:

 

Partir

Pouvoir un jour voir ces paysages,

pouvoir voir un jour ces rivages,

tel serait mon rêve,

de partir,

partir,

au bout du monde,

et en découvrir les secrets...

 

Détermination

Petite fille deviendra grande...

Petite étincelle deviendra feu...

 

QuOi que l'On pense et quOi que l'On dise...

J'irais au bOut du mOnde et de mes rêves...

 

Au bOut du cOmpte, la chenille sera un papillOn...

Et le petite fille sera une femme

 

 

Courage

N'écOute pas ce que l'On dit sur tOi,

Prend les cOmpliment et laisse les critiques derrière tOi...

 

Avance sans jamais reculer,

Essaie de vOler sans te décOurager...

 

Un jOur tu y arriveras,

Un jOur tu t'envOleras...

 

Et les gens qui parlaient sur tOi,

VOudrOns ressembler à tOi...

 

Avance sans te décOurager,

Un jOur Ou l'autre tu sera récOmpensée...

 

Guitare:

Une guitare,

PÖur quelques nÖtes de musique...

 

Une guitare,

pÖur gratter et cÖmpÖser...

 

Une guitare,

pÖur passer le temps...

 

Une guitare,

pÖur prÖfiter de l'instant présent...

 

 

 

Christelcg

Posté(e) (modifié)

Of stings and bites

 

 

 

l'enfant assis sur son lit observe la nuit. Il a du mal a trouver le sommeil. L'air est suffocant, la chaleur insupportable. La mousson devrait déja être arrivée et cet inquiétant retard torture l'ésprit de ce petit homme qui tord ses drap gris entre ses mains.

L'enfant écoute les bruit de la nuit. Les enfants n'aiment pas les bruits de la nuit mais les enfants écoutent toujours les bruits de la nuit.

un léger bourdonement se fait entendre. L'enfant se dresse sur son lit. “un moustique”, pense-t-il, et l'enfant veut tuer le moustique. Les enfants n'aiment pas les moustiques, les moustiques sont méchants: les moustique font du bruit, les moustiques piquent. Les enfants sont gentils, les enfants n'aiment pas les méchants. Alors, les enfants tuent les moustiques.

L'enfant se lève et tend ses deux petites mains en direction du bruit. Il avance a tatons, guidé par l'incessant et inquiétant bourdonement de l'animal. Il arpente la petite piece, ses yeux fixent un point qu'ils ne voient pas, ses yeux fixent le bruit. Le bruit gagne en intensité, le bruit s'approche dangeureusement, le bruit frôle l'oreille de l'inocent meurtrier. L'enfant a un geste d'enfant: l'enfant a un geste de recul. Il se prend les pied dans ses drap et tombe. Sa soeur se réveille. “ce n'est rien”, dit-il, “ce n'est que du bruit”. Le vaillant assassin se relève, cherchant de l'oreille sa menaçante victime, ses petite mais claquant dans le vide et ses yeux pleins de rage les regardant chaque fois espérant y découvrir le corps auréolé de rouge du féroce animal.

Enfin, il tient le corps de la bête rendant le dernier et infime souffle de son éphémère vie. L'enfant l'observe un instant puis, satisfait, essuie sa main sur son drap, éparpillant héroïquement les restes de sa proie.

Dehors, la pluie commence à tomber. Le visage de l'enfant s'éclaire. “la mousson”. Le moustique était un mâle que l'air lourd d'une nuit pluvieuse avait poussé vers l'intérieur plus frais de la maison. Mais l'enfant ne le sait pas. Les enfants ne savent pas que les mâle ne piquent pas. Les enfants croient que tous les moustiques sont méchants, les moustiques piquent, les moustiques font du bruit. Alors les enfants tuent les moustiques. Les enfants tuent tous les moustiques.

L'enfant regarde sa soeur qui dort. Il se demande s'il va la reveiller pour lui dire que la mousson est là. Mais les enfants aiment savoir des choses que les soeurs ne savent pas alors l'enfant ne réveille pas sa soeur.

La soeur ne dort pas, elle sait que la mousson est là. La soeur se demande si elle va montrer a l'enfant qu'elle ne dort pas, qu'elle sait que la mousson est là. Mais les soeurs aiment faire croire aux enfants qu'ils savent des choses qu'elles ne savent pas. Alors la soeur fait semblant de dormir, la soeur s'endort.

L'enfant assis sur son lit observe la nuit. Il a du mal a trouver le sommeil. L'air est humide et la chaleur étouffante. La mousson est là. L'enfant n'entend que le bruit de la pluie.

L'enfant regarde les formes dans la nuit. Les enfants n'aiment pas les formes dans la nuit mais les enfants regardent toujours les formes dans la nuit.

L'enfant aperçoit une forme qui bouge. l'enfant écarquille les yeux, les enfant écarquillent toujours les yeux pour mieux voir dans la nuit.

La forme s'approche mais l'enfant ne parvient pas à l'identifier. La forme est belle, les enfant aiment ce qui est beau. La forme est douce, les enfants aiment ce qui est doux. Mais la forme a l'air craintive, l'enfant voit qu'elle a peur alors l'enfant ne veut pas l'effrayer. Les enfants peuvent être trés délicats.

Longtemps, l'enfant observe la forme. Il la regarde se mouvoir élégamment dans la piece. L'enfant n'ose pas bouger car l'enfant ne veut pas que la forme ait peur et qu'elle s'en aille. Il la regarde qui se déplace dans la piece. Elle passe à côtés de sa soeur, sous la fenêtre, le long du mur... Parfois, un rayon de lune éclaire la peau lisse de l'animal et les petit yeux humide de l'enfant la voient resplendir de mille reflets. Les enfants aiment ce qui brille, les enfants sont vite émerveillés par ce qu'il ne connaissent pas.

L'enfant se lève enfin, timidement et il suit des yeux la forme sinueuse qui ondule lentement. L'enfant lève un pied et le pose devant l'autre. Il lève le second et le pose devant le premier. L'enfant marche. Les enfants regardent toujours leurs pieds quand ils marchent. Les enfants doivent faire bien attention de bien poser leur pieds. alors les enfants avancent lentement. La forme aussi avance lentement et l'enfant avance derriere elle car l'enfant veut toucher la forme.

Il veut la carresser parce qu'il est curieu, qu'il s'ennuie et que sa soeur lui dit souvent de ne pas toucher à tout. Les enfants aiment désobéir aux soeur qui interdisent les choses alors l'enfant veut toucher la forme.

La forme s'arrête.

L'enfant a un geste d'enfant, l'enfant s'arrête aussi. La forme a vu l'enfant et l'enfant voit que la forme l'a vu. La forme s'avance vers l'enfant. L'enfant ne sait pas s'il doit avoir peur mais il pense que non car la forme est belle et que les enfants aiment bien penser “non”. La forme s'approche. L'enfant tend la main vers la forme. La forme a peur, la forme se dresse. L'enfant avance sa mains et la forme emet un sifflement. La tête de la forme a changé de forme. Elle semble défier l'enfant. Les enfants n'aiment pas qu'on les défie. L'enfant avance encore la mains. Le serpent plante ses crochets dans la chair tendre de l'enfant. L'enfant a mal. L'enfant n'est pas content parce qu'il a mal et aussi qu'il s'est trompé. Les enfants n'aiment pas se tromper mais les enfants se trompent souvent car les enfants sont des enfants.

Les enfants grandissent et continuent de se tromper. Les enfants grandissent et deviennent des adultes. Les adultes continuent de se tromper car les adultes ne sont que des enfants qui ont trop grandit mais ne savent toujours pas que le danger n'avance jamais avec son bruit.

 

 

 

la pessimiste

 

Lenfant

Venez, vous qui hésitez, votre univers est pareil au notre.

 

La femme

Venez, vous qui vous cachez, votre idéal est pareil au notre.

 

Lhomme

(semble réfléchir un instant)

Venez!

 

La pessimiste

Je viens, moi qui ne voulais pas venir. Mon univers est unique, les formes qui m’entourent insolites et mes visions pessimistes.

 

Lenfant

Qu’est-ce que le pessimisme?

 

La femme

Qu’est ce que les formes?

 

Lhomme

Qui êtes vous?

 

La pessimiste

Je suis la pessimiste, celle qui voit tout en noir et qui pourtant est submergée par le bleu.

Je suis l’hôte de cette couleur aux résonnance absurdes. Je suis la rabat-joie qui vient quand on n’a pas envie de la voir.

 

Lenfant

Les résonances parlent à qui veut les entendre.

 

La femme

La couleur agit sur l’esprit de qui veut la voir.

 

Lhomme

Ce bleu n’est pas si laid!

 

La pessimiste

La beautée est subjective, la subjectivité relève du fantasme, le fantasme n’est qu’illusion et qui a dit illusion dira désillusion.

 

Lenfant

La désillusion est le fruit de la mauvaise volonté.

 

La femme

La mauvaise volonté est le fruit de la desillusion.

 

Lhomme

J’ai faim

 

La pessimiste

Entrez donc et mangez, mon univers n’est qu’un amas de formes sans intéret. Vous y verez qui un corps, qui une âme, qui un esprit.Transformez les à votre grés en ce qu’il vous plait, moi j’en ai fait des voeux dignes de cassandre et en ai emplie la boite de pandore. Faites en un banquet digne de pantagruel et emplissez vous la panse. Mangez monseigneur, mangez, mais n’en abusez point. L’estomac est ainsi fait que l’excés de bonnes choses lui donne le vertige. Je suis faite de la même matière, celle qui vous envahis au réveil d’un doux rève, celle du retour à le réalité, celle enfin que je qualifirais de bon sens.

 

Lenfant

N’y a-t-il rien au monde que vous aimiez?

 

La femme

N’y a-t-il rien au monde que vous ne haissiez point?

 

Lhomme

N’y a-t-il rien à boire?

 

La pessimiste

entrez donc et buvez, mon univers n’est qu’un amas de bleu sans intêret. Vous y verez qui la mer, qui le ciel, qui l’ocean. Transformez le à votre grés en ce qu’il vous plait, moi j’en ai fait des déceptions dignes d’une phêdre moderne et en ait empli mon esprit. Emplissez des tonneaux digne de pantagruel et étanchez votre soif. Buvez mon ami, buvez mais n’en abusez point. Le corps humain est ainsi fait que l’excés de bonnes choses le fait vaciller. Je suis faite de la même matiere, celle des réveil difficiles et des matins pluvieux, celle qui nous guide dans ce que j’apellerai la vraie façon de penser.

 

Lenfant

Je ne suis plus sur de bien saisir vos dires...

 

La femme

Je n’entend plus un mot à ce que vous dites...

 

Lhomme

Je cherche les toilettes...

 

La pessimiste

Entrez donc et cherchez, mon univers n’est qu’une image sans intéret. Vous n’y verez rien mais pouvez la transformez à votre grès en ce qu’il vous plaira. Moi j’en ai fait une demeure digne de celle d’une reine et y entrepose mes idées noires. Faites en ce que vous voudrez mais vous ne trouverez pas ce que vous cherchez. Le corps humains est ainsi fait, ce n’est pas un ingrat, il restitue toujours ce qui lui est offert. Tenez vous le ventre et souffrez mon ami, apprenez à prévoir le mauvais côté des choses.

Modifié par neyra

Rejoindre la conversation

Vous publiez en tant qu’invité. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.
Remarque : votre message nécessitera l’approbation d’un modérateur avant de pouvoir être visible.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...