Poèmes, écrits et citations personnelles

[answaz]

Et voilà ... encore un qui aurait pu, qui aurait dû s'inscrire !

 

 

Nos campagnes sont truffées de poètes ... et les nuits sur zeb, baignées de grâce !

 

 

 

 

Merci, Bob : une idée divine

[Jean Mimi 01]

Voici un truc que j'avais écrit à la même époque en l'honneur de mes petits gars...

 

Ils sont hauts comme trois pommes

mais déjà des p’tits hommes.

Ils ne demandaient rien

de la part du destin

qu’à vivre leur enfance

comme on chante ou on danse.

 

Mais voilà qu’un beau jour

ils voient mourir l’amour

qui liait leurs parents

depuis déjà longtemps.

Ils étaient sûrs pourtant

qu’leur papa, leur maman,

un jour s’étaient jurés

de ne pas se quitter.

 

Les voilà séparés

chacun de leur côté.

L’absence de papa

ne se remarque pas:

les devoirs sont faits

et les chambres rangées.

À peine si le soir

il leur manque une histoire.

 

Et la vie continue,

et les cris, le chahut.

Même s’il n’est plus là

pour leur dire M-M-A*

quelquefois les gronder,

réparer leur jouet.

 

Si l’absence d’un père

n’empêche pas de vivre,

c’est un lien que l’on perd

un soutien qui chavire.

 

*MMA : à l'époque où mes ptis gars étaient âgés de 3 et 7 ans passait à la télé la pub MMA et son slogan célèbre : zéro blabla, zéro tracas...

J'avais pour habitude, après le dîner du soir, de les envoyer au lavabo avec ce slogan :

Zéro blabla, après le repas : MMA !

Mains, Museau, Au dodo !

[answaz]

C'est très beau

 

 

 

 

et bouleversant !

 

 

 

[Jean Mimi 01]

Vous avez aimé ça ? Non ?...

Bon... ben allez, une autre... de la même époque.

 

L’absence

 

L’absence ne se voit pas et ne se touche pas.

C’est une partie de moi qui me suit pas à pas,

c’est un grand vide au milieu de mon lit

lorsque mes cauchemars me réveillent la nuit.

 

C’est le bonjour absent du petit matin

qui fatigue et embrume le quotidien.

C’est la place vide autour de la table

qui rend les repas moins agréables.

 

C’est l’envie aussi de partager ses idées

quand il n'y a plus personne à qui parler.

C’est le soir, les longues veillées

que l’on passe devant la télé.

 

Ce sont les heures à côté du téléphone

qui désespérément jamais ne sonne.

C’est le petit mot, la lettre qu’on attend,

mais au courrier, des pubs uniquement.

 

Ce sont les disques qu’on est las d’écouter,

toujours les mêmes, ils rappellent le passé,

des souvenirs pas si lointains

lorsqu'alors se tendait une main.

Cette main qui manque si cruellement,

qui aiderait à supporter le temps.

 

 

 

 

Ouais..... j'sais... c'est pas folichon, hein ?

J'admets que c'est même un peu tristounet.

Hé ! Pleurez pas, les gars !

je n'écris plus depuis longtemps... et j'suis guéri !

 

je pense qu'il n'y a que l'Amour et la détresse qui donnent envie d'écrire...

 

Je ne connais plus ni l'un, ni l'autre,

mais si ça vous plaît, je vais m'y remettre pour vous, c'est promis !

[Invité Bob917]

Salut tout le monde.

Ca fait un bail que je ne t'avais pas vu sur Zébulon Jean Mimi, ça fait plaisir, en plus tes écrits sont super beaux, merci de les faire partager. Bon j'en écris un autre. Celui-ci, je l'avais écrit pendant une grande période de doutes.

 

 

"Je ne comptais plus les journées qui passaient

A la recherche de quelque chose

Ou de quelqu'un à qui m'accrocher

 

Je ne comptais plus les journées qui passaient

A rien faire de mieux qu'à déprimer

 

Et voilà encore un autre jour qui se lève...

le ciel est bleu... le soleil brille...

les oiseaux chantent... Tout est si beau

Mais voilà que je déprime encore...

 

Je ne pouvais arrêter de penser à ces filles

A ces relations foireuses...

A ce qu'elles ont fait et à ce que j'ai fait

Bref que de choses qui me rongaient...

 

Un soir je décide de faire

Ce que d'habitude je ne faisais plus

Et c'est là que je t'ai trouvée

Je ne t'attendais plus

Je ne te recherchais plus

Mais pourtant j'avais besoin de quelqu'un

 

On avait parlé pour mieux se connaître une nuit entière

On s'était quittés ensuite pour quelques temps

Mais d'emblée jusqu'aux retrouvailles

Nous n'avions cessé de penser l'un à l'autre

Je m'étais dit qu'il y avait quelque chose

Mais je ne pensais pas à autant.

 

C'est sûr, ce serait simple de dire

que ce que je recherchais chez une fille

En toi je l'avais trouvé

Mais ça l'est moins quand on le pense

Ça l'est moins aussi quand en toi j'avais découvert

des choses que je ne connaissais pas...

Mais tu as décidé de partir

Je respecte ton choix

Parce que je t'aimais

 

Encore un coucher de soleil...

Le ciel est beau... la lune apparaît...

Les oiseaux vont dormir... Tout est si calme

Mais voilà que je déprime encore..."

[Invité Bob917]

Et un autre que j'ai écrit à peu près à la même période :

 

« Je lui avais trouvé quelque chose de peu commun

Elle n’avait pas besoin d'être éclairée pour briller

Elle brillait comme une étoile filante

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être...

 

Mais tout le monde rêve

Tout le monde veut y croire

Maintenant tout à l'air si fade, comme si tout ce temps j'avais rêvé

Et que je m'étais soudain réveillé le jour où elle m'a avoué qu'elle ne m'a jamais aimé

Ou plutôt le jour où elle m'a fait ressentir qu'elle ne m'a jamais aimé

 

Mais même après je pensais tout le temps à elle

C'est sûr, ce n'est pas la première fois que je me sens seul

C'est sûr, ce n'est pas la dernière fois que les larmes couleront

C'est sûr, ce n'est pas la première fois que je dis bonjour et qu'elle me répond au revoir

 

Le temps ne guérit pas tout

Tout ce que j'aimerais savoir

Je voudrais savoir ce que j'ai fait ou pas fait...

 

Personne ne saura jamais

Combien j'ai pu l'aimer

Personne ne saura jamais

Combien je m'étais ouvert

Tout ça pour rien... »

[cyrilcvcf]

ATHEROME

 

 

Fumée noire sur mes neurones

le désespoir court dans l'athérome

La sclérose artérique,

Attaque à l'acide empirique.

 

De nos ailes éreintées

Plus d'insatiable mouvement

vers la nébuleuse purificatrice,

Pantins désarticulés, aux âmes artifices

 

Mort des pensées oniriques

Fin des rêves endémiques

Enveloppes vides et pathétiques,

Des êtres anémiques.

Modifié le 18 mars 2007 par cyrilcvcf

[sylvitara]

Wouah ! ............ ça remue, c'est le moins qu'on puisse dire !

 

Mais ton texte est court, frappant, marquant, si juste pour celui ou celle qui sait.

 

Bravo Cyril

la

Modifié le 18 mars 2007 par sylvitara

[cyrilcvcf]

Si j'ai osé mettre un texte (et si j'en met d'autres !!) sur le forum, je ne ferais aucun commentaire ! Cela risque de me rappeler de mauvais souvenirs etc... et c'est souvent très personnel, je ne veux donc pas le développer.

Modifié le 18 mars 2007 par cyrilcvcf

[sylvitara]

Si j'ai osé mettre un texte (et si j'en met d'autres !!) sur le forum, je ne ferais aucun commentaire ! Cela risque de me rappeler de mauvais souvenirs etc...

Que de différences entre ces textes, que de réalité, souvent triste, parfois dure, toujours honnête !

Encore milles excuses mon BullDog rose ..... la

Modifié le 18 mars 2007 par sylvitara