Responsabilité parentale, suite

[DKlâgOR]

Oui. Bien fait : ainsi, ce petit c-n ne recommencera pas. Et les parents n'auront qu'à en faire un autre.

[scuny]

que voila un beau débat.

 

 

 

je pousserais un peu plus loin.

 

 

 

que ce soit tes enfants, ton conjoint ou toutes autres personnes! mais comment peux t'on imaginer aller s'imiscer dans la vie privée de qui que ce soit!

 

peu importe les raisons que l'on a pour cela. si elles peuvent paraitre légitime (ici, dans le cas nominal, on parle d'un parent voulant protéger ses enfant) elles sont forcément mauvaises.

 

Sans confiance, qu'elle relation a t'on? 

 

hé bien, une relation faites de suspission permanentes, de non dit.

 

pire, si l'autre le sait, il mettra un malin plaisir a déjouer cette surveillance, ce que "le camps d'en face" finira par voir.

 

et là! c'est le drame! se sentant trahis, il acroit sa surveillance! déforme tout acte, demande, paroles!

 

un climat délétère s'installe. car la partie adverse, bien évidement, essaie, elle aussi, de "gagner la partie"!

 

 

 

je ne souhaitetrais pas ça a mon pire enemis.

 

la prévention, oui! le flicage au nom de la sécurité, NON! JAMAIS! 

 

L' histoire nous a montré, plus d'une fois, comment cela se terminait! MAL! 

 

Je ne pourrais jamais cautionner la naissance d'un petit adolph (frère du petit staline, lui même cousin de ..... etc.). peu importe que ta crainte soit justifée ( voir justifiable), en faisant ce déni de liberté, on se comporte comme un petit tyraneau de bas étage!

 

 

 

l'éducation, oui! la prévention, oui! la vigilance, oui! le flicage, non! le déni de canfiance, non, non et 3 fois non!

Modifié le 27 avril 2009 par scuny

[ju&ges]

ce qui me gêne dans ce discours c'est la limite qu'il a (ou n'a pas).

Pour moi si l'on souhaite controler les mails de ses enfants c'est que l'on y recherche quelque chose.

Le problème, pour moi, est qu'est ce qu'on fait si on ne le trouve pas ?Quelle suite donner?

Doit on passer au controle des téléphones ? des SMS?

Il y a de nos jours un acces facile au moyens de télécommunication, alors comment controler les ordi des cyber-café, des universités, des lycées...

Le meilleur moyen serait-il une caméra dans le dos?

voir partout!

Il y a malheureusement un point ou le controle ne peut être fait et ou nos enfants decouvriront par eux-mêmes les limites. Il faut alors espérer qu'on leurs a enseignés les bonnes.

[DKlâgOR]

Sans confiance, qu'elle relation a t'on? 

 

l'éducation, oui! la prévention, oui! la vigilance, oui! le flicage, non! le déni de canfiance, non, non et 3 fois non!

Ok.

Vous êtes tous des parents exemplaires (ou projetez de l'être), et vous avez (ou aurez) donc tous des enfants exemplaires : aucun d'eux n'aura jamais la curiosité de chercher à arrondir son argent de poche en fourguant des cracks, ou de se taper des vidéos interdites à son âge, aucun n'essaiera de pirater le msn de sa petite chérie du moment.

La délinquance n'existe pas.

 

En tout cas, vous n'en avez jamais entendu parler.

 

-- edit --

Et puis, zut, assez de langue de bois ! Scuny, accorde-moi 10 minutes pour développer mon propos, au lieu de faire des amalgames en toute mauvaise foi, et réponds aux vraies questions !

Modifié le 27 avril 2009 par DKlâgOR

[DKlâgOR]

Ces pratiques communes des ados, vous les connaissez tous, et je ne dois pas beaucoup me tromper en supposant que vous les pratiquez presque tous ici.

Certains les ont probablement transmises eux-mêmes à leurs enfants, en les conseillant afin qu'ils ne se fassent pas piquer non plus.

 

Je suppose que vous, geeks avertis, êtes capables de surveiller que votre progéniture n'exagère pas plus que vous, et reste dans des limites "raisonnables" et surtout non sanctionnées.

 

Qu'en est-il du copain de votre ado, celui à qui votre pirate en herbe a raconté ses exploits, et qui veut l'imiter, mais dont les parents n'entravent rien à l'informatique ?

Qui aura la bienveillance d'apprécier la légalité de ses pratiques, à ce môme là ? Et surtout, comment faire ? Comment conseiller ces parents-là ?

 

 

Quand on finit par soupçonner sa fille de 12 ans de tchater avec un pédophile, que la gamine interrogée nie (bah, oui, elle ne va rien trahir : elle l'aime... pour l'instant), faut-il attendre sa disparition et l'enquête de police pour, par exemple, s'ingérer enfin dans la corbeille de la petite ?

Quand on remarque que son ado connait vraiment beaucoup, beaucoup de jeux de console, alors même que ses ressources financières semblent avoir d'un seul coup augmenté, mais qu'il vous assure de sa totale intégrité (ou alors qu'aucun de ses potes ne s'est encore fait choper, ce qui revient apparemment au même) attend-on que, un jour, le principal du collège téléphone au bureau pour prévenir que le fiston est à récupérer au commissariat ?

 

 

Confiance, oui...

Les parents de ces deux enfants dont je parle, ils avaient confiance en leur enfant. Une confiance construite au cours des années, comme tous les parents. Une confiance aveugle, confortée par quelques dénégations appuyées de l'enfant.

Jusqu'au jour où ils ont dû ouvrir les yeux.

 

Pour la jeune fille, ça a failli être trop tard.

 

 

 

 

Je suis pour la confiance par PRINCIPE. Je NE plaide PAS pour l'ingérence dans la vie privée de nos enfants.

Assurez-moi seulement que ce que je viens de relater n'existe pas, qu'aucun parent ne passe "à côté" de ses enfants, que le danger supplémentaire de l'internet est parfaitement maîtrisé.

Modifié le 27 avril 2009 par DKlâgOR

[ju&ges]

Bon avec toute ma mauvaise fois possible,

ton scénario peut être envisagé a n'importe quel niveau, indépendamment de l'internet.

La jeune fille peut tomber sur un pedophile dans la rue, a la bibliothèque, au cinéma,...

tu ne pourra compter que sur sa jugeote pour ne pas se faire avoir.

Que ton gamin puisse se faire attraper pour avoir chourré des bonbecs au boulanger du coin voir pour avoir fumé de l'herbe, c'est du même ordre. Ce risque t'autorise t il a le fliquer 24h/24, a lire son journal secret ?

Pourquoi, sous pretexte que c'est plus facile de controler l'ordi, se permet on des choses que l'on ne ferait pas autrement?

 

Quand a dire que mes enfants sont des modèles de vertu certainement pas. Ca ne m'autorise pas pour autant a les espionner.

[KewlCat]

Je NE plaide PAS pour l'ingérence dans la vie privée de nos enfants.

Certes, en revanche tout ce que tu racontes semble indiquer que les "parents" dont il est question n'ont absolument aucun rôle dans la vie de l'enfant en danger auquel il ne font pas "confiance" mais qu'ils laissent totalement à l'abandon sans aucune recommandation, sans aucune information, sans rien du tout !

Entre "je lui fais confiance, l'enfant va savoir se débrouiller tout seul, je n'interviens pas, je ne lui dis rien" et "je contrôle tout, interdiction de faire quoi que ce soit sans que je sois sur son dos", il y a un truc qui manque...

 

P.S. : Félicitations à Scuny pour son point Godwin.

[DKlâgOR]

Entre "je lui fais confiance, l'enfant va savoir se débrouiller tout seul, je n'interviens pas, je ne lui dis rien" et "je contrôle tout, interdiction de faire quoi que ce soit sans que je sois sur son dos", il y a un truc qui manque...

Justement : quoi ?

Comment faites-vous, VOUS, pour trouver ce truc qui manque, pour n'être, en gros, ni lâche, ni facho ??

A-t-on le droit de ne pas avoir la science infuse, et de tâtonner dans notre quotidien de parent ?

 

 

Ju&ges, tu caricatures, je n'ai pas parlé de "flicage", de 24h/24, etc...

 

Je te parle de ces cas où le parent diagnostique lui-même ne plus partager une totale confiance avec son enfant. Et cela arrive vraiment, tous les jours, que des parents ne se sentent provisoirement plus sur la même longueur d'ondes que leur ado, à cet âge où celui-ci commence à s'émanciper de l'autorité et des valeurs parentales, pour affirmer les siennes et devenir lui-même un adulte à part entière, conscient et responsable de ses actes.

Souvent, le parent le vit mal et préfère se taire, mais parfois, comme ce soir, il DEMANDE de l'aide, des conseils.

 

Je parle de ces parents-là qui admettent que quelque chose ne fonctionne plus, et qui s'inquiètent. Peut-être à tort (mais doit-on leur faire reproche de s'inquiéter, jusqu'à la fin de leurs jours, des enfants qu'ils ont bercés ?)

Pour être simplement DÉFINITIVEMENT rassurés, ont-ils le droit de chercher une solution intermédiaire entre

- s'introduire ignominieusement dans l'intimité de l'ado, au risque effectivement de saboter tout espoir de rebâtir cette confiance un peu ébranlée,

- se l'interdire, et se décharger sur d'autres pour assurer la suite (enseignants, éducateurs, justice, que sais-je encore ?)

 

À propos de confiance, sais-tu combien de mineures se débrouillent pour accoucher anonymement, ou pour avorter sans l'accord parental réclamé, parfois dans des conditions sanitaires gravissimes ? Crois-tu qu'elles estiment avoir reçu assez de marques de cette confiance ?

Les ados, n'étant pas encore des parents, doutent d'une chose essentielle : le soutien inconditionnel de leur parents. Ils ignorent souvent que quoi qu'ils fassent, ils seront aidés... et ne redoutent (parfois à juste titre) que la façon dont cette aide leur serait administrée.

 

Est-ce une raison pour les laisser se démerder seuls ? Qui les aide si même leurs parents se jugent inadéquats ?

Quid du parent qui DEMANDE qu'on l'aide à ne pas en arriver à des solutions extrêmes, ou à ne pas attendre des évènements extrêmes.

 

Déclenche-t-il toute une procédure de protection d'un mineur sur le simple "sentiment" que quelque chose ne tourne plus rond ?

Modifié le 27 avril 2009 par DKlâgOR

[KewlCat]

Souvent, le parent le vit mal et préfère se taire, mais parfois, comme ce soir, il DEMANDE de l'aide, des conseils.

Ca confirme ce que je sentais. En fait on n'est absolument pas en train de débattre d'une quelconque éventualité hypothétique : tu es en train de nous demander des conseils pratiques pour ne pas sombrer dans la folie à cause de tes enfants dont tu penses "t'éloigner", c'est ça ?

[DKlâgOR]

Des attaques personnelles ?

 

Ok, le débat est clos pour ma part. Excusez-moi d'avoir essayé de vous sensibiliser à un problème bien moins important que vos cpu.