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Invité Gil-Galad
Posté(e) (modifié)

ah lala, magnifique !! il faut la montrer cette image !

Modifié par Stadiste

Posté(e) (modifié)

Images qui ne consolent pas pour autant... qui effraient même, car imaginez vous réellement que c' est ce type qui est à la tête du plus gros stock d'armes de destructions massives?... et bien oui! sous son doigt de fanatique, de texan gavé de pétrole et de fric, pourri par la griserie que procure le pouvoir ( il en est à se faire le porte parole de Dieux...), trainant depuis son plus jeune âge un complexe d'oedipe exacerbé par la guerre de 91, sous son doigt donc, il y a un gros bouton surement rouge comme dans le films, qui déclenche des armes chimiques, bactériologiques, nucléaires, "conventionnelles", et le tout soutenu par une propagande qui dépace tout ce qui a été fait ou seulement imaginé jusqu'à présent. J'ai froid dans le dos et je suis las. Et ce matin dans la rue, dans les rue de paris qui commençaient à s'embouteiller placidement, en allant chercher mon pain, j'avais du mal a imaginer qu'à quelques milliers de kilomêtres le feu, le sang, la haine se déchainaient avec comme but unique de tuer. Des assassins, des monstres assoifés de haine et de sang, voilà ce qui gouverne ce pays sous-développés, barbares et sanguinaires.

Modifié par rojni
Posté(e)

Je me suis déjà exprimé sur mon propre forum à ce sujet mais bien que Sadam soit un dictateur indésirable et Bush le super défenseur de la "liberté" (notez les guillemets), je trouve perso, que la frontière entre les deux, devient foutrement mince :P

Posté(e)

J'ai reçu ça d'un copain cette après-midi:

 

> POINT DE VUE

> Mille mercis, président Bush, par Paulo Coelho

 

> Merci à vous, grand dirigeant. Merci, George W. Bush. Merci de montrer à

> tous le danger que représente Saddam Hussein. Nombre d'entre nous avaient

> peut-être oublié qu'il avait utilisé des armes chimiques contre son peuple,

> contre les Kurdes, contre les Iraniens. Hussein est un dictateur

> sanguinaire, l'une des expressions les plus manifestes du Mal aujourd'hui.

> Mais j'ai d'autres raisons de vous remercier. Au cours des deux premiers

> mois de l'année 2003, vous avez su montrer au monde beaucoup de choses

> importantes, et pour cela vous méritez ma reconnaissance.

> Ainsi, me rappelant un poème que j'ai appris enfant, je veux vous dire

> merci.

> Merci de montrer à tous que le peuple turc et son Parlement ne se vendent

> pas, même pour 26 milliards de dollars.

> Merci de révéler au monde le gigantesque abîme qui existe entre les

> décisions des gouvernants et les désirs du peuple. De faire apparaître

> clairement que José Maria Aznar comme Tony Blair n'ont aucun respect pour

> les voix qui les ont élus et n'en tiennent aucun compte. Aznar est capable

> d'ignorer que 90 % des Espagnols sont opposés à la guerre, et Blair ne fait

> aucun cas de la plus grande manifestation publique de ces trente dernières

> années en Angleterre.

> Merci, car votre persévérance a forcé Tony Blair à se rendre au Parlement

> britannique avec un dossier truqué, rédigé par un étudiant il y a dix ans,

> et à le présenter comme "des preuves irréfutables recueillies par les

> services secrets britanniques".

> Merci d'avoir fait en sorte que Colin Powell s'expose au ridicule en

> présentant au Conseil de sécurité de l'ONU des photos qui, une semaine plus

> tard, ont été publiquement contestées par Hans Blix, l'inspecteur

> responsable du désarmement de l'Irak.

> Merci, car votre position a valu au ministre français des affaires

> étrangères Dominique de Villepin, prononçant son discours contre la guerre,

> l'honneur d'être applaudi en séance plénière ? ce qui, à ma connaissance,

> n'était arrivé qu'une fois dans l'histoire des Nations unies, à l'occasion

> d'un discours de Nelson Mandela.

> Merci, car grâce à vos efforts en faveur de la guerre, pour la première

> fois, les nations arabes ? en général divisées ? ont unanimement condamné

> une invasion, lors de la rencontre du Caire, la dernière semaine de

> février.

> Merci, car grâce à votre rhétorique affirmant que "l'ONU avait une chance de

> démontrer son importance", même les pays les plus réfractaires ont fini par

> prendre position contre une attaque de l'Irak.

> Merci pour votre politique extérieure qui a conduit le ministre britannique

> des affaires étrangères, Jack Straw, à déclarer en plein XXIe siècle

> qu'"une guerre peut avoir des justifications morales" ? et à perdre ainsi toute sa

> crédibilité.

> Merci d'essayer de diviser une Europe qui lutte pour son unification ; cet

> avertissement ne sera pas ignoré.

> Merci d'avoir réussi ce que peu de gens ont réussi en un siècle :

> rassembler  des millions de personnes, sur tous les continents, qui se battent pour la

> même idée ? bien que cette idée soit opposée à la vôtre.

> Merci de nous faire de nouveau sentir que nos paroles, même si elles ne sont

> pas entendues, sont au moins prononcées. Cela nous donnera davantage de

> force dans l'avenir.

> Merci de nous ignorer, de marginaliser tous ceux qui ont pris position

> contre votre décision, car l'avenir de la Terre appartient aux exclus.

> Merci parce que, sans vous, nous n'aurions pas connu notre capacité de

> mobilisation. Peut-être ne servira-t-elle à rien aujourd'hui, mais elle sera

> certainement utile plus tard.

> A présent que les tambours de la guerre semblent résonner de manière

> irréversible, je veux faire miens les mots qu'un roi européen adressa

> autrefois à un envahisseur : "Que pour vous la matinée soit belle, que le

> soleil brille sur les armures de vos soldats ? car cet après-midi je vous

> mettrai en déroute."

> Merci de nous permettre à tous, armée d'anonymes qui nous promenons dans

> les rues pour tenter d'arrêter un processus désormais en marche, de découvrir

> ce qu'est la sensation d'impuissance, d'apprendre à l'affronter et à la

> transformer.

> Donc, profitez de votre matinée, et de ce qu'elle peut encore vous apporter

> de gloire.

> Merci, car vous ne nous avez pas écoutés, et ne nous avez pas pris au

> sérieux. Sachez bien que nous, nous vous écoutons et que nous n'oublierons

> pas vos propos.

> Merci, grand dirigeant George W. Bush.

> Merci beaucoup.

>

> Paulo Coelho est écrivain.

>

> Traduit du portugais (Brésil) par Françoise Marchand Sauvagnargues

> © Paulo Coelho

 

Je crois que je vais aller sur la place de la concorde...

Posté(e)
ah lala, magnifique !! il faut la montrer cette image !

:P

Ce n'est pas la seule et cela demontre l'intelligence du personnage, c'est vraiment grave et ne porte pas à rire mais plutôt à pleurer. Imaginez qu'il se trompe de bouton :-(

a+

Posté(e) (modifié)

En tout cas là il y a des manifs partout dans le monde.....

 

On se demande ce que ca va donner.....

 

Rumsfeld déclare aussi que ca va péter encore plus dans les heures/jours à venir..... :P

Modifié par boulette
Posté(e)

trop fort ce pti résumé de la situation :-(

 

A voir absolument !!! surtout les bénéfices nets après la guerre de 91 :P

Posté(e)
J'ai reçu ça d'un copain cette après-midi:

 

> POINT DE VUE

> Mille mercis, président Bush, par Paulo Coelho

 

> Merci à vous, grand dirigeant. Merci, George W. Bush. Merci de montrer à

> tous le danger que représente Saddam Hussein. Nombre d'entre nous avaient

> peut-être oublié qu'il avait utilisé des armes chimiques contre son peuple,

> contre les Kurdes, contre les Iraniens. Hussein est un dictateur

> sanguinaire, l'une des expressions les plus manifestes du Mal aujourd'hui.

> Mais j'ai d'autres raisons de vous remercier. Au cours des deux premiers

> mois de l'année 2003, vous avez su montrer au monde beaucoup de choses

> importantes, et pour cela vous méritez ma reconnaissance.

> Ainsi, me rappelant un poème que j'ai appris enfant, je veux vous dire

> merci.

> Merci de montrer à tous que le peuple turc et son Parlement ne se vendent

> pas, même pour 26 milliards de dollars.

> Merci de révéler au monde le gigantesque abîme qui existe entre les

> décisions des gouvernants et les désirs du peuple. De faire apparaître

> clairement que José Maria Aznar comme Tony Blair n'ont aucun respect pour

> les voix qui les ont élus et n'en tiennent aucun compte. Aznar est capable

> d'ignorer que 90 % des Espagnols sont opposés à la guerre, et Blair ne fait

> aucun cas de la plus grande manifestation publique de ces trente dernières

> années en Angleterre.

> Merci, car votre persévérance a forcé Tony Blair à se rendre au Parlement

> britannique avec un dossier truqué, rédigé par un étudiant il y a dix ans,

> et à le présenter comme "des preuves irréfutables recueillies par les

> services secrets britanniques".

> Merci d'avoir fait en sorte que Colin Powell s'expose au ridicule en

> présentant au Conseil de sécurité de l'ONU des photos qui, une semaine plus

> tard, ont été publiquement contestées par Hans Blix, l'inspecteur

> responsable du désarmement de l'Irak.

> Merci, car votre position a valu au ministre français des affaires

> étrangères Dominique de Villepin, prononçant son discours contre la guerre,

> l'honneur d'être applaudi en séance plénière ? ce qui, à ma connaissance,

> n'était arrivé qu'une fois dans l'histoire des Nations unies, à l'occasion

> d'un discours de Nelson Mandela.

> Merci, car grâce à vos efforts en faveur de la guerre, pour la première

> fois, les nations arabes ? en général divisées ? ont unanimement condamné

> une invasion, lors de la rencontre du Caire, la dernière semaine de

> février.

> Merci, car grâce à votre rhétorique affirmant que "l'ONU avait une chance de

> démontrer son importance", même les pays les plus réfractaires ont fini par

> prendre position contre une attaque de l'Irak.

> Merci pour votre politique extérieure qui a conduit le ministre britannique

> des affaires étrangères, Jack Straw, à déclarer en plein XXIe siècle

> qu'"une guerre peut avoir des justifications morales" ? et à perdre ainsi toute sa

> crédibilité.

> Merci d'essayer de diviser une Europe qui lutte pour son unification ; cet

> avertissement ne sera pas ignoré.

> Merci d'avoir réussi ce que peu de gens ont réussi en un siècle :

> rassembler  des millions de personnes, sur tous les continents, qui se battent pour la

> même idée ? bien que cette idée soit opposée à la vôtre.

> Merci de nous faire de nouveau sentir que nos paroles, même si elles ne sont

> pas entendues, sont au moins prononcées. Cela nous donnera davantage de

> force dans l'avenir.

> Merci de nous ignorer, de marginaliser tous ceux qui ont pris position

> contre votre décision, car l'avenir de la Terre appartient aux exclus.

> Merci parce que, sans vous, nous n'aurions pas connu notre capacité de

> mobilisation. Peut-être ne servira-t-elle à rien aujourd'hui, mais elle sera

> certainement utile plus tard.

> A présent que les tambours de la guerre semblent résonner de manière

> irréversible, je veux faire miens les mots qu'un roi européen adressa

> autrefois à un envahisseur : "Que pour vous la matinée soit belle, que le

> soleil brille sur les armures de vos soldats ? car cet après-midi je vous

> mettrai en déroute."

> Merci de nous permettre à tous, armée d'anonymes qui nous promenons dans

> les rues pour tenter d'arrêter un processus désormais en marche, de découvrir

> ce qu'est la sensation d'impuissance, d'apprendre à l'affronter et à la

> transformer.

> Donc, profitez de votre matinée, et de ce qu'elle peut encore vous apporter

> de gloire.

> Merci, car vous ne nous avez pas écoutés, et ne nous avez pas pris au

> sérieux. Sachez bien que nous, nous vous écoutons et que nous n'oublierons

> pas vos propos.

> Merci, grand dirigeant George W. Bush.

> Merci beaucoup.

>

> Paulo Coelho est écrivain.

>

> Traduit du portugais (Brésil) par Françoise Marchand Sauvagnargues

> © Paulo Coelho

 

Je crois que je vais aller sur la place de la concorde...

:P J'adorais déjà Paolo Coelho... écrivain alchimiste des émotions mais là...encore davantage :-(:-P:-P:-P:-P:-P

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