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Invité lepsyleon
Posté(e)

Le texte qui suit est un résumé d'évènements qui se sont passé sur le Campus de Villejean de l'université de Rennes2.

 

Tous les faits décrits ont été observés par moi même. Il ne s'agit pas, sauf si cela est précisé, de propos rapportés.

 

Il apporte un certain nombre d'éclaircissements, de compléments ou de contradictions sur ce qui a pu être dit ou montré par les média.

 

 

----------Mercredi 8 mars -----------------------------------------------------

 

 

 

Bon, il semble que je sois le seul a etre resté pendant l' AG, et ensuite pendant les echauffourées:

 

Comme il a ete dit, le vote des etudiants a mis les responsables syndicaux dans la m**** (plusieurs minutes a se demander quoi faire, avant de separer les 2 groupes, pas de bol, la majorité se dessinait plus nettement).

S' en ai suivis des provocations assez inutiles (des bras d' honneur de la part des mecs de l' UNEF, il y en a eu pas mal)

Ces provocations n' étaient pas une premiere, TOUS les jours des personnes sont venue traiter les opposants aux blocages de "faciste, moutons, ...", la encore en accord avec les methodes de l' UNEF (cf Le Monde du 16/02 ).

 

Au cours de ses provocations, le président de la fac a tenter d' intervenir, sur ce le leader de l' UNEF (enfin, celui qui dirigeait le mouvement pendant le blocage il y a 2ans) nous a gratifier d' un magnifique "en tant de greve, c' est pas le president qui dirige". Malgres tout, le president a reussi plus ou moins a faire appliquer sa decision, à savoir le vote de lundi.

 

Suite à ca, des mouvements ont eu lieu autour du batiment L, d' abord à l' entre proche de la BU, je n' y était pas.

Ensuite, il y a eu un debut de deblocage de l' entree principale par des etudiantes (pas d' etudiants, journee de la femme ...), des pro blocage sont arrivé, arrachant des mains les tables/chaises, profitant au passage pour faire subir qq "degats collateraux à ces etudiantes" (plusieurs sont restées choquées, mais apparement pas de blessures physique) .

Enfin, une autre tentative moins importante de deblocage a été faites entre 2 amphi du bat L, c' est cette tentative qui a été filmée et reprise par les media. On a pu y voir un pro traité un grand black anti blocage de faciste, le tout sous les camera, pas de bol, ca a été coupé au montage.

 

Par la suite le reste s' est plus ou moins tassé.

 

____________________________________________________

 

D' autres faits en vrac:

le vote contesté pour cause de presence d' etudiants de Rennes1. Bah oui. Mais ces etudiants sont pour le blocage. J' ai fait le trajet RennesLorient pendant 2 ans avec un etudiant en philo de rennes1 qui allait voter a chaque AG, et il ne se deplacait qu' en groupe.

 

Le materiel du batiment L degradé: un certain nombre de table/chaise/ panneaux d' affichage defonces pour renforcer les blocages.

 

Les leaders bien planqués dans le bat B pendant les incidents à l' exterieur.

 

 

 

 

 

----------lundi 13 mars--------------------------------------------------------

 

 

 

Ce lundi 13 mars était sensé se dérouler un scrutin organisé par l'université en accord avec les syndicats, et en accord avec le texte publié dès le soir du 8mars. Ce texte était disponible à tous et aucune remise en cause n'a été émise par les forces en présence et ce malgré les 5 jours disponible pour se faire entendre. Le scrutin était prévu pour se passer de 14H30 à 17H30. Pour couper cour à toutes accusations d'intervention d'éléments étrangers (un des éléments de la grogne du 8 mars) la carte d'étudiant de Rennes2 était nécessaire. Cette info a été reprise par les 2 médias régionaux, à savoir Ouest-France et France3 Bretagne.

 

Détails important à signaler: aucun vote de l' A.G. pendant les 4 semaines de blocage n'a été fais avant 15H au mieux.

 

 

 

J'arrive donc muni de ma carte d'étudiant lundi après-midi pour prendre part au scrutin.

 

J'apprends par un ami que le "vote" a déjà eu lieu par une A.G. et A MAINS LEVEE, SANS CARTE D ETUDIANT .

 

Aucun débat n'a précédé ce vote.

 

Aucune vérification n'a été faite quant au statut d'étudiants (vote le midi quand les lycéens sont disponible) .

 

Inutile de préciser que le blocage a été reconduit (et pour une semaine, alors que toutes les autres A.G. le faisaient pour le jour au lendemain).

 

Cependant le scrutin de l'université était maintenu, seul scrutin capable de prendre en compte les étudiants qui n'ont pas pris part au putsch et qui sont arrivés en continue jusqu' à 17H30 pour voter comme cela avait été communiqué.

 

Au moment ou je suis arrivé sur le campus (14H10 environs) cette AG discutait sur la question de savoir si il fallait boycotté le scrutin universitaire. Là encore réponse évidente...

 

Le scrutin a bel et bien commencé et des personnes ont bien votées. Malheureusement et comme on pouvais s' y attendre le vote a été arrêté par la force.

 

Selon ce que m'a raconté un enseignant présent, il s'agirait de 2 jeunes hommes de notre age, cagoulés, qui sont à l'origine de cette action. Ceci est en partis confirmé par le Ouest-France du 14/03.

 

Face à ces 2 agitateurs et craignant que les choses ne dégénèrent comme cela a déjà été le cas le 8, le président de Rennes2 qui était présent a décidé d'arrêter ce scrutin.

 

Il a été de plus une nouvelle fois huer par les personnes présentes.

 

 

 

Maintenant quelques faits propres à Rennes2 et à son mouvement. Il ne généralise en rien ce qui se passe sur les autres campus:

 

- L'université a voté au début de l'année un budget déficitaire, qui permettait, en théorie, de tenir 4 ans avant la faillite. Depuis ce vote, l'administration a appris quelle devait mettre au norme un des bâtiment (le bâtiment E) pour la rentrée 2006 (environs le 1/6éme du campus), nouvelle dépense imprévue. Le blocage ne fait qu'empirer la santé financière de Rennes2, de part les heures de court qu'il faudra rattraper, et par les dégradations de matériel qu'il faudra remplacer.

 

- l'organe de L' A.G. est juridiquement irresponsable, puisse que personne n'est en théorie

 

à sa tête. C'est un artifice utilisé par l' UNEF de Rennes2 pour pouvoir mener ses actions sans que la responsabilité de ce syndicat se soit jamais engagée. Et ce sont les leaders de ce syndicat qui enjoignent les opposant à ce blocage à être plus courageux...

 

Ce point est confirmé par l'article du Monde du 16/02 sur les méthodes de l' UNEF.

 

- Toujours concernant ce syndicat, un certain nombre de ses cadres sont tout sauf des étudiants lambda. Un article du Ouest France du 14/03 l'illustre assez bien ("apprentis socialiste")

 

- le "syndicat" UNEF a déserté depuis un certain temps le champ syndical pour occuper celui du politique. Leurs efforts ont cessés de se porter sur la défense des étudiant sur le campus pour se concentrer sur des luttes plus ou moins vagues. Ils ont ainsi fait campagne l'an dernier contre le projet de constitution européenne. On a du mal à voir où sont les luttes syndicales dans ce cas.

 

- Des sections ont déjà perdu leurs années. Les L.E.A de 3ème et 4éme année doivent suivre un stage en entreprise dont la durée minimale les met hors limite pour passer leurs exams, voir même leurs rattrapages.

 

-l' A.G. a fait voter sur la question de défiler nu (l' A.G. précédent les vacances), et de défiler torse nu (le 6 mars). Cette même AG réclame d'être prise au sérieux.

 

- Concernant les accusations des syndicats qu'il y aurait des étudiants de Rennes1 qui viendrait voter pendant les A.G., je les confirme. Pendant 2 ans je rentrais sur Lorient avec un étudiant en Philo de Rennes1 qui allait quotidiennement voter en faveur du blocage avec des personnes de son syndicat pendant les blocages lié au LMD.

 

- Seule la "solution" du blocage est discutée lors des A.G., aucune autre solution n'a droit de citer. Aucune référence aux élections législatives et présidentielles de 2007 n'a été faite en 4 semaines. Selon les bloqueurs, seul le blocage violent peut aboutir à quelque chose. Ce fait est contredis non seulement par de grands faits historique (indépendance de l'Inde, Civil Right Mouvement au U.S.A), mais aussi par un site fait pour l'occasion par des étudiants en M1 de MASS, montrant l'inutilité des blocages dans un mouvement sociale au delà du 2sd jour.

 

 

 

Enfin, et pour répondre rapidement aux personnes qui seraient tentée de faire valoir un "droit de grève".

 

Ce droit est inscrit dans la constitution française. L'article qui le garantie stipule aussi que le blocage est interdis, il va à l' encontre du droit du travail.

 

Le vote organisé à cette AG peut donc se résumé à "pour ou contre la constitution française".

 

Cette même AG dans le même temps en appelle au droit de grève pour justifier ses actions.

 

Après la parodie d'élection, nous avons aussi droit à une parodie de système légal.

 

Ce même article attribut la responsabilité des actions menées pendant la grève aux syndicats. Les syndicats du monde du travail agissent en fonction de cet article, en faisant en sorte qu'il n' y ai pas de débordement. Les syndicats étudiants se planque derrière une AG.

 

Etudiant en LCE anglais à l' université de Rennes2.

Posté(e)

En temps de gréve mon brave, comme en temps de guerre, bon mais où diable veux-tu en venir?

En temps de gréve, de contestation, c'est une question de rapport de force, tous les coups sont permis, le gouvernement qui essaie d'assimiler les grévistes au casseur, de Robien me fait d'ailleurs bien rire quand il confond livres de valeur et cave privé du doyen :P , et tentative de forcer la main aux indécis par les leaders du mouvement.

C'est la vie, allez ne reste pas tiède et choisis ton camps, pour ou contre, le reste n'est que ratiocinage :P

Invité Gil-Galad
Posté(e)

faudrais aussi que les assemblées générales ne ressemble plus a des comité politiques brejnevien comme a montpellier, que ces mêmes assemblées soient objective et n'interpretent pas a leur facon les lois....

 

la on aura une vrai démocratie et un vrai debat d'idée faisant avancer les choses.

 

La seuls chose que je peut dire c'est que la situation decrites plus haut est similaire a montpellier.

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