Putain papa
Quel sale con !
J'étais petite moi quand on est partie, je ne me souviens que de mon arriver à la pension. j'ai bien quelques images, mais bon sang, qu'est-ce que je voudrais les oublier des fois !
Je t'ai détesté tellement souvent de ne pas être la en grandissant ! Tu sais dans cette période ou chaque gamins se dit que ce sont pas ses parents, qu'il a été adopté, que ses parents sont des cons finis et que puisque c'est comme ça, il va fugué et qu'après, ils leurs resteraient que les yeux pour pleurer... ah non, tu connais pas cette période toi, puisque t'étais pas là !
Putain papa, qu'est-ce que tu voulais ? Tu étais le caïd du quartier là-bas, tu voulais qu'on te respecte mais est-ce une raison pour cogner sur ses enfants ? Sur sa femme ? Tu nous a fait tellement de mal, tu nous en fais encore tellement aujourd'hui ! Oui les gens du quartier avaient peur de toi... Mais nous aussi ! C'est peut-être d'ailleurs par excès de lâcheté que jamais personne n'est venu nous aider en entendant les cris, les coups, les bleus, les larmes !
En grandissant, on ta demandé des explications, on t'as écris, les frangines et moi pour que tu nous expliques pourquoi tu n'avais pas fait l'effort de changer mais tu es resté muet comme une tombe, sûrement accroché à ta bouteille !
Tu t'es remarié après maman, avec une alcoolique, comme toi. Vous alliez bien ensemble ! Elle t'as donné un fils mais chose surprenante, ni elle, ni toi, n'a voulu s'en occuper ! Et vous l'avez laissé à l'assistance, comme on se débarrasse d'un petit chien sur un bord de route avant les vacances ! Tu ne nous a même pas donné l'occasion de le connaître et tout ce qu'il nous est resté de lui, c'est quelques photos vieillies par le temps !
Putain papa, nous, on demandait que ça : te pardonner. On été même prêtes à essayer de reconstruire quelque chose entre nous ! Mais tu n'as rien voulu entendre ! Tu es mort aujourd'hui... Alors dis moi papa... As-tu pu expliquer à ton fils pourquoi tu l'as laissé tombé comme ça, préférant la boisson à son éducation...
Et dis moi, vieille branche, est-ce que tu cognes encore sur les anges ?
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