Pendant tout ce temps, notre Zézette noyait son chagrin dans l'absinthe… au risque de succomber à ce mystérieux breuvage tonique…
— « L'eau ferrugineuse doit être dérouillée pour faire apparaître ses belles bulles façon mousseux. Tu ranges tes chaussettes, écartes les orteils… et bonjour les bonnes et douces bulles (fragrances ?) ! Heureux qui comme Ulysse péta pas plus de trois godets ! »
Ayant néanmoins soif, les yeux pétillants, prêts à faire d'une pierre une mousse, Tigrou et Winnie buvaient les paroles de Papillon :
— « En vérité, il serait prudent de vérifier les piles de ton sonotone, petit sacarabée : sinon tu risques de ne pas entendre le train ! »
— « De la vie ? »
— « Celui qui sifflera tout près de tes petites oreilles… risque de se faire mordre les gencives, très douloureux ! »
Avant même que, la nuit tombée, le lapin ait pu traverser la Voie Lactée, “Papillon de lumière” résonna dans le cockpit du B 17, surprenant les passagers dans leur sommeil :
— « Voglio una donna », hurla Tigrou, bilingue ! La langue italienne, sauce piquante, merveille latino-cannellonique de la vallée de Géhenne… « Che miseria ! »
Soudain, gros sifflement… Terrassant sur place Papillon, mosquito loco de la ciénaga, Sa Majesté OlivierZ