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Posté(e)

Voilà l'info brut. La source

 

Paris-Lyon-Marseille : payer pour circuler en centre-ville

 

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Une exclusivité Que Choisir

 

 

 

Aujourd'hui, les grandes villes françaises frôlent souvent l'asphyxie en raison de l'accroissement de la circulation urbaine. Le péage urbain est l'outil retenu par les municipalités de Paris, Marseille et Lyon 1 pour répondre à cette préoccupation majeure. La concertation était de mise entre les élus et les services municipaux des trois villes. Si pour chacune des communautés urbaines, les objectifs étaient initialement différents, la solution retenue est unique : le péage urbain pour l'accès au centre-ville. Les élus, assistés de leurs responsables techniques municipaux, ont donc développé un concept de péage tenant compte de trois impératifs : permettre le financement de ce projet, améliorer la régulation du trafic et travailler à sauvegarder l'environnement.

 

 

 

Les usagers premiers touchés

Pastille verte ou pas, dès août 2004, les automobilistes parisiens, lyonnais et marseillais devront donc acquitter un droit d'entrée pour accéder au centre de leur ville. Les résidents intra-zones bénéficieront de remises forfaitaires. Un système de péage électronique par bornes, couplé à des formules d'abonnement, sera généralisé. Les deux-roues motorisés seront eux aussi assujettis à cette taxe. De nombreuses mesures sont destinées à accompagner la mise en place de ces péages. En bordure de ces zones seront aménagés de nombreux parcs de stationnement gratuit, à proximité des transports collectifs. Fini aussi les interminables files de cars de touristes le long du Louvre ou place des Terreaux à Lyon. Ils seront eux aussi parqués hors des centres-villes.

 

 

 

Le transport collectif propre prioritaire

Une refonte totale des transports collectifs urbains vient d'être lancée. Elle privilégie les véhicules propres et sera achevée à l'automne 2010. Les autobus au fuel seront progressivement remplacés par des modèles au GPL ou à l'aquazole munis d'un filtre à particules. Sur les grands axes, en fonction des possibilités d'aménagement, des tramways et des trolley-bus se substitueront aux bus traditionnels. Les lignes de métro seront quant à elles renforcées. Les taxis ne sont pas oubliés. Des aides financières seront accordées aux taxis indépendants ou aux sociétés de taxis qui transformeraient tout ou partie de leur activité en transport collectif (à l'image de ce qui se fait dans de nombreux pays en voie de développement). « Si nous sommes taxis, c'est avant tout par désir d'indépendance. Ce que veulent les politiques, c'est la mort de la profession », s'indigne Charles Muller, de la Confédération Nationale des Artisans Autonomes du Taxi Français : « Nous n'avons plus qu'à envoyer notre CV à la RATP. »

 

 

 

Commerçants, livreurs et coursiers contraints de s'adapter

L'accès aux trois centres-villes sera lui aussi limité, de deux à six heures du matin, pour les véhicules de livraison. Pour les commerçants et autres professionnels, domiciliés intra-muros ne pouvant être livrés sur ce créneau horaire, des « ports de fret autoroutier », dont le fonctionnement sera calqué sur le marché d'intérêt national de Rungis, seront installés sur trois points d'entrée de chacune des trois grandes métropoles. Ils leur permettront de récupérer leurs marchandises en toute sécurité, mais en contrepartie, ceux ayant choisi cette option intra-muros auront l'obligation de s'équiper avec des véhicules électriques ou au gaz de pétrole liquéfié (GPL)... Les livreurs et autres coursiers sur deux ou quatre roues ne sont pas oubliés. Afin de pouvoir continuer à exercer, ils devront eux aussi s'équiper de véhicules propres. Fini donc les scooters et autres cyclomoteurs deux-temps que l'on pouvait suivre à l'odeur et au panache bleu. « Pour l'ensemble de ces professions, que cela soit à Paris, Lyon ou Marseille, le péage urbain est une véritable contrainte. Une mesure prise sans aucune concertation », s'offusque Olivier Pierson-Gobain, président du collectif "Sauver les commerces et l'industrie du centre de Paris".

 

 

 

Oslo et Trondheim : des communautés urbaines exemplaires

Les péages urbains ne sont pas une nouveauté et leur efficacité a largement été prouvée, depuis maintenant plus de dix ans, à Oslo et Trondheim (Norvège). Ces deux expériences norvégiennes ont permis aux responsables français de dégager plusieurs points-clés pour une mise en oeuvre réussie des péages urbains. En Norvège, un large débat a permis d'aboutir à un consensus entre les principales parties (État, comtés, villes). Un cadre législatif incitatif a été fixé au niveau national, comme par exemple l'augmentation des aides de l'État en cas de mise en place du péage urbain, même si l'initiative était laissée aux collectivités locales. Afin de faciliter la vie des automobilistes norvégiens, l'usage du péage électronique, couplé à des formules d'abonnement, a été généralisé. Il a rendu plus aisée la gestion du système et permis d'éviter la formation de files d'attente aux portes de ces deux grandes cités nordiques. Les usagers occasionnels peuvent, quant à eux, recourir au post-paiement. Le péage destiné au financement d'une politique de transport clairement définie et débattue (répartition des investissements entre la route et les transports collectifs, entre le centre et la périphérie des agglomérations, etc.) et de la « dépollution » a donc été rapidement accepté par la population. De plus, l'application du péage a été limitée à la durée du programme d'investissement. Une offre variée d'abonnements permet de limiter le poids financier supporté par les usagers réguliers. La décision des trois municipalités françaises va plus loin que celle du maire de Londres. Ce dernier a adopté un péage urbain en février 2003, uniquement pour désengorger une zone très limitée de la capitale britannique.

 

 

 

Les zones à péage retenues sont :

- pour Paris : les 17 premiers arrondissements ;

 

- pour Lyon : les Ier, IIe, IVe, Ve et VIe arrondissements ;

 

- pour Marseille : les 8 premiers arrondissements ainsi que le XIIe et le XIIIe.

 

 

 

 

Détails du projet de grille tarifaire par ville

Cliquez sur le lien ci-dessous.

 

 

 

A voir : http://www.quechoisir.org/grilleTarifaire.jsp

 

Posté(e)

Moi je suis tombé dedans! Mais ces connerie tout les ans je me fais avoir. Et quand j'ai cliqué sur le lien pour savoir de combien ce truc m'aurait ponctionner, je me suis vraiment traité de connard. :P

Posté(e)
Imagine le bazar auprès des sociétés de taxis et des livreurs... c'est bien tenté, mais c'est un poisson...

C'est un poisson récurrent. Mais sur le principe, si on imaginait de revoir la logique des taxis et des livraisons, je suis sur que ça pourrait le faire. Ca obligerait à revoir les choses et donc à faire bouger les gens, mais si on s'y attelait vraiment, je suis sur que ça le ferait et que les gens l'accepteraient. Enfin bon, un livreur c'est de l'automobile, de l'essence et potentiellement des blocages d'autoroute s'il a mal aux cheveux, alors forcément personne ne veut avoir à assumer une pareille décision...

Posté(e)

Dès que je le retrouve je le scan, mais sur lyon ca fait parti des projet d'étude du Sytral et sur lyon intra-muros pas de distingo pour les quartiers

Posté(e)
C'est un poisson récurrent. Mais sur le principe, si on imaginait de revoir la logique des taxis et des livraisons, je suis sur que ça pourrait le faire. Ca obligerait à revoir les choses et donc à faire bouger les gens, mais si on s'y attelait vraiment, je suis sur que ça le ferait et que les gens l'accepteraient. Enfin bon, un livreur c'est de l'automobile, de l'essence et potentiellement des blocages d'autoroute s'il a mal aux cheveux, alors forcément personne ne veut avoir à assumer une pareille décision...

Mouaip, c'est clair que les transports en commun sont largement assez implantés pour satisfaire tout le monde... Par contre j'ose même pas imaginer le lobbying qu'il peut y avoir derrière...

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