[JALC] Un 2ème jeu débile

[Dylav]

ZEZETTE !!! qui entre autres cochonneries, aimait beaucoup les saucisses de Francfort...

... et son confort. Eh oui, Zézette était revenue de chez les Houyas Houyas, peuplade frustre qui ne prenait même pas de douches, et ne savait pas se connecter sur le net, ne connaissant pas d'autres toiles que celles d'araignées. Et Zézette profitait à fond les manettes de son retour à la civilisation (?), fréquentant compulsivement des forums comme Zébulon tout en se gavant de charcutaille. C'est sa balance qui, demain, la rappellerait à l'ordre...

[poussifeu]

...en hurlant: "une seule personne à la fois s'il vous plait".

saloperie de balance moderne s'écria zezette....

[Dylav]

Saloperie de balance moderne, s'écria Zézette....

Mais elle avait encore d'autres soucis à se faire. En effet, après l'assassinat du charcutier et de la poissonnière, le poissonnier avait fort judicieusement été emprisonné, de même que la charcutière, accusée à tort de complicité (encore des frais d'avocat en perspective). Vu qu'en plus l'épicière avait mis la clef sous la porte pour goûter une retraite bien méritée et que, la boulangère s'étant tirée avec un représentant en lingerie féminine (je vous passe les détails), le boulanger s'était pendu dans son fournil, Zézette se rendit soudain compte que, non seulement elle n'avait plus rien à bouffer, mais qu'en outre le village ne comptait plus aucun commerce d'alimentation ! Pour couronner le tout, sa voiture était en panne. Elle était mal, Zézette...

 

Aparté : dur dur de passer dernière toi, Poussifeu, tu es trôfôrt...

[sofy]

mais soudain elle pensa au fermier d'à coté avec ses poules et sa vache Marguerite, qui machouait toujours une marguerite et avait un petit chapeau vert sur la tête.

La solution se trouvait là! une petite ferme sympa avec à manger! surtout que ce bon vieux René en pincait pour Zézette depuis fort longtemps...

Avec son pas bien décidé elle partit à la ferme d'à côté qui n'était pas si à côté que ça...

[Dylav]

Avec son pas bien décidé elle partit à la ferme d'à côté qui n'était pas si à côté que ça...

... d'autant plus que la nuit commençait à tomber et que notre Zézette, sous des airs délurés, n'était pas si téméraire qu'on aurait pu le penser de premier abord. Pour se rendre à la ferme du René, il fallait traverser un boqueteau particulièrement touffu où, à la faveur du déclin du soleil et de la brise qui s'était levée, les ombres s'étiraient et semblaient former des bras tentant de l'attraper. Zézette se l'avoua franchement, elle n'en menait vraiment pas large...

Mais faisons un rapide retour sur nos deux cochons qui, vous vous en souvenez, s'étaient avérés être des cochonnes. Elles aussi s'étaient inquiétées de la raréfaction de la nourriture (et Dieu sait s'il est important de manger, pour un cochon, rappelez-vous l'expression bouffer comme un cochon!). Elles aussi avaient connaissance de l'existence de la ferme du René. Elles aussi avaient conclu que ce serait un bon plan d'aller squatter dans son étable (ben oui, la Marguerite leur ferait bien une petite place, vu qu'il n'y avait pas de porcherie). Elles aussi étaient passées par le petit bois, mais de jour, pas de nuit, et puis les cochons n'ont pas les mêmes craintes que les humains...

Le René, lui, les avait accueillies avec joie. Vous pensez, en bon paysan, il avait tout de suite eu plein d'idées derrière la tête. C'est que ça représente un sacré paquet de pognon, deux belles truies bien grasses, et il s'y entendait, le René, pour transformer deux petites cochonnes en grosses truies ! Aussitôt dit, aussitôt fait, il sortit les entonnoirs à gaver et se mit au travail (Ouh là, on dirait ben que j'me plante grave, c'coup-ci).

Mais il ne savait pas, le René, qu'il avait véritablement tiré le gros lot. Les docteurs en effet, même dans Urgences, n'ont pas de compétences de vétérinaires, et ils s'étaient merdés dans leur diagnostic, il faut le dire tout cru. L'une des cochonnes était bel et bien un verrat qui, une fois installé au chaud dans l'étable, avait fait sa fête à sa compagne (ça tombe bien, aujourd'hui, c'est la journée de la femelle), ce qui peut rapporter gros, comme vous le constaterez ci-dessous...

Ouf ! A qui la plume ?

Modifié le 8 mars 2006 par dylav

[Squirrel]

il avait fait sa fête à sa compagne

 

 

Et voila tetette toute contente!

 

"On va pouvoir jouer aux boulles

avec le vera , le bouseux,

le cochonnet qui va naitre..."

 

"moi je fait equipe avec la coche...."

Modifié le 8 mars 2006 par Squirrel

[sylvitara]

(à prononcer avec un fort accent Marseillais)

é ouais, d'accord p'ti gâ mais, tu tireueueh ou tu pouiiiiiiinnnntes, paceque, vé, c'est pas pareil ?

[Dylav]

Faut dire que le René, il parlait tout seul.

Faut rappeler que le René, il avait accidentellement écrasé sa Suzanne lors d'une marche arrière acrobatique au volant de son nouveau tracteur, qu'il n'avait pas encore bien en mains. En tout cas, c'est ce qu'avait conclu le rapport de gendarmerie, car faut savoir qu'il ratait jamais une occase de leur payer une 1664, le René, à ses potes les pandores.

Faut ajouter que le René, il se sentait bien seul, depuis, et qu'il trouvait beaucoup moins drôle de jouer à la pétanque, de sorte qu'il s'était inventé un partenaire dans sa tête, pour commenter chaque lancer de boule.

 

Or donc Zézette, qui avait fini par réussir sa traversée du bois de l'Epine en surmontant sa trouille, arrivait en vue de la ferme du René...

[m2003]

qui ne sachant plus s'occuper ne trouva rien de mieux que d'éssailler d'écraser quelques poulets avec son tracteur. Il était dans un état si second qu'il confondit les poulets et les flics. Il s'ensuivit une course poursuite entre les forces de l'ordre et René qui roulait à 19Km/h. Il s'ensuivit que ceux ci arrêtèrent le bavre René qui essaya de les convertir au jeu de boules afin de l'assister, ce qui provoqua ...

Modifié le 10 mars 2006 par m2003

[Dylav]

le bravee René essaya de les convertir au jeu de boules afin de l'assister, ce qui provoqua ...

... un enthousiasme féroce parmi les forces de l'ordre. Tout le monde voulait jouer avec tout le monde, tout le monde voulait jouer contre tout le monde, il fallait prendre des mesures.

 

C'est cet instant qui vit arriver Zézette. Elle siffla vigoureusement entre ses doigts, ce qui eut pour effet de figer nos militaires(1) au garde-à-vous. Elle profita de l'épais silence qui régnait soudain pour arborer son diplôme de G.O.R.E. (Grande Organisatrice Reconnue par l'Etat), ce qui lui permit de former les équipes, de faire délimiter les terrains, de distribuer les paires de boules (aïe) et de lancer les éliminatoires(2).

 

Tandis que de toutes parts des boules tentaient de flirter avec des cochonnets, Zézette s'aperçut soudain qu'elle n'avait affecté le René à aucune équipe. De sorte que notre homme, intéressé(3), s'était habilement rapproché d'elle et...

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(1) car vous n'ignoriez bien entendu pas que les gendarmes font partie de l'armée de terre.

(2) c'est là que, une fois encore, j'admire les capacités d'organisation dévolues aux femmes (enfin, à la plupart).

(3) on n'est pas de bois...