[JALC] Un 2ème jeu débile

[Dylav]

Caine, visiblement anéanti au plus haut point, décida en espérant se rattraper de...

... leur payer un coup à boire ! Il faut dire que ce type d'invitation trouve souvent un écho favorable en milieu rural(1). Mais c'était sans compter avec l'état d'esprit de cette bande de super-gommeux, un peu pédés sur les bords, qui firent la fine bouche et tournèrent les talons avec dédain... ce que nous ne regretterons pas(2).

 

Tandis que le soleil déclinait sur l'horizon dans un embrasement de couleurs chaudes qui vous ravissent le coeur et vous coupent même parfois le souffle, notre joyeuse maisonnée se préparait à une paisible soirée au coin de l'âtre d'une cheminée où l'on pouvait entrer debout(3). L'oeil dans le vague, hypnotisé par les flammes sans cesse en mouvement, chacun écouterait d'une oreille distraite les récits traditionnels que la Mémée ne se lassait pas de rabâcher, dans l'improbable espoir qu'ils s'impriment définitivement dans l'esprit de la génération suivante pour que se perpétue la tradition orale de nos belles contrées.

 

C'est malheureusement alors que...

_____

 

(1) et déclenche toujours une irrépressible ruée en milieu urbain !

 

(2) même s'il y a fort à parier que Casper nous les ramène au galop dans une de ces brillantes contributions dont il nous fait très régulièrement l'honneur...

 

(3) jadis, du temps des Templiers, il n'était pas rare qu'on y fît rotir un boeuf à la broche !

Modifié le 4 mai 2006 par dylav

[Phantom-X]

C'est malheureusement alors que...

... les pompiers, alertés par la chaleur de cette voix, survinrent, croyant qu'il s'agissait là d'un incendie, et à l'aide d'un extincteur provoquèrent l'extinction de voix de Mémé. Ainsi l'assemblée distraite et peu soucieuse de ce discours tant entendu que plus personne ne l'écoutait vraiment - mais néanmoins habituée à cette voix qui constituait la majeure partie du fond sonore de ses soirées festives - décida de...

[Dylav]

Ainsi l'assemblée [...] décida de...

... passer à des distractions plus modernes. Le René mit en marche son téléviseur S**g à écran plat LCD 16/9 de 117 cm, acquis à la FN*C pour la modique somme de 4000 barros, mais garanti 5 ans (il avait pris l'extension de garantie pour 380 barros seulement).

Zézette s'empara de la zapette, et tomba rapidement sur Louis le Funeste, qui gesticulait, toujours égal à lui-même, dans son fameux succès "Le gendarme avait trop d'pèze". Elle décida que c'était bien assez culturel pour un jeudi, et tout le monde prenait position devant l'étrange lucarne, lorsque...

[Phantom-X]

... passer à des distractions plus modernes. Le René mit en marche son téléviseur S**g à écran plat LCD 16/9 de 117 cm, acquis à la FN*C pour la modique somme de 4000 barros, mais garanti 5 ans (il avait pris l'extension de garantie pour 380 barros seulement).

Zézette s'empara de la zapette, et tomba rapidement sur Louis le Funeste, qui gesticulait, toujours égal à lui-même, dans son fameux succès "Le gendarme avait trop d'pèze". Elle décida que c'était bien assez culturel pour un jeudi, et tout le monde prenait position devant l'étrange lucarne, lorsque...

... la publicité arriva. Quelle ne fut leur terreur devant ce court intermède, véritable châtiment télévisuel de Yann le tout-puissant, formidable spam du petit écran, aussi tous s'agenouillèrent devant l'objet habité par la volonté divine, et tous ressentirent un immense soulagement lorsque l'écran revint au "Jean d'Armacintraupaie" (qui rappellons-le est une biographie du célèbre chevalier du XIXème siècle Monsieur le Duc Jean d'Armacintraupaie). Ainsi peu de publicistes savent à quel point la vie des téléspectateurs est entre leurs mains, car pour peu que l'on dispose d'une assemblée suffisamment disparate, déjantée, fanatique et superstitieuse (ça devient de moins en moins rare de nos jours), chacune des publicités aura un impac quasi imprévisible sur ces mystérieuses foules. A la fin du film, tous décidèrent...

[Dylav]

A la fin du film, tous décidèrent...

... de se payer un bain de minuit, l'heure s'y prêtait ! Vous imaginez la cavalcade qui s'ensuivit, vers la mare aux canards. Chacun abandonnait dans sa course folle, qui ses chaussures, qui sa chemise, je n'entre pas dans les détails !

 

Vive et svelte comme elle l'était, et malgré un départ médiocre, Zézette rejoignit rapidement la tête de peloton. Au virage du tas de fumier, elle doubla Cunégonde. Au coin de la grange à fourrage, elle passait en tête en avalant littéralement Vergogne sans vergogne. Les hommes, essoufflés, traînaient largement derrière. La mare aux canards était à elle ! Elle s'apprêtait à y sauter à pieds joints lorsque...

Modifié le 5 mai 2006 par dylav

[Phantom-X]

Elle s'apprêtait à y sauter à pieds joints lorsqu'...

... une faille spatio-temporelle (rien de tel pour sortir d'une routine dans une HALC (histoire à la con)) s'ouvit sous ses sveltes pieds, elle y glissa de façon impromptue, mais à peine fut-elle passée que la faille se refermait, la laissant seule dans ce nouveau temps/monde (comment savoir ? le principe de la faille spatio-temporelle est d'être particulièrement, précisément et logiquement imprévisible) qui n'était autre que...

[Dylav]

[...] seule dans ce nouveau temps/monde [...] qui n'était autre que...

... le miroir parfait de notre monde (à moins que ce ne soit l'inverse, c'est tout le problème avec ces complexes affaires de science-fiction, on s'y perd avant même d'y être entré). Sans le savoir, c'est la porte des étoiles qu'elle avait franchi...

 

Et maintenant elle se retrouvait à la fois gauchère (eh oui, dans le miroir ! Et ce n'est pas forcément simple quand l'on n'est pas prévenu), et dans les bras de Richard Dean Anderson. Ce qui la troubla doublement,

• d'abord parce qu'elle le trouvait fort beau garçon, et qu'elle put très vite constater qu'elle ne lui était pas indifférente non plus !
  
• mais aussi parce que ç'aurait dû être le colonnel O'Neil !
  

Ses craintes se confirmaient, elle venait de débarquer dans le vrai monde. Ainsi, tout ce qu'elle croyait avoir vécu jusqu'à ce jour maudit n'était qu'un empilement de mirages, rêves et autres calembredaines ? Soudain, dans son esprit, le choc était tel que...

Modifié le 5 mai 2006 par dylav

[Phantom-X]

Soudain, dans son esprit, le choc était tel que...

... rien de notable se produisit. Cependant, Richard Dean Anderson, bien plus que pseudo O'Neill et autres gamineries hyperspatiales, se révéla être notre cher ami Mac Gyver. Car rappellons au lecteur amnésique qu'à moins de 10 lignes il est dit que cette dimension est le miroir de la notre. Or, comme tout y est inversé, Richard Mac Gyver y est en réalité un espion capable de transformer de la pâte à modeler en réacteur à fusion chaude - la fusion froide étant dans cette autre dimension d'une simplicité enfantine que même Albein Einstert, l'homme le plus débile que cette dimension n'ait jamais connu, l'ai compris, tandis que la fusion chaude, en notre monde aussi facile que de massacrer 2-3 générations de japonais, y est encore une utopie - donc le susdit personnage est en réalité un espion capable de transformer de la pâte à modeler en réacteur à fusion chaude, qui, pour arrondir ses fins de mois, n'hésite pas à jouer à l'acteur dans une série B tirée d'un navet, 'Golden Gate GG1 : la porte des pommes', son rôle n'étant autre que Jack'O'Dean Neill-Anderson. Donc notre ami Richard Mac Gyver découvrit en les mains de la Zézette une hyper-frite (rappellons que pour lui elle vient d'une autre dimension) qu'elle avait subtilement dissimulé en prévoyance des jours de disette. Aussi décida-t-il de l'utiliser afin de leur construire un jet-ski à propulsion à haute improbabilité*, avec mezzanine et super-marché incorporés. Ainsi purent-ils se rendre à...

 

* Pour les malheureux qui ne connaitraient pas encore, trouvez le moyen de regardez le film 'H2G2 : Le guide galactique' (en anglais 'Hitchhiker Galactic Guide' d'où H2G2) ou encore mieux, de lire les 5 romans originaux signés Douglas Adams et faisant partie de la splendide pentalogie 'Le guide du routard intergalactique'

Modifié le 5 mai 2006 par Phantom-X

[Dylav]

Ainsi purent-ils se rendre à...

... l'autre bout de la Voie Lactée pour fuir les hordes de rats qui avaient juré sa perte. C'est d'ailleurs aussi pour cela qu'il avait usé et abusé de noms d'emprunt, ainsi que du célèbre couteau suisse qui l'avait si souvent tiré d'affaire dans des aventures plutôt aventureuses, disons-le crûment et sans détour.

 

Si le voyage se déroula sans accroc, c'est qu'il avait choisi des routes secondaires. Il faut dire qu'il en avait soupé, des bretelles d'autoroute... Mais Zézette, dans cette histoire, était un peu paumée.

Aparté: d'ailleurs je sais pas vous, mais moi aussi, finalement ! Il est temps qu'un scénariste professionnel,

• dont l'ordinateur régi par Windaube a subi une sournoise attaque extérieure,
  
• consultant un ami particulièrement avisé lui conseillant le site Zebulon.fr,
  
• cliquant par inadvertance sur le bouton forum de la page d'accueil,
  
• jetant par désoeuvrement son dévolu sur le JRAD (pendant que l'antivirus analyse son disque dur),
  
• ouvrant par curiosité le fameux TALC Notre histoire, sans fin,
  

décide de prendre les choses en mains et de virer ces deux rigolos que sont Casper et Hobbes...

Stop ! Attendez, vous rêvez, là, ou bien ? Qui c'est qui a osé écrire ces hautement improbables insanités ?

 

Zézette, donc, était un peu paumée...

[Phantom-X]

Zézette, donc, était un peu paumée...

... et on ne peut guère lui en tenir rigueur. Donc ils arrivèrent au final à l'autre bout de la voie lactée, sur la planète U'Lajay-Mhal'opiay ou vivent les dragons funambules - qui n'ont de dragonesque que le nom, puisqu'il ressemble davantage à une adolescente en survet' rose équipée d'un casque médiéval et de charentaises qu'à un lézard ailé à l'haleine (très) chargée ; et qui de même n'ont de funambule que le nom, puisqu'ils possèdent l'équilibre et la grâce de la baleine tétraplégique échouée sur une plage souillée de pétrole. Or il se trouve que les dragons funambule, possédant un fort instinct grégaire et l'intelligence de l'humain moyen (oulà ça vole bas...), possède le système religieux le plus rigide et le plus fanatique de tout l'univers (et pourtant l'univers c'est quand même vachement grand... D'ailleurs on dit qu'étant donné que l'univers est infini*, le nombre d'étoiles, donc de planètes habitables, est lui aussi infini. Partant de ce principe, si l'on prend une planète au hasard ayant un caractéristique précise, l'on trouvera toujours une autre planète présentant la même carctéristique à un degré supérieur. Et bien, U'Lajay-Mhal'opiay est cette planète ultime) Donc, enguise de bienvenue, et selon les coutumes des lieux, les dragons funambules s'emparèrent des deux galacto-visiteurs et les jetèrent poliment au cachot, histoire d'ensuite venir courtoisement les éxécuter, avant de gentiment s'en débarrasser dans le broyeur d'ordures de la capitale, M'Aytwa-Dlap'Omad. Fort heureusement se trouvait dans la cellule un simple mouchoir en papier, que Richard Mac Gyver utilisa afin de...

 

*infini : machin tellement grand que même la chose la plus grande que l'homme s'imagine incapable d'imaginer est tel le grain de sable comparé à la plage de La Baule.

Modifié le 6 mai 2006 par Phantom-X