[JALC] Un 2ème jeu débile

[Dylav]

Fort heureusement se trouvait dans la cellule un simple mouchoir en papier, que Richard Mac Gyver utilisa...

... afin d'exercer ses talents d'origamaniaque* pour bâtir, en quelques plis sophistiqués, une fusée à quatre étages. Oui, un pour Zézette, qui a tout de même droit à son confort, un pour Angus O'Neill, un pour Jonathan Jack Dean Anderson, et un pour lui-même, Richard MacGyver. Notez que je présume qu'il nous fait une double schizophrénie, celui-là, que la panne n'est pas loin et qu'il va nous falloir l'échanger chez D¤¤ty pour un modèle plus récent et plus performant (on est encore sous période de garantie).

Il ne restait plus qu'à procéder au lancement, au travers du vasistas qui éclairait faiblement leur geôle, trouver discrètement son chemin dans le ciel de M'Aytwa-Dlap'Omad en évitant les tirs des batteries de TALC (Tir A La Charentaise), et finalement s'arracher à l'attraction U'Lajay-Mhal'opiaysque pour tracer une trajectoire optimale dans l'hyper-espace, qui les mènerait directement et triomphalement... dans la cour de ferme du René qui, prévenu de leur arrivée, avait pris le temps d'en dégager un coin, qu'il avait immédiatement et pompeusement baptisé HIGSQLG, ou Héliport Inter Galactique de Saint-Quentin lés Grolabourg !

Le groin en l'air, l'Arsène et sa Cunégonde, chargés de guetter l'arrivée des vialactonautes, découvrirent soudain...

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* origamaniaque : excusez le néologisme*, désignant dans mon esprit* un adepte* compulsif* de l'origami*, mais je crois qu'il est nécessaire de bien préciser les choses, au moment où cette histoire connaît, presque à l'insu de mon plein gré, des développements délicats dont je souhaite que vous compreniez bien toute la subtilité,

• néologisme : c'est quand t'inventes un mot qu'existe même pas, et pourtant les autres ils te comprennent !
  
• esprit : c'est quand j'arrive à penser, autant dire que c'est pas souvent !
  
• adepte : c'est comme un mec qui tombe dans une secte, genre la Scientologie, celle de Tom Cruise et John Travolta, ça craint !
  
• compulsif : c'est quand tu peux pas t'en empêcher, comme l'autre, à côté, qui fume sa s¤¤operie de clope !
  
• origami : c'est les Japonais, ils ont inventé ce mot-là en pliant des cocottes en papier. Remarque, pendant qu'ils font ça, ils font pas de bêtises...
  

Modifié le 6 mai 2006 par dylav

[Phantom-X]

Le groin en l'air, l'Arsène et sa Cunégonde, chargés de guetter l'arrivée des vialactonautes, découvrirent soudain...

... absolument rien, car en effet notre ami Richard-Angus-Jack Dean-Anderson-Mac-Gyver-O'Neill, aussi futile et futé fut-il (à dire à voix haute très vite), n'avait dans sa démence origamiesque pas pris en compte le plafond de la prison. Aussi, quand ils décolèrent, Richard Mac Gyver et lo Zézette vinrent se poser - avec la délicatesse d'un éléphant en furie - contre le sus-dit plafond, au contact duquel la gravité se heurta terriblement à leur existence, avant que 1 seconde et 3 centièmes plus tard ce ne fut au tour du sol de cette même geôle de faire de même. Mac Gyver, perdant mais pas vaincu, s'empara alors du bout de shlagvük sec offert chaleureusement à tous les prisonniers par les joyeux hôtes dragons funambules, et entreprit...

[Dylav]

C'est à cet instant précis que Zézette secoua MacG. Contrecoup des dernières heures de tension qu'il avait vécues, cet imbécile avait en effet sombré, assis aux commandes de la fusée, dans un sommeil réparateur. Heureusement qu'il avait auparavant branché le pilote automatique !

Il lui fallut encore plusieurs secondes pour comprendre qu'il avait fait un mauvais rêve. A travers le hublot latéral, ils découvrirent qu'ils étaient en approche finale. Le René, alerté par les couinements de l'Arsène et de sa Cunégonde, accourait en les saluant de grands gestes désordonnés.

Zézette soupira. Encore une occasion manquée. Elle avait en effet formé d'autres projets pour occuper les quelques heures qu'avait duré la traversée de la galaxie. Mais enfin, pourquoi donc ce boulet s'était-il endormi ? La fusée atterrit en douceur sur ses vérins hydrauliques. Les portes se déverrouillèrent automatiquement, et...

[Phantom-X]

La fusée atterrit en douceur sur ses vérins hydrauliques. Les portes se déverrouillèrent automatiquement, et...

... La Zézette se rua vers son R'né et l'enlaça tendrement. De son côté, le R'né commençait à caresser "l'endroit où le dos ressemble à la lune" (G. Brassens) de la main gauche... Zézette le repoussa alors violament, car si elle ne fut guère surprise de cette attitude cehz le rustre fermier, elle ne put cependant supporter que cet hommage maladroit ne soit fait de la main droite, comme à l'accoutumée. En ce qui concerne eul R'né, il se montrait d'autant plus stupéfait qu'en réalité il n'avait rien changer à ses habitudes, car rappellons aux lecteurs et aux tigres en peluches qu'elle se trouvait toujours dans un univers parallèle, et que nous éviterons des déboires scénaristiques par trop illogique, de fait il est impensable qu'elle soit revenue sur la terre de sa dimension avec une simple fusée en papier, fut-elle construite par Mac Gyver himself. Ainsi donc, en ce monde où la grande majorité des êtres vivants étaient aux yeux de Zézette des situs inversus, le R'né était en tout point son propre miroir quasi parfait, ce qui explique sa monumentale gaffe interdimensionnelle. La Zézette, digérant peu à peu ces informations, décida de...

Modifié le 6 mai 2006 par Phantom-X

[Dylav]

La Zézette, digérant peu à peu ces informations, décida de...

... prendre deux aspirines effervescentes et de se coucher tôt, parce que là, rien à faire, elle était perdue ! Si dans le monde miroir on butait sur un deuxième miroir, que la main droite, qui était devenue la main gauche, se comportait quand même comme une main droite à gauche, elle ne savait vraiment plus à quel sein se vouer, et le mieux était effectivement d'accorder une bonne nuit de repos aux deux ! Et quand je dis les deux, je veux dire les mains et les seins, mais aussi les deux mains, et aussi les deux seins, réciproquement, et vice versa, dans les deux sens !

Zézette prenait donc, avec tout ce petit monde, la direction de sa chambre, lorsque...

[Phantom-X]

Zézette prenait donc, avec tout ce petit monde, la direction de sa chambre, lorsqu'...

... à nouveau une faille spatio-temporelle s'ouvrit sous ses pieds, et la ramena exactement à l'endroit d'où elle était venue, à savoir donc qu'elle atterit dans la mare, mais malheureusement pour elle elle arriva cette fois bonne dernière. Les autres, bien entendu, feignirent en toute mauvaise foi avoir remarqué son absence, car sinon il y aurait eu annulation de la course, alors que le vainqueur n'avait été autre que...

[Dylav]

Alors que le vainqueur n'avait été autre que...

 

... Flavie Flament, la trop charmante animatrice de télévision qui avait, pour cet exploit, bénéficié de la une de couverture du fameux magazine TH (Télé Hebdo) la semaine dernière. MacG en déduisit que leur périple galactique avait duré beaucoup plus longtemps que prévu, et qu'il lui faudrait réviser les hypermoteurs de son engin.

 

Quant à Zézette, son sang ne fit qu'un tour avant de se mettre à bouillir. C'était qui, d'abord, cette roulure qui s'était permise de lui voler la vedette dans sa propre ferme ? Elle empoigna son parapluie dans l'intention de la détruire (comme une autre jolie fleur l'avait fait chez Georges B.).

 

Le René, lui aussi piqué au vif (mais c'était parce qu'elle avait repoussé son pelotage maladroit), eut le malheur de vouloir s'interposer. Que n'avait-il pas tenté là ? Nos deux péronnelles se retournèrent contre lui, ensemble quoique sans concertation, et il aurait passé un bien mauvais quart d'heure sans l'intervention de l'Arsène, qui poussa tout le monde du groin... dans le tas de fumier !

__________

Message perso pour Casper (les autres, vous regardez pas, promis ?) :

J'ignore qu'est-ce qui se passe, mais t'as remarqué qu'on est tout seuls à écrire dans ce TALC depuis un bon moment ?

T'aurais pas mangé de l'ail et oublié de brosser tes dents (passque moi, j'ai pris ma douche, ce matin, et je m'ai bien tout lavé) ?

Je me demande si faudrait pas organiser queuq'chose pour retrouver du sang neuf ? Un concours ?

Ou alors on déclare officiellement que c'est un lieu privé (READ ONLY, genre) ?

Rahhh, j'hésite...

[Arfing]

ups, j'avais pas vu qu'il y avait un 3e opus... mais comme il na pas encore commencé:

 

 

Le René, lui aussi piqué au vif (mais c'était parce qu'elle avait repoussé son pelotage maladroit), eut le malheur de vouloir s'interposer. Que n'avait-il pas tenté là ? Nos deux péronnelles se retournèrent contre lui, ensemble quoique sans concertation, et il aurait passé un bien mauvais quart d'heure sans l'intervention de l'Arsène, qui poussa tout le monde du groin... dans le tas de fumier !

 

***

 

Pendant ce temps, à l'autre de bout de la galaxie, deux petits aliens, petit par la taille, mais grand par leurs sagesses et leurs savoir, tous deux grand-exécuteur de l'horlogeriefissuralospaciotemporelle, s'interrogèrent a coups d'egnimes sur les arcanes de l'aiguille quatrodimensionelle. Soudain, un signal se fit pressant. Les aliens, encore tout concentré sur leurs réflexion, ne purent guère réagir durant la miliseconde qui leur était impartie.

L'aiguille s'emballa. Bientôt des galaxie entières fûrent happés dans un vortex immonde et à la sortie vereuse.

Epparpilliant par la même, les futurs nuages de poussières cosmiques, reconnue chez eux pour leurs propriétés dangereuse: la création de micro débrit, habités par des bactéries souvent quintomembrés. De nombreuse études furent menés à ce sujet, mais aucun ne pût expliquer leur si grande envie d'altérer leur environnement, au point de devoir se réfugier dans les hauteurs de construction hasardeuse.

 

Et c'est ainsi, qu'une météorite déboula tout droit sur le siège de télé hebdo !!

Et qu'une invasion de bot-alien s'amorca !!

 

***

 

Tout ce petit monde se débarassa de ce nausabond engrain, avec une gène difficilement cachable. Et pourtant, Mc giver en avait vu de bien beau, il se rappella notament cet engrais utilisé sur px4x3cacadoie, composé d'humus d'algue moisie, et de cadavres larvés. Il revoyait notament ses petites larves de Matchnikor, étrange insecte dont les propriétées allaient du recyclage, à la toture.

 

L'arsène ricanat d'un grouiiriii grouiiriirii qui n'augura rien de bon... Puisqu'entre deux ricanement, sortit, comme par magie, l'un de ces bot-alien, de la taille d'un poing, de la forme d'un cube, monté sur 8 pattes débutant aux sommets de ses faces.

Modifié le 15 mai 2006 par Arfing

[Dylav]

[note_du_narrateur] Je m'aperçois que j'ai omis de vous relater que la Zézette, contrairement à ce que les premiers développements de son histoire auraient pu vous faire accroire (non, je n'ai pas l'intention de vous parler ici des émouvants changements subis par son corps au moment de la puberté), n'était pas fille unique. De ses parents, elle avait hérité une grande soeur qu'ils avaient malencontreusement prénommée Armelle (enfin, c'est mon avis, que voulez-vous, non pas que je déteste ce prénom, mais l'Armelle n'avait absolument pas une tête d'Armelle).

 

Et l'Armelle, grande fille simple, avait subi plus que suivi de longues années de collège et de lycée qui lui avaient néanmoins permis d'obtenir, au grand soulagement de ses parents, un baccalauréat sans gloire, mais en bonne et due forme. Ayant depuis longtemps acquis la certitude qu'elle se serait fourvoyée en poursuivant des études qui ne parvenaient pas à la rattraper (n'avez-vous pas remarqué, lorsque vous vous coursez autour d'un arbre, que le poursuivant peut devenir le poursuivi alors que, éventuellement, le poursuivi devient le poursuivant et que, pour compliquer les choses, il arrive souvent que ce soit réciproque, et vice versa dans les deux sens), l'Armelle avait trouvé un modeste mais honorable emploi dans le commerce de détail.

 

Disposant désormais de moyens financiers (d'autant plus confortables qu'elle continuait à vivre chez ses parents), elle ne pouvait cependant que s'avouer qu'elle était rongée par l'ennui (la différence d'âge avec sa jeune soeur était trop grande pour qu'elles se découvrent des intérêts communs), et décida de s'offrir des distractions de son âge. Elle fit l'acquisition de quelques fringues branchées au magasin La Halle de la petite ville la plus proche, qu'elle osa enfiler le samedi soir pour s'encanailler aux bals-parquet de la région. Plutôt saine et bien formée, et particulièrement mise en valeur par ses tenues un tantinet affriolantes, elle eut tôt fait d'être remarquée par un grand gaillard placide qui avait tendance à s'embêter ferme dans ce type de soirées où l'entraînait, un peu à son corps défendant, une bande de potes relativement allumés.

 

Lequel doux géant était également un grand timide, qui mit cinq semaines à se décider à aborder la belle plante qui osait lui décocher de discrets sourires lorsqu'elle s'imaginait qu'il ne la regardait pas. Ce fut tout de suite un sage grand amour, qui se conclut naturellement six mois plus tard par un mariage fort réussi dont tout le monde au village se promit qu'on ne l'oublierait pas de sitôt. Moins d'un an plus tard, notre Zézette était tata, et aussitôt désignée marraine d'un adorable petit Ferdinand (ce prénom lui avait été attribué d'autorité par sa grand-mère Suzanne, en souvenir de feu son époux bien-aimé) promis, comme son père Michel, aux durs métiers de l'agriculture. [/note_du_narrateur]

 

Vous excuserez cette parenthèse un peu longue (dont les derniers événements dataient de huit ans déjà), destinée à vous présenter le turbulent galopin dont Zézette avait hérité pour l'été, et dont elle avait quelque mal à se faire obéir.

 

- "Ferdinand, c'est bientôt l'heure du dîner, veux-tu bien ranger tout de suite ces horribles petits jouets qui puent et salissent le carrelage de la cuisine. Et veux-tu bien libérer immédiatement les quatre pauvres poussins qui gigotent dans ce cube de papier, et que l'Arsène épie d'un oeil torve !"

- "Mais, marraine, je jouais à l'invasion des aliens amphibies de Matchnikor..."

- "Pas de mais, tu ranges ton jeu dans sa boîte, tu remets les poussins dans la couveuse, tu files te laver les mains et..."

Modifié le 17 mai 2006 par dylav

[Phantom-X]

- "Pas de mais, tu ranges ton jeu dans sa boîte, tu remets les poussins dans la couveuse, tu files te laver les mains et..."

... tu arrêtes de toujours dévier la conversation vers les mêmes choses, j'en ai assez de tes aliens-en-fibi de Jdordehor. Allez ouste, dans ta chambre avec ton tigre en peluche ! Et tu penseras à bien manger ton essence avant d'aller faire le poirier, sans compter que..."

C'est alors que l'Arsène se réveilla. Comprenant en une seconde que tous les évènements précédents (depuis cette invention de neveu à la Zézette) n'était qu'un mauvais rêve, il entreprit de savoir où il se trouvait. Il ouvrit donc les yeux et vit... rien.

 

[Pause physique]

Expliquons dès à présent à l'intention du placide lecteur combien ces derniers mots sont lourds de sens. Donc au commencement était le Gros Boum (ou big bang comme on dit en Amérique), puis après tout est partie en sucette (enfin, cette interprétation diffère selon les cultures et les religions, mais tous s'accordent à dire que la fin des temps sera quand même un sacré soulagement, d'autant que les hyper-charentaises n'ont pas encore été inventées - je vous laisse méditer). Mais la simple idée de commencement n'implique-t-elle pas un contexte initial dans lequel une chose pourrait se laisser aller jusqu'à commencer ? Ainsi donc nous semble-t-il évident qu'il existe un contexte à l'univers (appellons ça Dieu, Multivers ou Nez, selon vos préférences). Or la nature de cette chose doit obéir à quelques points :

- Il faut que ce soit tellement vachement inimaginable que même George W. Bush s'imaginera pas le trouver en Irak

- Il faut que de cette chose le véritable foutoir qu'est notre univers et tous ses parallèles aient pu y commencer en toute impunité, et même parfois se croiser (contrairement à la définition mathématique de parallèle) en ce que nous désignons des "failles spatio-temporelles", des "emplacements d'armes de destruction massive" ou des "cerveaux de talceurs".

Ainsi donc n'y a t-il qu'un seul concept sachant répondre à ces deux points évidents : rien.

[/Pause physique]

 

De fait nous retrouvons l'Arsène dans ce rien en dehors des cinq dimensions (à savoir les 3 dimensions spatiales, le temps et la dernière dimension, et non des moindres, qui n'est autre que la connerie humaine), bien pris au dépourvu en ce lieu où le simple fait d'être ou de ne pas être lui a été octroyé (sans doute en ces délires d'ailleurs Chat-qui-expire - ou Shakespeare comme on dit en Amérique - y avait-il été confronté, d'où la réponse à sa célèbre question "To be or not to be ?" : Ni l'un ni l'autre. Sans compter qu'à l'époque on imaginait l'univers comme un oeuf, d'où l'expression "On ne fait pas d'Hamlet sans casser des oeufs."), donc l'Arsène, disais-je, décida tant bien que mal de...

Modifié le 19 mai 2006 par Phantom-X