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sein (adénocarcinomes)


CANCER DU SEIN LOCALISE

 

A GENERALITES

 

Epidémiologie

 

Incidence

C’est le cancer le plus fréquent chez les femmes. L’incidence du cancer du sein est de près de 42000 nouveaux cas par an en France. L’incidence par tranche d’âge augmente progressivement à partir de 35 ans, et atteint son maximum à l’âge de 70 ans. Chez les hommes, les cancers du sein représentent moins de 1% des cancers.

Facteurs de risques

 

Anatomo-pathologie

 

Tumeurs épithéliales non infiltrantes :

- carcinome canalaire in situ (CCIS), classé selon son grade et sa forme architecturale prédominante en CCIS micro-papillaire, cribriforme, solide, papillaire, et comédocarcinome

- carcinome lobulaire in situ (CLIS)

 

Tumeurs épithéliales infiltrantes :

- carcinome canalaire micro-infiltrant

- carcinome canalaire infiltrant

- carcinome canalaire infiltrant,
s
an
s
ou avec compo
s
ante intra-canalaire pr
é
dominante (>75%)

- carcinome lobulaire infiltrant

- carcinome mucineux (collo
ï
de)

- carcinome m
é
dullaire

- carcinome tubuleux

- Maladie de Paget du mamelon

Les formes médullaire, mucineux et tubuleux ont un méilleur pronostic [ROSEN 1993], [bONICHON 1987] [FISCHER 1993].

 

Autres tumeurs :

-
S
arcome
s
du
s
ein

- Lymphome
s
du
s
ein

Ces lésions justifie une prise en charge particulière différente des adénocarcinomes mammaires

 

Classification

 

Classification TNM-UICC (version retenue du 1er janvier 2003 ) :

T (Tumeur primitive)

Tx Détermination de la tumeur primitive impossible

T0 Pas de signe de tumeur primitive

Tis Carcinome in situ :

Ti
s
(DCI
S
) : Carcinome canalaire in
s
itu

Ti
s
(LCI
S
) : Carcinome lobulaire in
s
itu

Ti
s
(Paget) : Maladie de Paget du mamelon
s
an
s
tumeur d
é
celable

Note : une maladie de Paget avec tumeur décelable est à classer en fonction de la taille de la tumeur

T1 : Tumeur < 2 cm dans sa plus grande dimension

- T1mic : Micro inva
s
ion < 0,1 cm dan
s
s
a plu
s
grande dimen
s
ion

Note : La Micro inva
s
ion e
s
t une exten
s
ion de
s
cellule
s
canc
é
reu
s
e
s
, au-del
à
de la membrane ba
s
ale
s
an
s
d
é
pa
s
s
er 0,1 cm. Quand plu
s
ieur
s
s
ite
s
de micro inva
s
ion exi
s
tent, le plu
s
important e
s
t pri
s
en compte pour cla
s
s
er la micro-inva
s
ion (ne pa
s
prendre en compte la
s
omme de
s
s
ite
s
). La pr
é
s
ence de multiple
s
s
ite
s
de micro-inva
s
ion doit
ê
tre not
é
e

- T1a : 0,1 cm < T < 0,5 cm dan
s
s
a plu
s
grande dimen
s
ion

- T1b : 0,5 cm < T < 1 cm dan
s
s
a plu
s
grande dimen
s
ion

- T1c : 1 cm < T < 2 cm dan
s
s
a plu
s
grande dimen
s
ion

 

T2 Tumeur 2 cm < T < 5 cm dans sa plus grande dimension

 

T3 Tumeur > 5 cm dans sa plus grande dimension

 

T4 Tumeur de toute taille avec extension directe à la paroi thoracique (a) et/ou à la peau (b)

- T4a : exten
s
ion
à
la paroi thoracique

Note : la paroi thoracique comprend le
s
c
ô
te
s
, le
s
mu
s
cle
s
interco
s
taux et grand dentel
é
, mai
s
ne comprend pa
s
le mu
s
cle pectoral.

- T4b : oed
è
me (y compri
s
la
«
peau d
orange
»
), ou ulc
é
ration du
s
ein, ou nodule
s
de perm
é
ation cutan
é
s
limit
é
s
au m
ê
me
s
ein.

- T4c :
à
la foi
s
4a et 4b

- T4d : carcinome inflammatoire

Note : le carcinome inflammatoire du sein est caractérisé par une induration cutanée diffuse, daspect charnu, à bords érysipéloïdes, habituellement sans tumeur palpable sous-jacente. Si la biopsie de la peau est négative et sil ny a pas de cancer primitif localisé, mesurable, un carcinome inflammatoire clinique (T4d) est classé pTX sur le plan histopathologique.

 

Pour la classification pT, la taille de la tumeur est fondée sur la composante invasive. S’il y a un important contingent d’in situ (de 4 centimètres par exemple) et une petite composante invasive (de 0,5 centimètre par exemple), la tumeur sera codée pT1a.

Une dépression cutanée, la rétraction du mamelon ou toute autre modification des téguments, à l’exception de celles retenues pour la catégorie T4, peuvent exister avec T1, T2 ou T3 sans influer sur le classement.

 

N (Adénopathies régionales)

Nx Appréciation impossible de l’atteinte ganglionnaire (du fait, par exemple, d’une exérèse antérieure)

N0 Absence de signe d’envahissement ganglionnaire régional

N1 Ganglions axillaires homo latéraux mobiles

N2 Ganglions axillaires homo latéraux fixés entre eux ou à d’autres structures, ou présence clinique d’adénopathies mammaires internes en l’absence d’adénopathies cliniques axillaires

N2a :
Ganglion
s
axillaire
s
homo lat
é
raux fix
é
s

N2b :
Ganglion
s
mammaire
s
interne
s
homo lat
é
raux cliniquement apparent
s
s
an
s
ad
é
nopathie
s
axillaire
s
clinique
s

N3 Ganglions sous claviculaires homo latéraux ou mammaires internes avec la présence dadénopathies axillaires ou ganglions sus claviculaires présents (avec ou sans la présence de ganglions axillaires ou mammaires internes)

N3a : ganglion
s
s
ou
s
claviculaire
s
et axillaire
s

N3b : ganglion
s
mammaire
s
interne
s
avec ganglion
s
axillaire
s

N3c : ganglion
s
s
u
s
claviculaire
s

pN : Adénopathies régionales (étude anatomopathologique)

pN0 : Absence de signe d’envahissement ganglionnaire régional histologiques, absence d’études supplémentaires pour la recherche de cellules isolées

pN0 (i-) : Absence de signe d’envahissement ganglionnaire régional histologiques, étude négative en immunohistochimie

pN0 (i+) : Absence de signe d’envahissement ganglionnaire régional histologiques, étude positive en immunohistochimie, envahissement < 0.2mm

pN0 (mol-) : Absence de signe d’envahissement ganglionnaire régional histologiques, étude moléculaire négative (RT-PCR)

pN0 (mol+) : absence de signe d’envahissement ganglionnaire régional histologiques, étude moléculaire positive (RT-PCR)

pN1mi : Micro métastases (entre 0.2 et 2 mm)

pN1 : Métastases ganglionnaire axillaire dans un à trois ganglions et/ou mammaire interne avec un envahissement microscopique repéré par la technique du ganglion sentinelle mais non cliniquement

pN1a Métastases dans un à trois ganglions axillaires

pN1b Métastases ganglionnaires mammaires interne microscopiques repérées par la technique du ganglion sentinelle mais non suspectées cliniquement

pN1c : Métastases ganglionnaire axillaire dans un à trois ganglions et métastase mammaire interne avec un envahissement microscopique repéré par la technique du ganglion sentinelle mais non cliniquement

pN2 : Métastases ganglionnaire axillaire dans quatre à neuf ganglions ou présence clinique d’adénopathies mammaires internes en l’absence d’adénopathies cliniques axillaires

pN2a : Métastases ganglionnaires axillaires dans 4 à 9 ganglions (au moins un envahissement > 2 mm)

pN2b : Métastases ganglionnaires mammaires internes cliniques en l’absence d’envahissement axillaire

pN3 : Métastases ganglionnaires axillaires touchant au moins 10 ganglions, ou envahissement sous claviculaire, ou envahissement mammaire interne et axillaire concomitant, ou envahissement axillaire touchant plus de 3 ganglions avec présence de micro métastases mammaires internes détectées par la technique du ganglion sentinelle (pas d’envahissement clinique mammaire interne) ou ganglion supra claviculaire envahie.

pN3a : Envahissement ganglionnaire axillaire touchant au moins 10 ganglions (avec un envahissement < 2mm au minimum) ou métastase ganglionnaire sous claviculaire

pN3b : Métastase ganglionnaire mammaire interne cliniquement visible avec envahissement au moins d’un ganglion axillaire, ou au moins dans trois ganglions axillaires avec envahissement micro métastatique mammaire interne repéré par la technique du ganglion sentinelle mais non apparent cliniquement

pN3c : Métastases ganglionnaires sus claviculaires homo latérales

 

M (Métastases à distance)

Mx : Détermination impossible de l’extension métastatique

M0 : Absence de métastases à distance

M1 : Présence de métastases à distance

 

Groupement par stades

Stade I : T1 N0 M0

Stade II :

IIA : T1 N1 M0

IIB : T2 N0 M0, T2 N1 M0, T3 N0 M0

Stade III :

IIIA : T3 N1 M0, T1-3 N2 M0

IIIB T4 N0-3 M0, T1-4 N3 M0

Stade IV : M1

 

 

Facteurs pronostics

En cas de maladie non métastatique, la survie sans récidive et la survie globale dépendantes de nombreux facteurs dont les principaux sont :

- lage au moment du diagnostic

- la taille tumorale

- lenvahissement ganglionnaire histologique et son degré (nombre de ganglions)

- le grade tumorale (selon la classification de Scarff Bloom et richardson et/ou Elston et Ellis)

- la positivé des récepteurs hormonaux (RH) (œstrogènes et/ou progestérone) sur la composante invasive de la tumeur

- le statut HER2

 

Ces paramètres sont ceux à connaître donc au minimum avant de poser l’indication d’un traitement adjuvant du cancer du sein. D’autres paramètres sont en cours d’évaluation (uPA ; PAI…). Leur recherche systémique en phase non métastatique n’est pas retenue dans les conclusions de conférences de consensus et de recommandations nationales et internationales (NIH ; St Gallen et EORTC, SOR, Recommandations de St Paul de Vence).

 

Le pronostic précis dépend donc en situation non métastatique de l’ensemble de ces paramètres. Il est concernant la survie sans récidive à 10 ans situé en moyenne entre 70% et 80% pour l’ensemble de la population N- et entre 20% et 60% pour l’ensemble de la population N+. Une évaluation plus précise peut être obtenue après utilisation d’un logiciel informatique intégrant ces paramètres comme « adjuvantonline ». ( http://www.adjuvantonline.com )

 

METHODES THERAPEUTIQUES

 

La chirurgie

[/indent] Chirurgie radicale :

Ma
s
tectomie radicale
s
elon Patey
: ex
é
r
è
s
e de toute la glande mammaire, en con
s
ervant le
s
mu
s
cle
s
pectoraux.

Chirurgie conservatrice :

-
tumorectomie
é
largie
(ex
é
r
è
s
e de la tumeur et de 1
à
2 cm de ti
s
s
u avoi
s
inant)

-
quadrantectomie
(ex
é
r
è
s
e de tout un quadrant, y compri
s
le
s
canaux galactophore
s
s
itu
é
s
entre la tumeur et le mamelon). L'inci
s
ion directe en regard de la tumeur permet une ex
é
r
è
s
e compl
è
te et de
s
recoupe
s
en toute
s
é
curit
é
. Le chirurgien doit rep
é
rer la tumeur dan
s
le
s
troi
s
dimen
s
ion
s
de l'e
s
pace, ce qui permet de d
é
terminer o
ù
doit porter la r
é
s
ection compl
é
mentaire en ca
s
d'atteinte de
s
berge
s
. Une
marge de
s
é
curit
é
d
au moin
s
1 mm
doit
ê
tre obtenue pour la compo
s
ante inva
s
ive. Quand le
s
marge
s
s
ont envahie
s
, une repri
s
e ou,
s
i elle e
s
t impo
s
s
ible (l
é
s
ion > 3cm et/ou multifocale et/ou atteinte r
é
tromamelonnaire), une ma
s
tectomie
s
'impo
s
e.

 

Indication
s
de la chirurgie

 

Contre indication
à
une chirurgie premi
è
re

le
s
é
l
é
ment
s
s
uivant
s
contre-indiquent une chirurgie premi
è
re :

-exten
s
ion profonde au plan mu
s
culaire (T4a)

-atteinte cutan
é
e (T4b)

-
s
igne
s
inflammatoire
s
(T4d)

- ad
é
nopathie
s
fix
é
e
s
(N2)

 

De plu
s
le
s
patiente
s
dont la taille de la tumeur contre indique une tumorectomie peuvent b
é
n
é
ficier d'une chimioth
é
rapie premi
è
re afin de pouvoir profiter dan
s
un
s
econd temp
s
d'une chirurgie con
s
ervatrice. La l
é
s
ion initiale ne doit
ê
tre ni r
é
tromamelonnaire ni multiple ni multifocale.

 

Indication
s
d'un traitement con
s
ervateur :

Un traitement con
s
ervateur d'embl
é
e e
s
t envi
s
ageable
s
i tou
s
le
s
é
l
é
ment
s
s
uivant
s
s
ont r
é
uni
s
:

- tumeur < 3 cm (en fonction de la taille du
s
ein et de du r
é
s
ultat e
s
th
é
tique attendu)

- l
é
s
ion non r
é
tromamelonnaire

- l
é
s
ion
s
non multiple ni multifocale
s
.

-
s
ouhait de la patiente

Indication d'un traitement radical

Indication
s
: tou
s
le
s
ca
s
o
ù
un traitement con
s
ervateur e
s
t impo
s
s
ible chez une patiente qui ne le
s
ouhaite pa
s
, et en particulier celui d'une tumeur multifocale (au moin
s
2 foyer
s
non
s
itu
é
s
dan
s
le m
ê
me quadrant du
s
ein, quelle que
s
oit leur taille), une tumeur inflammatoire, ou qui atteint la plaque r
é
tromamelonnaire.

 

 

c. Exploration ganglionnaire axillaire :

Elle doit
ê
tre
s
y
s
t
é
matique.

Le curage axillaire cla
s
s
ique
re
s
te la m
é
thode de r
é
f
é
rence pour toute l
é
s
ion de plu
s
de 2cm, ou avec une atteinte ganglionnaire clinique, ou apr
è
s
chimioth
é
rapie n
é
oadjuvante : il doit emporter le
s
ganglion
s
de niveau I (en de
s
s
ou
s
du tendon du petit pectoral) et de niveau II (ganglion
s
s
itu
é
s
derri
è
re le tendon du petit pectoral), et doit comporter au minimum 10 ganglion
s
(6 admi
s
dan
s
certain
s
e
s
s
ai
s
th
é
rapeutique
s
).

La d
é
tection du ganglion
s
entinelle
e
s
t une technique valid
é
e dont l
indication porte uniquement
s
ur le
s
tumeur
s
de moin
s
de 2 cm,
s
an
s
atteinte ganglionnaire clinique ou radiologique
s
u
s
pect
é
e et
s
an
s
traitement m
é
dical anticanc
é
reux
s
y
s
t
é
mique pr
é
alable. Cette technique doit
ê
tre r
é
ali
s
é
e par un chirurgien ayant appri
s
et valid
é
e
s
a propre maitri
s
e de la technique, doit comporter id
é
alement une double d
é
tection du ganglion
s
entinelle au bleu et par m
é
thode i
s
otopique et doit faire pratiquer une recherche de micro m
é
ta
s
ta
s
e
s
s
ur le ou le
s
ganglion
s
s
entinelle
s
pr
é
lev
é
s
en coloration cla
s
s
ique et en immunohi
s
tochimie. En ca
s
de po
s
itivit
é
du ou de
s
ganglion
s
s
entinelle
s
, la repri
s
e chirurgicale avec r
é
ali
s
ation d
un curage e
s
t
s
y
s
t
é
matiquement indiqu
é
e en dehor
s
d
indication
s
particuli
è
re
s
é
manant d
un e
s
s
ai th
é
rapeutique auquel la patiente aurait accept
é
e de participer.

 

2. La radioth
é
rapie :

a. Energie-do
s
e-fractionnement

- Energie : typiquement de
s
photon
s
X de l'acc
é
l
é
rateur lin
é
aire, de 6
à
8 MeV

-
S
é
ance
s
de 2
à
2,5 Gy par jour (tou
s
le
s
fai
s
ceaux trait
é
s
le m
ê
me jour)

- Do
s
e totale : 45-50 Gy, pre
s
crite
s
elon ICRU au point de r
é
f
é
rence

 

b. Volume
s
cible
s
(
s
elon indication
s
)

-
s
ein en totalit
é
, pui
s
compl
é
ment de 10-15 Gy dan
s
le volume tumoral initial par photon
s
,
é
lectron
s
ou curieth
é
rapie, re
s
pectivement 25
à
30 Gy dan
s
la tumeur primitive quand elle e
s
t re
s
t
é
e en place

- paroi thoracique, et parfoi
s
compl
é
ment de 10 Gy par de
s
é
lectron
s
s
ur la cicatrice

- aire
s
ganglionnaire
s
s
u
s
- et
s
ou
s
claviculaire
s
; et chaine mammaire interne le ca
s
é
ch
é
ant

 

la radioth
é
rapie du creux axillaire n'e
s
t plu
s
recommand
é
e de fa
ç
on
s
y
s
t
é
matique compte tenu de
s
a morbidit
é
. Elle peut etre r
é
s
erv
é
e de fa
ç
on con
s
en
s
uelle (
S
t paul 2005) :

aux patiente
s
qui n'ont pa
s
b
é
n
é
fici
é
d'un curage axillaire optimal (moin
s
de 5 ganglion
s
pr
é
lev
é
s
) ;

aux patiente
s
dont l'
é
tat fait craindre un toxicit
é
exce
s
s
ive du curage axillaire et dont le r
é
s
ultat
s
de celui ci ne modifierait pa
s
par pri
s
e en charge.

 

 

Radioth
é
rapie du
s
ein (+/- compl
é
ment de do
s
e
s
ur le lit tumoral) apr
è
s
traitement con
s
ervateur.

Radioth
é
rapie de la paroi thoracique apr
è
s
ma
s
tectomie en ca
s
de tumeur > 4cm

Radioth
é
rapie de
s
aire
s
ganglionnaire
s
:

N-: radioth
é
rapie de la cha
î
ne mammaire interne en ca
s
de tumeur centrale et/ou interne

N+:
s
i envahi
s
s
ement ganglionnaire axillaire (> 3 ganglion
s
envahi
s
) : radioth
é
rapie de
s
aire
s
s
u
s
- et
s
ou
s
-claviculaire et de la cha
î
ne mammaire interne et du creux axillaire

La radioth
é
rapie
s
era r
é
ali
s
é
e :

s
oit apr
è
s
la chimioth
é
rapie,

s
oit apr
è
s
la chirurgie en l'ab
s
ence de chimioth
é
rapie.

 

 

La chimioth
é
rapie

Protocole
s
de chimioth
é
rapie applicable
s
en
s
ituation adjuvante

Le
s
protocole
s
actuellement applicable
s
en
s
ituation adjuvante
s
ont le
s
s
uivant
s

Avec anthracycline :

FAC

FEC 100 (5FU 500 mg/m
²
et epirubicine 100 mg/m
²
avec cyclopho
s
phamide 500 mg/m
²
toute
s
le
s
troi
s
s
emaine
s
)

AC 60 (doxorubicine 60 mg/m
²
et cyclopho
s
phamide 600 mg/m
²
toute
s
le
s
troi
s
s
emaine
s
)

Avec taxane
s
:

Paclitaxel ou Paclitaxel-cyclopho
s
famide

Docetaxel (100 mg/m
²
toute
s
le
s
troi
s
s
emaine
s
) ou docetaxel-cyclopho
s
famide

Avec taxane
s
et anthracycline
s

TAC docetaxel (75 mg/m
²
), doxorubicine (50 mg/m
²
) et cyclophop
s
hamide (500 mg/m
²
)

 

Impact de la chimioth
é
rapie adjuvante

Il e
s
t
é
tabli qu
une chimioth
é
rapie adjuvante r
é
duit le
s
ri
s
que
s
de rechute et de d
é
c
è
s
. La r
é
duction du ri
s
que de d
é
c
è
s
e
s
t de
27% pour le
s
patiente
s
de moin
s
de 50 an
s
et de
11% pour celle
s
de 50-70 an
s
. La r
é
duction du ri
s
que e
s
t proportionnellement
é
quivalente pour le
s
patiente
s
N- et N+,
s
a valeur ab
s
olue e
s
t plu
s
importante en ca
s
d
envahi
s
s
ement ganglionnaire. Pour le
s
femme
s
de moin
s
de 50 an
s
, le gain ab
s
olu en
s
urvie globale
à
10 an
s
e
s
t de 7% pour le
s
patiente
s
N- (78 contre 71%) et de 11% pour le
s
patiente
s
N+ (53% contre 42%). Pour le
s
femme
s
de 50-70 an
s
ce gain e
s
t
s
eulement de 2% pour le
s
patiente
s
N- (69 contre 67%) et de 3% pour le
s
patiente
s
N+ (49% contre 46%).

En ce qui concerne la nature de la chimioth
é
rapie, il n'y a pa
s
de diff
é
rence entre le
s
traitement
s
court
s
(de 4
à
6 cycle
s
) et le
s
traitement
s
prolong
é
s
(m
é
diane 16 moi
s
).

 

Indication d'une chimioth
é
rapie adjuvante

patiente
s
avec atteinte ganglionnaire hi
s
tologiquement prouv
é
e(pN+)

Le principal facteur prono
s
tique utili
s
é
pour l
indication d
un traitement adjuvant par chimioth
é
rapie re
s
te donc l
atteinte ganglionnaire axillaire. L
indication de chimioth
é
rapie peut-
ê
tre con
s
id
é
r
é
e comme
s
y
s
t
é
matique pour toute
s
le
s
patiente
s
avec une atteinte ganglionnaire hi
s
tologiquement prouv
é
e.

S
ix cycle
s
de chimioth
é
rapie au minimum et maximum 8
s
elon un
s
ch
é
ma
s
é
quentiel comportant pour la premi
è
re moiti
é
(3 ou 4 cycle
s
) AC ou FEC 100 et pour la
s
econde moiti
é
3 ou 4 cycle
s
de docetaxel ou du paclitaxel dont le
s
modalit
é
s
optimale
s
d
admini
s
tration re
s
tent
à
d
é
finir.

Un
s
ch
é
ma concomitant comportant 6 cycle
s
de l
a
s
s
ociation TAC e
s
t po
s
s
ible au vue de
s
r
é
s
ultat
s
de l
é
tude BCIRG 001.

 

 

Pour le
s
patiente
s
s
an
s
atteinte ganglionnaire hi
s
tologiquement prouv
é
e (N-)

M
ê
me
s
il exi
s
te un b
é
n
é
fice th
é
orique du traitement adjuvant notamment par anthracycline
s
, ce
s
ont le
s
donn
é
e
s
de
s
m
é
ta analy
s
e
s
et le
s
recommandation
s
d
expert
s
et de
s
conf
é
rence
s
de con
s
en
s
u
s
(
S
OR, NIH,
S
t Gallen,
S
t Paul de Vence) qui
s
ont la plupart du temp
s
s
uivie
s
. La limite d
age concernant la chimioth
é
rapie n
exi
s
te pa
s
m
ê
me
s
i le
s
donn
é
e
s
de la derni
è
re m
é
ta analy
s
e d
Oxford de l
EBCTCG repo
s
ent
s
ur de
s
e
s
s
ai
s
ayant inclu
s
pour la grande majorit
é
de
s
patiente
s
ju
s
qu
à
65 an
s
. Actuellement la plupart de
s
e
s
s
ai
s
adjuvant
s
(en dehor
s
de
s
protocole
s
de chimioth
é
rapie
s
inten
s
ive
s
)
s
adre
s
s
ent
à
de
s
population
s
de patiente
s
allant ju
s
qu
à
70 an
s
voir plu
s
.

Cancer
s
s
an
s
envahi
s
s
ement ganglionnaire

S
ont retenue
s
comme de
s
indication
s
de chimioth
é
rapie adjuvante malgr
é
l
ab
s
ence d
envahi
s
s
ement ganglionnaire, le
s
patiente
s
ayant
é
t
é
op
é
r
é
e
s
d
un cancer RH-, et/ou de grade
S
BR III et/ou d
au moin
s
2 cm ,et/ou
â
g
é
e de moin
s
de 35 an
s
.

S
ont retenue
s
comme de
s
indication
s
de traitement antihormonal adjuvant exclu
s
if, le
s
patiente
s
de plu
s
de 35 an
s
ayant
é
t
é
op
é
r
é
e
s
d
un cancer RH+, et de grade
S
BRI et de taille inf
é
rieur
à
2 cm

Le
s
patiente
s
op
é
r
é
e
s
de cancer
s
ayant de
s
caract
é
ri
s
tique
s
interm
é
diaire
s
ont une indication de chimioth
é
rapie
à
l
appr
é
ciation du canc
é
rologue en
s
achant que le
s
principaux facteur
s
pr
é
dictif
s
de chimio
s
en
s
ibilit
é
reconnue
s
s
ont :

- une prolif
é
ration
é
lev
é
e (approch
é
par l
index mitotique, la pha
s
e
S
ou le
K
i67)

- une
s
urexpre
s
s
ion de HER2

 

Chimioth
é
rapie hor
s
protocole :

En ce qui concerne le
s
patiente
s
RH-, la chimioth
é
rapie optimale
s
i elle e
s
t indiqu
é
e doit comport
é
e une anthracycline. Il
s
agit de 6 cycle
s
AC 60 (doxorubicine 60 mg/m
²
et cyclopho
s
phamide 600 mg/m
²
toute
s
le
s
troi
s
s
emaine
s
) ou 6 cycle
s
de FEC 100 (5FU 500 mg/m
²
et epirubicine 100 mg/m
²
avec cyclopho
s
phamide 500 mg/m
²
toute
s
le
s
troi
s
s
emaine
s
).

L
utili
s
ation du tra
s
tuzumab pour une p
é
riode de un an minimum e
s
t recommand
é
e pour le
s
patiente
s
ayant une
s
urexpre
s
s
ion de HER2.

Chimioth
é
rapie premi
è
re (n
é
o-adjuvante)

Une chimioth
é
rapie premi
è
re pr
é
c
è
de l'intervention chirurgicale, con
s
ervatrice ou radicale,
s
ur le
s
ein, dan
s
la me
s
ure o
ù
celle-ci e
s
t alor
s
po
s
s
ible. Ce traitement doit toujour
s
ê
tre d
é
but
é
apr
è
s
r
é
ali
s
ation de pr
é
l
è
vement
s
anatomopathologique
s
(biop
s
ie
s
) afin de faire la preuve du cancer et de pr
é
ci
s
er
s
e
s
caract
é
ri
s
tique
s
biologique
s
dont notamment le
s
facteur
s
prono
s
tique
s
et pr
é
dictif
s
de r
é
pon
s
e aux traitement
s
. Il n
exi
s
te pa
s
d
indication valid
é
e
à
une exploration
s
y
s
t
é
matique de
s
aire
s
ganglionnaire
s
axillaire
s
avant traitement m
é
dical premier.Le protocole e
s
t un protocole au minimum identique
à
celui du protocole adjuvant (poly chimioth
é
rapie
à
ba
s
e d
anthracycline de type FEC100 ou AC60). Le nombre de cure
s
doit
ê
tre au minimum de 6 (id
é
alement toute
s
en pr
é
op
é
ratoire afin d
é
valuer la r
é
pon
s
e hi
s
tologique au traitement premier).

De nombreux r
é
s
ultat
s
d
e
s
s
ai
s
publi
é
s
ou pr
é
s
ent
é
s
en congr
è
s
s
ugg
è
re la
s
up
é
riorit
é
de
s
s
ch
é
ma
s
s
é
quentiel
s
avec anthracycline
s
et taxane
s
en ce qui concerne le taux de r
é
pon
s
e compl
è
te hi
s
tologique,
s
ugg
é
rant donc qu
un
s
ch
é
ma optimal pour l
in
s
tant pourrait
ê
tre 4 cycle
s
d
AC60
s
uivi de 4 cycle
s
de docetaxel (100 mg/m2 toute
s
le
s
3
s
emaine
s
) ou de 12 cycle
s
de paclitaxel (80 mg/m
²
hebdomadaire). Ce
s
s
ch
é
ma
s
s
ont connu
s
mai
s
non compl
è
tement valid
é
s
par la communaut
é
, expliquant qu
il faille privil
é
gier la participation
à
de
s
protocole
s
de recherche clinique.

 

 

Th
é
rapie cibl
é
e

Le tra
s
tuzumab a l'AMM dan
s
le cancer du
s
ein adjuvant

"tra
s
tuzumab e
s
t indiqu
é
en traitement adjuvant du cancer du
s
ein avec
s
urexpre
s
s
ion tumorale de HER2, apr
è
s
chirurgie, chimioth
é
rapie (n
é
oadjuvante ou adjuvante) et radioth
é
rapie (
s
i indiqu
é
e). tra
s
tuzumab ne doit
ê
tre utili
s
é
que chez le
s
patient
s
dont le
s
tumeur
s
pr
é
s
entent
s
oit une
s
urexpre
s
s
ion de HER2,
s
oit une amplification du g
è
ne HER2 d
é
termin
é
e par une m
é
thode pr
é
ci
s
e et valid
é
e.

 

Le
s
traitement
s
anti hormonaux.

 

g
é
n
é
ralit
é
s

L'hormonoth
é
rapie n
e
s
t formellement indiqu
é
qu
en pr
é
s
ence d
un facteur pr
é
dictif de
s
en
s
ibilit
é
aux th
é
rapeutique
s
anti hormonale
s
que
s
ont la pr
é
s
ence de r
é
cepteur
s
hormonaux aux
œ
s
trog
è
ne
s
et/o
ù
à
la proge
s
t
é
rone (
>10% en d
é
tection immunohi
s
tochimique
).

Le b
é
n
é
fice de ce type de traitement e
s
t directement proportionnel au niveau d
expre
s
s
ion de ce
s
r
é
cepteur
s
, inver
s
ement proportionnel
à
l
age de la patiente et plu
s
important pour la po
s
itivit
é
de
s
r
é
cepteur
s
à
la proge
s
t
é
rone (rarement po
s
itif
s
de fa
ç
on i
s
ol
é
e).

 

Traitement
s
di
s
ponible
s

S
uppre
s
s
ion ovarienne :

chirurgicale, par laparotomie ou coelio
s
copie

radique, en r
é
ali
s
ant 12
à
16 Gray en 4
à
8 fraction
s
s
ur un petit pelvi
s
, apr
è
s
avoir rep
é
r
é
la po
s
ition de
s
ovaire
s
par
é
chographie;

m
é
dicale, en utili
s
ant le
s
agoni
s
te
s
de la LH-RH

  • LEUPTORELINE
    Enantone LP 3.75 mg
    / 4
    s
    em

  • GO
    S
    ERELINE
    Zoladex 3.6 mg
    / 4
    s
    em

Note : decapeptyl n'a pa
s
AMM dan
s
le cancer du
s
ein

 

TAMOXIFENE 20 mg/j

M
é
cani
s
me : antioe
s
trog
è
ne (antagoni
s
te r
é
cepteur
s
oe
s
tradiol)

Pr
é
caution : faire examen endom
è
tre 1/an, contr
ô
ler fonction h
é
patique et triglyc
é
ride
s
, do
s
er oe
s
tradiol pla
s
matique et ajouter LHRH
s
i augment
é
, contraception efficace (t
é
ratog
è
ne).

LETROZOLE 2.5 mg/j
Femara

AMM adjuvant pendant 5 an
s
; apr
è
s
5 an
s
de TAM pendant deux a troi
s
an
s

M
é
cani
s
me : Inhibiteur
s
de l'aromata
s
e
s
non
s
t
é
ro
ï
dienne
s

Pr
é
caution : den
s
it
é
o
s
s
eu
s
e, dy
s
lipid
é
mie

ANA
S
TROZOLE 1
mg Arimidex

AMM adjuvant pendant 5 an
s
; apr
è
s
deux
à
troi
s
an
s
de TAM pendant 5 an
s
au total

M
é
cani
s
me : Inhibiteur
s
de l'aromata
s
e
s
non
s
t
é
ro
ï
dienne
s

Pr
é
caution : den
s
it
é
o
s
s
eu
s
e, dy
s
lipid
é
mie

EXEME
S
TANE 25 mg
Aroma
s
ine

M
é
cani
s
me : inhibiteur de l'aromata
s
e
s
tr
é
ro
ï
dien

AMM : apr
è
s
deux
à
troi
s
an
s
de TAM pendant 5 an
s
au total.

 

L
indication de
s
traitement
s
anti hormonaux e
s
t
s
y
s
t
é
matique en
s
ituation adjuvante pour une dur
é
e minimale de 5 an
s
minimum en ca
s
de po
s
itivit
é
de
s
r
é
cepteur
s
hormonaux
s
ur la l
é
s
ion.

 

 

TAMOXIFENE

Le b
é
n
é
fice obtenu avec le tamoxif
è
ne augmente avec le taux de r
é
cepteur
s
hormonaux
s
ur la tumeur et avec la dur
é
e du traitement. La r
é
duction du ri
s
que e
s
t proportionnellement
é
quivalente dan
s
le
s
cancer
s
N- et N+, mai
s
elle e
s
t plu
s
importante en ca
s
d
envahi
s
s
ement ganglionnaire. De plu
s
le tamoxif
è
ne permet la r
é
duction de 50% du ri
s
que de cancer du
s
ein controlat
é
ral. En revanche il augmente d
un facteur 2
à
4 le ri
s
que de cancer de l
endom
è
tre par rapport
à
une population contr
ô
le. De
s
argument
s
pr
é
clinique
s
fort
s
et clinique
s
indirecte
s
é
voquent une
r
é
s
i
s
tance plu
s
marqu
é
au tamoxif
è
ne de
s
l
é
s
ion
s
r
é
cepteur
s
hormonaux po
s
itif
s
et hyper exprimant HER2
amenant
à
envi
s
ager l
utili
s
ation pr
é
f
é
rentielle de
s
antiaromata
s
e
s
m
ê
me en
s
ituation adjuvante pour le
s
patiente
s
m
é
nopau
s
é
e
s
ayant de
s
tumeur
s
avec le
s
caract
é
ri
s
tique
s
pr
é
c
é
demment
é
nonc
é
e
s
.

 

INHIBITEUR
S
DE L'AROMATA
S
E

Le b
é
n
é
fice concernant la
s
urvie
s
an
s
r
é
cidive et la diminution du nombre de cancer
s
du
s
ein controlat
é
ral e
s
t
s
up
é
rieure avec le
s
inhibiteur
s
d
aromata
s
e
s
par rapport au tamoxif
è
ne
s
ur le
s
donn
é
e
s
r
é
cente
s
d
e
s
s
ai
s
adjuvant (ATAC, BIG, IE
S
, ARNO, ABC
S
G, MA17, ITA
).

BIG :
s
uperiorit
é
du FEMARA
s
ur TAM en
s
urvie
s
an
s
r
é
cidive
à
5 an
s

ATAC :
s
uperiorit
é
de l'ana
s
trozole
s
ur le tamoxif
è
ne en
s
urvie
s
an
s
r
é
cidive
à
5 an
s

ITA : interet de remplacer tamoxif
è
ne par ana
s
trozole apr
è
s
deux
à
troi
s
an
s

PAC
S
02 : int
é
ret de remplacer le tamoxif
è
ne par ex
é
me
s
tane apr
è
s
deux
à
troi
s
an
s

MA17 : int
é
ret du l
é
trozole apr
è
s
cinq an
s
de tamoxif
è
ne chez le
s
patiente
s
m
é
nopau
s
é
e
s

 

TRAITEMENT
S
EQUENTIEL

Lor
s
que l
on compare la pour
s
uite du tamoxif
è
ne
apr
è
s
une expo
s
ition de 2
à
3
an
s
ou
s
on remplacement par un inhibiteur de l
aromata
s
e, ce
s
dernier
s
s
ont encore
s
up
é
rieur
s
en ce qui concerne la
s
urvie
s
an
s
r
é
cidive (exeme
s
tane et ana
s
trozole (e
s
s
ai
s
IE
S
, ITA)). Toutefoi
s
le choix entre une initiation pr
é
coce ou retard
é
de
s
inhibiteur
s
d
aromata
s
e ne repo
s
e
s
ur aucune donn
é
e clinique pui
s
que le
s
r
é
s
ultat
s
de
s
e
s
s
ai
s
comparant cette
s
trat
é
gie ne
s
ont pa
s
encore connu
s
.

Enfin, la
pour
s
uite d
un traitement par inhibiteur de l
aromata
s
e pour une dur
é
e minimum de 2
à
3 an
s
(letrozole) e
s
t ju
s
tifi
é
apr
è
s
5 an
s
de tamoxif
è
ne
pour une population de patiente
s
à
ri
s
que de r
é
cidive tardive (notamment N+ initiale
s
).

 

 

TRAITEMENT COMBINE

Chez le
s
patiente
s
pr
é
m
é
nopau
s
é
e
s
, il
s
emble qu'il y ait un b
é
n
é
fice a a
s
s
ocier un analogue LHRH au tamoxif
è
ne pendant deux
à
troi
s
an
s
(CU
S
IC
K
s
an antonio 2006).

Il n'y a pa
s
d'indication a a
s
s
ocier un IA avec le TAM en
s
ituation adjuvante ou m
é
ta
s
tatique

A
s
s
ociation hormonoth
é
rapie LHRH

 

Traitement anti hormonal hor
s
protocole

Le traitement antihormonal e
s
t le tamoxif
è
ne pour le
s
patiente
s
non m
é
nopau
s
é
e
s
pour une p
é
riode de 5 an
s
à
la po
s
ologie de 20 mg/j. L
adjonction d
agoni
s
te n
e
s
t pa
s
s
y
s
t
é
matique et ne peut
ê
tre que propo
s
é
e pour une p
é
riode maximale de 3 an
s
.

Pour le
s
patiente
s
m
é
nopau
s
é
e
s
, le traitement recommand
é
d
é
bute par un inhibiteur de l
aromata
s
e pour une p
é
riode de 5 an
s
minimum.
S
i la patiente e
s
t d
é
j
à
s
ou
s
tamoxif
è
ne, il e
s
t recommand
é
de le remplacer au bout de 2 an
s
ou de 5 an
s
(en fonction de la dur
é
e du traitement admini
s
trer au moment ou la patiente e
s
t vue) pour un inhibiteur de l
aromata
s
e.

 

S
TRAT
É
GIE TH
É
RAPEUTIQUE

 

tumeur de moin
s
de 3 cm unique,

En l'ab
s
ence de r
é
pon
s
e objective
à
l'examen hi
s
tologique, une chimioth
é
rapie po
s
t-op
é
ratoire de deuxi
è
me ligne e
s
t di
s
cut
é
e et di
s
cutable car il n
exi
s
te pa
s
de preuve de l
int
é
r
ê
t de l
adjonction d
un traitement adjuvant. Toutefoi
s
, le
s
patiente
s
ne doivent pa
s
ê
tre
s
ou
s
-trait
é
et le nombre minimum de cure
s
de chimioth
é
rapie
s
re
ç
ue
s
doit
ê
tre de 6. Par ailleur
s
, l
adjonction adjuvante d
un traitement antihormonal e
s
t
s
y
s
t
é
matique en ca
s
de po
s
itivit
é
de
s
r
é
cepteur
s
hormonaux
s
ur la l
é
s
ion mammaire initialement biop
s
i
é
e.

 

Un traitement antihormonal premier e
s
t propo
s
é
aux patiente
s
ayant de
s
l
é
s
ion
s
inacce
s
s
ible
s
à
un traitement con
s
ervateur,
s
an
s
s
igne
s
inflammatoire
s
et ayant de
s
r
é
cepteur
s
hormonaux fortement po
s
itif
s
. Il
s
agit le plu
s
s
ouvent de patiente
s
m
é
nopau
s
é
e
s
et plu
s
â
g
é
e
s
que celle
s
ayant une chimioth
é
rapie premi
è
re. Le traitement anti hormonal premier
s
era pr
é
f
é
r
é
à
une chimioth
é
rapie premi
è
re dan
s
le ca
s
s
oit d
une contre-indication
à
cette derni
è
re ou dan
s
celui d
une l
é
s
ion ayant de
s
caract
é
ri
s
tique
s
peu prolif
é
rante
s
. Le choix du traitement antihormonal
s
e portera ver
s
le
s
inhibiteur
s
d
aromata
s
e
s
chez le
s
patiente
s
m
é
nopau
s
é
e
s
et le tamoxif
è
ne chez le
s
patiente
s
non m
é
nopau
s
é
e
s
(
s
ituation par d
é
finition plu
s
rare). Ce traitement comme la chimioth
é
rapie premi
è
re,
s
era in
s
titu
é
apr
è
s
de
s
pr
é
l
è
vement
s
anatomopathologique
s
,
s
an
s
indication valid
é
e d
exploration ganglionnaire axillaire premi
è
re. La dur
é
e du traitement e
s
t de 3 moi
s
au minimum avant r
é
é
valuation clinique et radiologique.

 

En l'ab
s
ence de r
é
pon
s
e objective
à
l'examen hi
s
tologique, une chimioth
é
rapie po
s
t-op
é
ratoire adjuvante doit
ê
tre di
s
cut
é
e
s
y
s
t
é
matiquement. Par ailleur
s
, la pour
s
uite d
un traitement adjuvant antihormonal e
s
t
s
y
s
t
é
matique.
S
i la pour
s
uite du m
ê
me traitement antihormonal
s
emble logique en ca
s
de r
é
pon
s
e majeure, il n
exi
s
te aucun
é
l
é
ment dan
s
la litt
é
rature permet de
s
ugg
é
rer une modification du traitement antihormonal adjuvant par rapport au traitement anti hormonal premier en ca
s
de r
é
pon
s
e mineure ou de non r
é
pon
s
e.

La chirurgie e
s
t indiqu
é
e
s
y
s
t
é
matiquement apr
è
s
le traitement m
é
dical premier. Elle d
é
pend de
s
caract
é
ri
s
tique
s
initiale
s
de la l
é
s
ion et de
s
r
é
s
ultat
s
du traitement m
é
dical premier.

Une radioth
é
rapie locor
é
gionale,
s
elon le
s
modalit
é
s
d
é
crite
s
pr
é
c
é
demment ou
é
ventuellement en a
s
s
ociation radioth
é
rapie et chimioth
é
rapie, e
s
t qua
s
i
s
y
s
t
é
matiquement indiqu
é
e du fait de
s
caract
é
ri
s
tique
s
initiale
s
du cancer (taille importante et envahi
s
s
ement ganglionnaire)

 

Hormonoth
é
rapie adjuvante

 

Une hormonoth
é
rapie adjuvante e
s
t indiqu
é
e chez toute le
s
patiente
s
pr
é
s
entant un ad
é
nocarcinome inva
s
if

 

patiente m
é
nopau
s
é
e

Anti aromata
s
e non
s
t
é
roidien pendant 5 an
s

FEMARA 1cp par jour

ARIMIDEX 1 cp par jour

s
urveillance : chole
s
terol triglyc
é
ride, o
s
t
é
oden
s
itom
é
trie

 

patiente non m
é
nopau
s
é
e HER2 -

s
i ab
s
ence d'an
é
norrh
é
e chimio induite :
  • tamoxifene pendant cinq an
    s

  • analogue LHRH pendant deux
    à
    troi
    s
    an
    s
    ( accord d'expert)

s
i am
é
nohh
é
e po
s
t chimioth
é
rapie
  • tamoxifene pendant cinq an
    s

    la patiente
    s
    era con
    s
    id
    é
    r
    é
    e m
    é
    nopau
    s
    é
    e apr
    è
    s
    deux an
    s
    d'am
    é
    norrd
    é
    e

Patiente non m
é
nopau
s
é
e HER2+

favori
s
er inclu
s
ion dan
s
le
s
e
s
s
ai
s

Tamoxif
è
ne pendant cinq an
s

analogue
s
LHRH
s
i patiente r
é
gl
é
e

 

 

c. ca
s
particulier de
s
carcinome
s
non infiltrant
s

Il
s
agit de cancer
s
canalaire
s
in
s
itu ou lobulaire
s
in
s
itu. Le ri
s
que d
envahi
s
s
ement ganglionnaire et donc d
é
volution m
é
ta
s
tatique e
s
t tr
è
s
rare (<1%). La d
é
ci
s
ion th
é
rapeutique d
é
pend du type hi
s
tologique, de la taille de la l
é
s
ion et de
s
on
é
tendue et de
s
po
s
s
ibilit
é
s
«
co
s
m
é
tique
s
»
di
s
cut
é
e
s
avec la patiente.

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