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Je ne fais que passer...
neyra a répondu à un(e) sujet de Phantom-X dans J'ai vraiment rien à dire...
coucou je re-fait que passer edit: phantom X je te voie, si tu me répond pas ça va barder! edit2: et voila il est parti sans rien me dire, et moi je vais partir aussi du coup ça pourra pas barder... zut... Y aurait-il une bonne âme pour barder à ma place? -
Je ne fais que passer...
neyra a répondu à un(e) sujet de Phantom-X dans J'ai vraiment rien à dire...
ben coucou moi aussi, je ne fais que passer, je ne sais pas si on se souviendra de moi ici, moi en tout cas je me souviens de vous, snif, et vous me manquez, snif, mais bientot j'aurai de nouveau ma connexion, et alors je reviendrai, TREMBLEZ CHAUMIERES! heu... c'est bien ça qu'on dit non? tremblez chaumières! en tout cas ça sonne bien... oui... j'aime bien... edit: j'avais pensé carrément à créer tout un sujet pour annoncer mon proche retour et puis en fait non, je l'ai pas fait, je sais pas si je devrai, mon dieu quel dilemne la tête m'en tourne, le fondement m'en échappe et c'est pas beau à voir. -
ouais ben là vous partez totalement dans la mauvaise direction d abord parce qu'on dit pas "océanienne" mais "océanale*" donc tout le raisonnement est faussé. *sans mauvais jeux de mot
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alors là je vous vois errer dans des tri-diversation subjectives qui visiblement mettent vos biomatricules à rude épreuve et tiennent vos macro-cervico-granules en émois et moi je me dit: "je peux, dites, je peux?" bah oui je peux et puis qui c'est qui m'en empéchera d'ailleur? donc voilà mon point de vu: compte tenu de l'aspect anti globalistique de vos raisonnement, il me semble indispensable de considérer l'affaire d'un point de vue strictement indélébile et d'écarter pour un temps toutes pensée persistaire de nos esprit. Nous en arrivons donc à la première conclusion suivante: gare à l'eau qui s'y va l'eau claire; laquelle nous met sur le chemin de la suite de la pensée rachistine qui guide en conséquent notre jugement et nous mène à la seconde conclusion: mais qui s'en va sans crier gare, de gare seul le nom il garde. Cette seconde conclusion soulève une question drastique: "qui va plus vite en haut qu'à pied?" à laquelle nous répondrons en adoptant l'attitude du bouda en majesté, celui qui par le drapé de son sgime nous enlace de sa volupté et nous amène à conclure à nouveau par le biais d'un proverbe bien de chez nous: a la douche Marie. Sur ce, d'aucun répondront "Marie, couche toi donc en cet endroit" et d'autres "par la vie de la mégère s'éclaire le judas du taudis". Ne voulant prendre parti ni pour l'aucun ni pour l'autre, je pense qu'il serait bon d'afficher une élégante et fringante neutralité en rétorquant: "Marie, éclaire donc le judas de la mégère (s'ilteplait)". De là découlent nombre d'hypothèses, celle que nous retiendront est que compte tenu des informations dont nous disposons, de l'inflation et du cour actuel du dollar, les sempiternels et trente deniers du sus-dit Judas représenteraient l'équivalent de 5euros ce qui nous mène à penser que quand même ce Judas n'était pas dur en affaire et même que ce serait plutôt un pigeon parce que quand même avec 5euros, on va pas bien loin, juste de quoi se bouffer un sandwich, boire un coca et se jeter dans la cène. Ainsi donc, tant va le Judas à l'eau qu'à la faim il se casse. Ceci n'est qu'une contribution visant à vous éclairer dans votre quête de la vérité, quête juste et gratifiable, j'espère vous avoir été d'un grand secours et vous souhaite bien le bonsoir.
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oulala, pas de confusion s'ilteplait, je ne méprise pas du tout les gens qui m'ont donné leur sang, je suis moi même donneuse et c'est pour moi un geste essentiel, je ne crois pas que les souvenir et de ces gens et tout ce que j'ai dit vont entrer en moi, c'était de l'humour, simplement ça fait un drôle d'effet de recevoir le sang de quelqu'un dans son corps, je ne sais pas si ça t'es déjà arrivé moi je ne peu pas dire que ça me laisse indifferente. Mais bon, je m'habitue à l'idée, je ne vais pas non plus en faire une depression. Mais je ne permettrai à personne de dire que je ne respecte pas les autres, dis moi de quoi tu parles quand tu dis que je décris des gens ignobles dans certains topics, je ne suis pas sure de comprendre. Je n'ai jamais parlé de pureté ou quoi que ce sois à propos de mon sang ou de moi même, je ne sais pas ou tu es allée pécher ça. Je suis désolée si je suis dégoutée par la perfusion et si pour moi c'est horrible de me dire qu'il y a dans mon corps plusieurs sangs mélangés, je suis désolée si cela choque des gens que je dise ça, je suis désolée si personne ne peu comprendre ce que je ressens, mais je peu t'assurer que jamais au grand jamais je n'ai voulu remettre en cause les donneur, leur sang, leur "pureté" comme tu dit, et jamais ça ne m'a traversé l'esprit. Ce n'est pas le sang en lui même ni les gens à qui il appartient qui me dégoutent, c'est le fait que l'on, ait re-rempli mon corps avec du sang, ce n'est pas naturel et ça me perturbe, surtout que je n'étais pas à l'article de la mort et n'en ai pas ressenti la necessité. Je pensai pouvoir parler de ce qui me troublait sans être prise à parti, je vois que ce n'est pas possible, un drôle de vent souffle sur le forum on dirait.
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aïe aië, attention à la concordance des temps...
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Le problème, c'est que comme quand je suis arrivée, comme il fallait d'abord aller voir dans mon estomac si il n'y avait pas un trou, ils m'ont hospitalisés dans l'unité gastroentérologie, donc en gros a part moi, il n'y a que des des petits vieux qui font tout plein caca. La plupart sont léthargiques et cloués au lit avaec leur poches a caca qui pend sur le coté et des perfusions qui font des bulles mais quelques énergumènes surnommés (par moi) les "papi roberts" sont constaments dans les couloirs à râler et insulter les passants. C'est ainsi qu'avant hier, lorsque l'on m'a enfin déperfuseé aprés la transfusion, décidant d'aller prendre l'air, j'ai découvert que j'était une "trainée" doublée d'une "araignée"... De plus, l'air dans les couloirs est plutôt du genre nauséabond et ne donne pas envie de s'y attarder... Je trouvait bizarre aussi les premiers jours que les infirmièr(e)s passent autant de temps dans ma chambre... Ils n'ont jamais vu une jeunette comme moi qui de surcroit ne pue pas dans leur service! Enfin bon, normalement, je devrait être transférée en hématologie a mon retour... Dommage, j'aimais bien le doc de gastro, même si il n'était pas beau, il parlait de truc rigolo du genre pipi-caca alors forcemment, ça lui donne un charme...
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Les questions que tout le sonne se monde [4]
neyra a répondu à un(e) sujet de neyra dans J'ai vraiment rien à dire...
coucou! je suis revenue mais je me r'en vais demain... -
coucou me voilà de retour mais pas pour longtemps, je suis à l'hosto depuis lundi et là j'ai une "permission" comme il disent de ce midi jusque demain 15h... Gros changements, bonnes nouvelles! déjà, mon coeur marche, je le garde, ouf!!! Par contre j'ai un problème d'hémmoglobine, c'est ce problème qui a détraqué mon coeur. J'ai fait des analyses de sang et au comptage des globules j'avais 4 d'hémmoglobine au lieu de 13, ce qui veut dire que je perd du sang de quelque part à l'intérieur et on cherche encore d'ou... En attendant, j'ai été transfusée d'urgence, deux poches de sang bien frais et je suis remontée à 8 d'hemmo, ce qui est suffisant mais pas tres brillant. Je n'arrive toujours pas à m'habituer à l'idée que j'ai le sang d'autre gens dans le corps, ça me dégoute, j'ai envie de me saigner pour évacuer cette horreur mais ce ne serait pas une trés bonne idée... Si je me met à avoir des souvenir qui ne m'appartiennent pas et des dédoudeblement supplémentaire de personnalité, je vous tiens au courant... Les médecins ne comprennent toujours pas comment je pouvais encore marcher à 4 d'hémmo, il parait que j'aurai du être en train d'agoniser, comme quoi, je suis solide alors gare à vous! En tout cas, j'avais dans le corps un sang de mauvaise qualité puisqu'il n'y avait presque rien dedans (quand on perd du sang, les globules blancs se reforment vite mais pas les rouges, ils leur faut beaucoup de fer et de temps mais moi je n'ai pas une goutte de fer, on ne sais pas non plus pourquoi...) , c'est pour ça que mon coeur battait n'importe comment, rien a voir avec l'atrophie qui finalement est bénine, mais les docs n'ont pas imaginé que je pouvait être a ce point anémiée et en si (relativemant) bonne forme... En tout cas je suis bien contente de passer ma semaine de vacance à l'hopital car on y mange bien et les vieux qui ralent dans les couloirs sont trés distrayant, tiens puisque c'est ça j'y retourne demain histoire d'y rester pour une durée indéterminée (et oui car on ne sait toujours par d'ou je fuit...) bisous à tous et merci pour vos gentils messages!!!
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c'est nul ça mon ptit Scuny...
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La sérénité revenue, il fut décidé que les vacances avaient porté leurs fruits. En effet, Bernard avait laissé Simone seule pendant qu'il secourait charitablement une orpheline aveugle dénuée de tibias et velue comme un orang-outan. Perclus de remords, morclus de permords,
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Les questions que tout le sonne se monde [4]
neyra a répondu à un(e) sujet de neyra dans J'ai vraiment rien à dire...
non, on est vendredi ou plutot samedi. -
Les questions que tout le sonne se monde [4]
neyra a répondu à un(e) sujet de Phantom-X dans J'ai vraiment rien à dire...
2h55: 43 à 32! y'a plus de lecture sur le mien-heu! Y'a plus de lecture sur le mien-heu!!!! hahahahaha! nakeunakeunère-heu!!! -
Anisi donc notre ami le séquoia se mit à pousser comme un con si haut qu'il écrabouilla la terre entre ses racines. Et Neyra, partagée entre l'envie de continuer l'histoire , le flemme et le manque d'inspiration se mit à écrire de la merde. C'est ainsi qu'elle nous conta (nous, petits enfants aux grand yeux ébahits) l'histoire d'un séquoia dont la vie fut somme toute absolument sans intéret hormis le fait qu'il mit fin à l'humanité toute entière. C'est alors que Neyra, agacée de détruire le monde pour qu'il soit ensuite reconstruit par des individu de confession douteuse ou de reconstruire des mondes détruits par ces mêmes individus, décida que pour changer elle allait nous (petits enfants aux yeux ébahits) raconter le rève qu'elle fit, une nuit, ou plutôt une aprés midi, toturée par les spectres du passé, du présent et ceux, plus discrets, du futur. Anisi donc, donc, Neyra endormie fut catapultée dans un monde en noir et blanc ou les biscuits apéritifs étaient remplacées par des crottes de lapins, ou une équipe de rugby à la retraite dont les joueuses de 14ans se fesaient appeler les Fafa22 la torturaient, ou un ami, enfin, vint sonner à sa porte un soir, vétu d'un simple drap, la priant de lui préter quelques grain pour subsister jusqu'à la saison nouvelle. La Neyra étant fort préteuse, entre autres petits défaut, partit dans sa cuisine quérir quelques vivres mais à son retour, son amis nu s'en allait, devisant gaiement avec un groupe de jeunes gens tout à fait repoussant. [passage censuré] Aprés avoir conté ce rêve, Neyra regarda les petits enfants aux yeux ébahits. Certains d'entre eux n'étaient plus ébahits, d'autres même semblaient choqués par les dernières phrases du rêve. "ne vous en faites pas, ne m'en voulez pas, ne me jugez pas" dit-elle "ce n'est qu'un rêve..." Et les enfants s'endormirent sagement,ne se doutant pas que...
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Les questions que tout le sonne se monde [4]
neyra a répondu à un(e) sujet de Phantom-X dans J'ai vraiment rien à dire...
dit donc mon amour, tu ne trouve pas bizarre qu'il y ai écrit "0 lecture" à nos sondages alors que l'on est tous les deux passés dessus? Bon d'accord, toi tu es mort, on ne te vois pas, mais moi? Les arbres sont-ils assimilés à du vide sur Zeb? -
Les questions que tout le sonne se monde [4]
neyra a répondu à un(e) sujet de neyra dans J'ai vraiment rien à dire...
hum, je parie que vous dites ça à toutes les femmes... -
Les questions que tout le sonne se monde [4]
neyra a répondu à un(e) sujet de neyra dans J'ai vraiment rien à dire...
heu oups, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mes multiples personnalités ont du e,voyer chacune un post et pour une fois elle sont d'accord... Par contre, si un modo veut supprimer quelques uns de ces multiples posts, je demande une faveur:laissez le troisième, c'est mon préféré... -
Les questions que tout le sonne se monde [4]
neyra a répondu à un(e) sujet de neyra dans J'ai vraiment rien à dire...
ouais ben moi je vois pas de quoi tu parle à propos de majuscules, et arrête de m'embéter avec mon coeur sinon si on me l'enlève je me fait mettre le tiens à la place, je paierai le prix qu'il faut mais j'aurai ton coeur!!! -
Les questions que tout le sonne se monde [4]
neyra a répondu à un(e) sujet de neyra dans J'ai vraiment rien à dire...
ouais ben moi je vois pas de quoi tu parle à propos de majuscules, et arrête de m'embéter avec mon coeur sinon si on me l'enlève je me fait mettre le tiens à la place, je paierai le prix qu'il faut mais j'aurai ton coeur!!! -
Les questions que tout le sonne se monde [4]
neyra a répondu à un(e) sujet de neyra dans J'ai vraiment rien à dire...
gniark gniark gniark!!! Attention je deviens méchante ces temps çi... -
Les questions que tout le sonne se monde [4]
neyra a posté un sujet dans J'ai vraiment rien à dire...
A vos votes! -
Les questions que tout le sonne se monde [4]
neyra a répondu à un(e) sujet de Phantom-X dans J'ai vraiment rien à dire...
Pffff t'es même pas drôle, tu as voté pour les deux... Si tu continue et ben moi, je t'aime plus. -
voilà une photo des bébé de ma souris, ça te va?
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Je ne suis pas trés maline, j'ouvre un sujet mais je ne sais pas quoi dire aux personnes qui me répondent... A part merci de penser un 'tit peu à moi...
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Of stings and bites l'enfant assis sur son lit observe la nuit. Il a du mal a trouver le sommeil. L'air est suffocant, la chaleur insupportable. La mousson devrait déja être arrivée et cet inquiétant retard torture l'ésprit de ce petit homme qui tord ses drap gris entre ses mains. L'enfant écoute les bruit de la nuit. Les enfants n'aiment pas les bruits de la nuit mais les enfants écoutent toujours les bruits de la nuit. un léger bourdonement se fait entendre. L'enfant se dresse sur son lit. “un moustique”, pense-t-il, et l'enfant veut tuer le moustique. Les enfants n'aiment pas les moustiques, les moustiques sont méchants: les moustique font du bruit, les moustiques piquent. Les enfants sont gentils, les enfants n'aiment pas les méchants. Alors, les enfants tuent les moustiques. L'enfant se lève et tend ses deux petites mains en direction du bruit. Il avance a tatons, guidé par l'incessant et inquiétant bourdonement de l'animal. Il arpente la petite piece, ses yeux fixent un point qu'ils ne voient pas, ses yeux fixent le bruit. Le bruit gagne en intensité, le bruit s'approche dangeureusement, le bruit frôle l'oreille de l'inocent meurtrier. L'enfant a un geste d'enfant: l'enfant a un geste de recul. Il se prend les pied dans ses drap et tombe. Sa soeur se réveille. “ce n'est rien”, dit-il, “ce n'est que du bruit”. Le vaillant assassin se relève, cherchant de l'oreille sa menaçante victime, ses petite mais claquant dans le vide et ses yeux pleins de rage les regardant chaque fois espérant y découvrir le corps auréolé de rouge du féroce animal. Enfin, il tient le corps de la bête rendant le dernier et infime souffle de son éphémère vie. L'enfant l'observe un instant puis, satisfait, essuie sa main sur son drap, éparpillant héroïquement les restes de sa proie. Dehors, la pluie commence à tomber. Le visage de l'enfant s'éclaire. “la mousson”. Le moustique était un mâle que l'air lourd d'une nuit pluvieuse avait poussé vers l'intérieur plus frais de la maison. Mais l'enfant ne le sait pas. Les enfants ne savent pas que les mâle ne piquent pas. Les enfants croient que tous les moustiques sont méchants, les moustiques piquent, les moustiques font du bruit. Alors les enfants tuent les moustiques. Les enfants tuent tous les moustiques. L'enfant regarde sa soeur qui dort. Il se demande s'il va la reveiller pour lui dire que la mousson est là. Mais les enfants aiment savoir des choses que les soeurs ne savent pas alors l'enfant ne réveille pas sa soeur. La soeur ne dort pas, elle sait que la mousson est là. La soeur se demande si elle va montrer a l'enfant qu'elle ne dort pas, qu'elle sait que la mousson est là. Mais les soeurs aiment faire croire aux enfants qu'ils savent des choses qu'elles ne savent pas. Alors la soeur fait semblant de dormir, la soeur s'endort. L'enfant assis sur son lit observe la nuit. Il a du mal a trouver le sommeil. L'air est humide et la chaleur étouffante. La mousson est là. L'enfant n'entend que le bruit de la pluie. L'enfant regarde les formes dans la nuit. Les enfants n'aiment pas les formes dans la nuit mais les enfants regardent toujours les formes dans la nuit. L'enfant aperçoit une forme qui bouge. l'enfant écarquille les yeux, les enfant écarquillent toujours les yeux pour mieux voir dans la nuit. La forme s'approche mais l'enfant ne parvient pas à l'identifier. La forme est belle, les enfant aiment ce qui est beau. La forme est douce, les enfants aiment ce qui est doux. Mais la forme a l'air craintive, l'enfant voit qu'elle a peur alors l'enfant ne veut pas l'effrayer. Les enfants peuvent être trés délicats. Longtemps, l'enfant observe la forme. Il la regarde se mouvoir élégamment dans la piece. L'enfant n'ose pas bouger car l'enfant ne veut pas que la forme ait peur et qu'elle s'en aille. Il la regarde qui se déplace dans la piece. Elle passe à côtés de sa soeur, sous la fenêtre, le long du mur... Parfois, un rayon de lune éclaire la peau lisse de l'animal et les petit yeux humide de l'enfant la voient resplendir de mille reflets. Les enfants aiment ce qui brille, les enfants sont vite émerveillés par ce qu'il ne connaissent pas. L'enfant se lève enfin, timidement et il suit des yeux la forme sinueuse qui ondule lentement. L'enfant lève un pied et le pose devant l'autre. Il lève le second et le pose devant le premier. L'enfant marche. Les enfants regardent toujours leurs pieds quand ils marchent. Les enfants doivent faire bien attention de bien poser leur pieds. alors les enfants avancent lentement. La forme aussi avance lentement et l'enfant avance derriere elle car l'enfant veut toucher la forme. Il veut la carresser parce qu'il est curieu, qu'il s'ennuie et que sa soeur lui dit souvent de ne pas toucher à tout. Les enfants aiment désobéir aux soeur qui interdisent les choses alors l'enfant veut toucher la forme. La forme s'arrête. L'enfant a un geste d'enfant, l'enfant s'arrête aussi. La forme a vu l'enfant et l'enfant voit que la forme l'a vu. La forme s'avance vers l'enfant. L'enfant ne sait pas s'il doit avoir peur mais il pense que non car la forme est belle et que les enfants aiment bien penser “non”. La forme s'approche. L'enfant tend la main vers la forme. La forme a peur, la forme se dresse. L'enfant avance sa mains et la forme emet un sifflement. La tête de la forme a changé de forme. Elle semble défier l'enfant. Les enfants n'aiment pas qu'on les défie. L'enfant avance encore la mains. Le serpent plante ses crochets dans la chair tendre de l'enfant. L'enfant a mal. L'enfant n'est pas content parce qu'il a mal et aussi qu'il s'est trompé. Les enfants n'aiment pas se tromper mais les enfants se trompent souvent car les enfants sont des enfants. Les enfants grandissent et continuent de se tromper. Les enfants grandissent et deviennent des adultes. Les adultes continuent de se tromper car les adultes ne sont que des enfants qui ont trop grandit mais ne savent toujours pas que le danger n'avance jamais avec son bruit. la pessimiste L’enfant Venez, vous qui hésitez, votre univers est pareil au notre. La femme Venez, vous qui vous cachez, votre idéal est pareil au notre. L’homme (semble réfléchir un instant) Venez! La pessimiste Je viens, moi qui ne voulais pas venir. Mon univers est unique, les formes qui m’entourent insolites et mes visions pessimistes. L’enfant Qu’est-ce que le pessimisme? La femme Qu’est ce que les formes? L’homme Qui êtes vous? La pessimiste Je suis la pessimiste, celle qui voit tout en noir et qui pourtant est submergée par le bleu. Je suis l’hôte de cette couleur aux résonnance absurdes. Je suis la rabat-joie qui vient quand on n’a pas envie de la voir. L’enfant Les résonances parlent à qui veut les entendre. La femme La couleur agit sur l’esprit de qui veut la voir. L’homme Ce bleu n’est pas si laid! La pessimiste La beautée est subjective, la subjectivité relève du fantasme, le fantasme n’est qu’illusion et qui a dit illusion dira désillusion. L’enfant La désillusion est le fruit de la mauvaise volonté. La femme La mauvaise volonté est le fruit de la desillusion. L’homme J’ai faim La pessimiste Entrez donc et mangez, mon univers n’est qu’un amas de formes sans intéret. Vous y verez qui un corps, qui une âme, qui un esprit.Transformez les à votre grés en ce qu’il vous plait, moi j’en ai fait des voeux dignes de cassandre et en ai emplie la boite de pandore. Faites en un banquet digne de pantagruel et emplissez vous la panse. Mangez monseigneur, mangez, mais n’en abusez point. L’estomac est ainsi fait que l’excés de bonnes choses lui donne le vertige. Je suis faite de la même matière, celle qui vous envahis au réveil d’un doux rève, celle du retour à le réalité, celle enfin que je qualifirais de bon sens. L’enfant N’y a-t-il rien au monde que vous aimiez? La femme N’y a-t-il rien au monde que vous ne haissiez point? L’homme N’y a-t-il rien à boire? La pessimiste entrez donc et buvez, mon univers n’est qu’un amas de bleu sans intêret. Vous y verez qui la mer, qui le ciel, qui l’ocean. Transformez le à votre grés en ce qu’il vous plait, moi j’en ai fait des déceptions dignes d’une phêdre moderne et en ait empli mon esprit. Emplissez des tonneaux digne de pantagruel et étanchez votre soif. Buvez mon ami, buvez mais n’en abusez point. Le corps humain est ainsi fait que l’excés de bonnes choses le fait vaciller. Je suis faite de la même matiere, celle des réveil difficiles et des matins pluvieux, celle qui nous guide dans ce que j’apellerai la vraie façon de penser. L’enfant Je ne suis plus sur de bien saisir vos dires... La femme Je n’entend plus un mot à ce que vous dites... L’homme Je cherche les toilettes... La pessimiste Entrez donc et cherchez, mon univers n’est qu’une image sans intéret. Vous n’y verez rien mais pouvez la transformez à votre grès en ce qu’il vous plaira. Moi j’en ai fait une demeure digne de celle d’une reine et y entrepose mes idées noires. Faites en ce que vous voudrez mais vous ne trouverez pas ce que vous cherchez. Le corps humains est ainsi fait, ce n’est pas un ingrat, il restitue toujours ce qui lui est offert. Tenez vous le ventre et souffrez mon ami, apprenez à prévoir le mauvais côté des choses.