neyra

le ROI du silence...

une bonne grosse guerre mondiale qui vous bousille une ère en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire

Il avait oublié que Neyra veillait tard, chaque soir bien après l'froid d'canard qui lui engourdissait ses petites joues soudain devenues noires. "Il était temps petit navire qui navet jajajamais navigué, ohé ohé Mattlau !" chanta-t-elle soudain. Mais Mattlau attentif tel l'épervier aveugle, sourd, endormi, mais pas complètement, seulement la moitié d'une quintefeuille, vit alors venir un gros machin

Ben a mon avis l'étang ça doit être Lesthan, mais tu doit le savoir mieux que moi...

Ho tu ne m'a rien fait mais des rumeurs vont bon train alors je m'inquiete...

mais z'alors, mon beau phantom, tu ne m'aime plus?

mais-heu, c'est qui celle là qui se permet d'usurper mon identité?

Il avait oublié que Neyra veillait tard, chaque soir bien après l'froid d'canard qui lui engourdissait ses petites joues soudain devenues noires. "Il était temps petit navire qui navet jajajamais navigué, ohé ohé Mattlau !" chanta-t-elle soudain. Mais Mattlau attentif tel l'épervier aveugle, sourd, endormi, mais pas complètement, seulement la moitié

Moi j'en pense que ça va faire des trop long trucs mais bon, qui ici se soucie de ce que je pense?

J'admire la breveté de ton temps de réflexion...

LAVE en fusion que fait fondre les clous

moi je préfère la 9, y'a tout plein de cadô!

glissade

un indice? ben la du coup je vois encore moins édit: Est ce que l'heure indiquée par la montre a une importance? (à part que c'est celle de mon train)

hé ben, ça c'est du bisous...

scie

givre

ben non puisque j'ai raison...

merci! je mérite un bisous non?

ayé zé trouvé

Quant au tigre (celui des frosties, bien plus beau que l'autre, celui de Zébulon), il s'empressa de se tatouer « Vive la vie » autour du nombril. Il avait oublié que Neyra veillait tard, chaque soir bien après l'froid d'canard qui lui engourdissait ses petites joues soudain devenues noires. "Il était temps petit navire qui navet jajajamais navigué, ohé ohé Mattlau !" chanta-t-elle soudain (le "t" rajouté à l'écrit par commodité orale n'a pas ici la valeur d'un mot, je supose que vous êtes d'accord)

Alors qu'il meublait avec un goût très prononcé pour le kitsch sa nouvelle demeure, le sus-dit orateur vit alors venir au loin un caramel mou agressé par des sucs stomacaux dits gastriques qui s'étaient mis en tête de le détruire. Calculant rapidement l'apport calorique que représentait la sus-dite confiserie, l'orateur intérieur s'intérrogea alors sur les conséquences que la digestion d'un tel agglomérat de sucres zé de graisses aurait sur l'organisme de son hôte et comme il était dans ses habitudes de conter oralement gestes zé exploits mais zaussi profondes réfléxions philosophiques zé métaphysiques, voire scientifiques, il se mit à réfléchir tout haut. Notre ami le camélilopode entendant cette voix dans son fort intérieur soliloquer sur un sujet aussi stupide que la digestion d'un bout de caramel se demanda quelle était cette voix qui analysait scientifiquement une telle pécadille et la baptisa en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire (car il va plus vite de penser que de dire, cela va sans dire) "la voix de la con-science". C'est ainsi que depuis ce jour, les plus privilégiés d'entre nous qui ont l'honneur d'être habités par l'un des descendants de notre ami l'orateur (qui se reproduit tel le ver solitaire) ont la chance de pouvoir parfois entendre la voix de la con-science. Mais trève de disgressions, revenons plutôt à nos...

C'est alors que par hasard, dans une petite maison au fin fond de la lozère, Bertrand et Madeline furent éveillés en pleine nuit par une déclamation nocturne qui avait lieu noctalement et pléonasmiquement sous leurs volets pourtant fermés. Par malheur, Bertrand n'était pas du genre à s'en laisser conter, et décida donc que le déclamateur devait cesser de déclamer, conter et tout autre tentative de transmission littéraire orale du même genre. Ouvrant ses volets, Bertrand jeta Madeline sur l'individu aujourd'hui disparu puisqu'à cet instant il disparut, ainsi que madeline ainsi que Bertrand. Cette intermède serait tout à fait sans intéret si par hasard il n'avait pas un lien avec l'histoire qui nous interresse (c'est à dire celle des petits cochons, du chameau, et tout ça, c'est trés mignon soit dit en passant). Mais quel est ce lien? me direz-vous. Hé bien figurez vous que paf, pouf, abracadabra, Madeline et Bertrand se matérialisèrent comme par magie pile à l'endroit ou se déroulait l'histoire qui nous interresse (inutile de rappeler laquelle bien entendu...). La Belgique et le Bouthan, las de se quereller avaient rejoint nos amis(les cochons et le chameau parce que pour l'instant, on ne connait pas assez bien les autres pour les appeller "amis"), en la personne de leurs allégories, une femme pour la Belgique, un homme pour le Bouthan. A l'arrivée du couple lozérois (lozérien? lozérieu? lozériate?), toute la compagnie tourna la tête et demanda (car ils avaient suivit l'histoire, eux): "mais où qu'il est le déclamateur", ce à quoi Bertrand et Madeline répondirent "dans ton c*l" car ils était fins, délicats et dotés d'une bonne dose d'humour. Les cochons, le chameau et les allégories, comme agréssés par ces mots, se levèrent comme un seul homme et...

moi je trouve ça mignon, on dirait une carte de fête des mères...

hinhin, pas de risque, je suis solidement accrochée! par contre, souffrant de dédoublement de la personnalité, il se peut que je me divise et que ma coloc' de tête se fasse la malle sans même me laisser un mot...