S'agrippant aux poils, tel un morpion plein de sang trouvé dans un bocal d'apothicaire, il s'accrocha si fort que sa casquette se défilocha en tout et pour tout. Pendant trois jours, plutôt trois nuits par semaine, c'est sa peau pleine de boutons purulents, de pustules, qui s'est effilochée, irrémédiablement flétrie.
- Ça suffit maintenant, dit Nicolas Sirkis, je vais vous décontaminer tout ça au napalm et en chanson.
- Prout, dit-il, tout étonné de revoir Dylav après tant d'épreuves passées auprès de sa taie d'oreiller ! L'odeur pestilentielle de cheveux gras devenait assez déconcertante.
- Pourquoi, s'exclama Zézette, les laver ? J'aime mieux les couper !
Telle Dalilah tondant Sanson, les poux, dévorant la crème pâtissière, ne laissèrent rien et Dylav rasé n'osait plus sortir au grand marché aux puces. Il se rabattit sur une très belle perruque blond vénitien avec délectation, en soupirant : « Zézette... je te hais et je vais, de ce pas, te mettre mabanane dans ton
je ne voulais pas.........