Le départ de nos deux tourtereaux était prévu le 17 mars 2020.
Tout était prévu, de volumineuses valises grand luxe, le jet affrété, la location... louée et notre romantique Dylav avait repéré un petit resto local se disant le spécialiste de la moqueca pour y emmener sa belle dès qu'il se serait remis du voyage.
Et paf ! À cause d'une chauve-souris ou d'un pangolin pas très frais, le plan idyllique tomba à l'eau.
Mais si seulement leur malchance s’était arrêtée là...
Leur appartement parisien des beaux quartiers fut dévasté par un dégât des eaux, le voisin du dessus, ancien nageur de haut niveau aujourd'hui un brin dérangé avait tout simplement décidé sur un coup de tête d’inonder son appartement pour s'y entraîner.
Curieusement, malgré le scotch étanche utilisé pour, selon ses dires "boucher les petits trous du plancher", l'eau avait quand même réussit à descendre dans les étages inférieurs.
Vu la situation, impossible de rejoindre leur maison au bord de la mer. Ils furent donc contraint de s’en aller en toute hâte en emmenant juste le strict nécessaire. Ils furent reloger temporairement dans un studio leur rappelant leurs jeunes années.
Ce studio était propre, rien à dire de ce côté là, mais rien à voir avec l’espace dont il disposait dans leur logement habituel.
Malheureusement, à cause du confinement, des tensions éclatèrent. Un « je m’en fous de ton Brésil » par ci, un arrête de laisser traîner ta grosse quille par terre » par là, plus le confinement durait, plus les tensions s’envenimait.
Et oui, même la légendaire grosse quille de Dylav qui à une époque avait fait craquer Zezette était source de tension.