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Tout ce qui a été posté par Dylav
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Je suis plein de contradictions. J'ai écrit quelque part "je mets en doute le suffrage universel dans un cadre virtuel". J'ai écrit ensuite que je n'étais pas candidat, car "actuellement dans l'incapacité de fournir un temps suffisant pour tenir un rôle aussi prenant". Et puis, l'aventure est tentante. Je me suis donc renseigné en coulisses : c'est beaucoup moins absorbant que je ne l'imaginais. Alors, comme dit Squirrel, où est le formulaire à remplir ? Je n'ajoute pas que je suis béobéo, parce que je ne comprends pas ce qu'il entend par là ! Je me demande si je vais pouvoir ête modo, moi ? Quoique, sur le JVRAD...
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Monsieur Cinéma !
Dylav a répondu à un(e) sujet de Nicolas Coolman dans J'ai rien à dire mais j'le dis quand même
Le Monde de Narnia : chapitre 1 - le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique (The Chronicles of Narnia: The Lion, the Witch and the Wardrobe), d'Andrew Adamson (2005) La pression n'était qu'amicale, et le mot harcèlement inadapté, rassurez-vous... Isham exagère, tout de suite ! -
... ballonc'est pas une ouverture, ça ?
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Proposition de Charte du JVRAD
Dylav a répondu à un(e) sujet de Dylav dans J'ai vraiment rien à dire...
Eh Midnight, tu rigoles ? Là, on parle du JVRAD, et c'est 679 posts que j'ai commis dans ce domaine. Sans compter à peu près 400 dans le JRAD... je n'en tire pas gloire, mais quand même ! Quant à toi, ton profil indique que tu en es à 110 posts dans le JVRAD : ouf, tu es eligible ! @+ Dylav -
Proposition de Charte du JVRAD
Dylav a répondu à un(e) sujet de Dylav dans J'ai vraiment rien à dire...
D'abord et avant tout, je supplie tout le monde de ne pas prendre au pied de la lettre ce que je commets ! Je ne suis pas plus qu'un autre habilité à prendre des décisions, et ce n'est pas parce que je présente bien et pseudo-sérieusement les choses que ça doit être pris pour pain bénit... Bien entendu. Dans mon esprit, il est implicite qu'il est volontaire. Il est désigné certes, mais par vote, donc c'est qu'il s'est présenté. Pour le déplacement du JRAD au JVRAD, j'aurais tendance à être plus circonspect. Deux cas, aujourd'hui en reprise, et plus tard au fil de l'eau.Aujourd'hui, il est vrai qu'il reste dans le JRAD des tas de TALC (y compris anté-diluviens), qu'il faudrait identifier pour proposition de transfert. Ensuite, il vaut mieux laisser aux experts la réalisation du reclassement. Demain, lorsqu'un nouveau plaisantin aura fait un faux-pas dans le JRAD, je pense que ce serait plutôt à la Modération du JRAD, qui relève l'anomalie, de procéder au transfert. -
A ce sujet, je vous propose de consulter le projet d'Article 16 de la Charte du JVRAD, qui concerne la modération.
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... scie
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Proposition de Charte du JVRAD
Dylav a répondu à un(e) sujet de Dylav dans J'ai vraiment rien à dire...
La Charte du JVRAD. Article 16. Modération Si je te comprends bien, ce que tu proposes c'est un système de modos élus à intervalles réguliers... Alors là, je pense que si c'est l'idée qui est adaptée, il faudrait que les mandats ne dépassent pas une assez brève période (après tout un talceur n'est fondamentalement pas constitué pour la responsabilité, alors vous imaginez modérateur) ne dépassant pas, disons, une période de 6 mois... Et puis il faudrait plusieurs modérateurs en même temps (au moins 2, mais 3 serait une bonne chose je pense). Alors le système de mandat, pour éviter des périodes de 'vide modératoire' durant les 'élections', pourrait faire en sorte que chaque modérateur soit élu l'un après l'autre. En gros pour 3 modos, il y aurait un vote tous les mois, mais chacun resterait 3 mois (en plus ça permettrait une plus grande flexibilité dans l'équipe de modération JVRADienne). Suite aux suggestions ci-dessus, de MyLord et de Casper (c'est là que vous pouvez constater la difficulté du travail parlementaire, ça fuse dans tous les sens et il faut en tirer quelque chose), nous sommes en mesure de proposer une première rédaction de l'article 16 de la Charte du JVRAD, article qui aborde le thème de la Modération. Article 16 - Modération Art.16-1. Attributions Sous le haut patronnage et la bienveillante houlette du modérateur du JRAD, le sage Loup-Gris, trois modérateurs s'assurent que toute se passe bien comme il faut sur le JVRAD... Art.16-2. Eligibilité Tout membre du JVRAD est éligible dès lors que, - il a produit au moins 100 posts sur le JVRAD, - il n'a pas fait l'objet d'une révocation de mandat de modérateur du JVRAD dans les deux dernières années. Art.16-3. Elections Le premier jour de chaque mois, à l'issue d'une campagne électorale qui ne peut excéder un mois, un nouveau modérateur est désigné pour accomplir un mandat de trois mois. Il prend ainsi la place de celui dont le mandat de trois mois expire, et qui est invité à rendre son tablier sans faire d'histoire ! Art.16-4. Litiges Tout litige sur la modération d'un modérateur qui modèrerait mal doit être exprimé auprès de Loup-Gris, qui est seul juge des mesures à prendre. Loup-Gris, que ce soit sur plainte d'un JVRADeur mécontent, ou de sa propre initiative, a le pouvoir de révoquer un modérateur du JVRAD (mais seulement pendant qu'il exerce son mandat, après c'est trop tard). Pour éviter des télescopages de périodes électorales, Loup-Gris assure alors l'intérim jusqu'à la fin du mandat concerné. _____________ Notes de lecture Art.16-2. Oui, le TALC, c'est un métier, qui a ses particularités, ses contraintes. Ainsi, n'est pas modérateur du JVRAD qui veut. Il est nécessaire d'avoir acquis une solide expérience du talcage (ici chiffrée à 100 posts) pour savoir le modérer. Et encore... Art.16-3. On a vu ci-dessus qu'il était nécessaire d'avoir une bonne pratique du talcage pour prétendre à modérer sur le JVRAD. Pourquoi n'est-il pas également imposé d'avoir soi-même ouvert un certain nombre de TALC ? Simplement parce qu'on peut être un excellent TALCeur de rebond sans être un bon serveur de TALC, ce qui n'empêche pas d'être un bon modérateur. Art.16-3. Il n'est pas précisé si un modérateur peut être candidat à sa propre succession. A débattre lors de la prochaine session parlementaire... Art.16-4. Alors, pas trop de cartons rouges, hein, Loup-Gris, tu te retrouverais tout seul ! _____________ P.S.: remercions ici Gen, qui a pris l'initiative de mettre en oeuvre l'Article 13. -
... tigeparce que si on coton-tige
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Monsieur Cinéma !
Dylav a répondu à un(e) sujet de Nicolas Coolman dans J'ai rien à dire mais j'le dis quand même
Mais il n'y a pas moyen de te coller, Isham ! Bravo >>> Ray, de Taylor Hackford (2004), avec Jamie Foxx. -
Proposition de Charte du JVRAD Préambule Il est bien entendu que les publications sur le JVRAD sont tenues de respecter la Charte de Zébulon. Les aficionados du JVRAD restent des gens responsables. Pour ne pas risquer de l'oublier, ils demandent à leur Administrateur bien-aimé d'installer en tête du JVRAD l'accès à la Charte (comme pour le JRAD). Conscients que cette requête sort de leur périmètre de responsabilité, les membres du JVRAD demandent en outre humblement à leur Administrateur bien-aimé de modifier le sous-titre du JVRAD, remplaçant Forum réservé aux TALCs (trucs à la con) de tout poils par Forum réservé aux TALCs (topics à la con) de tout poil ! La présente publication propose de nouveaux articles, additifs spécifiques au JVRAD. De même que les lois d'une nation se doivent d'être conformes à sa Constitution, il nous faudra nous assurer que ces articles complémentaires restent compatibles avec la Charte. Mais il ne sera probablement pas nécessaire de réunir à cet effet un Conseil JVRADien... si ce n'est pour examiner les propositions de lois de Squirrel ou de Scuny ! _________________________________________________________________ Article 12 - Affichage Les présents compléments à la Charte de Zébulon seront épinglés en tête du JVRAD, afin que nul ne prétende qu'il ignorait les règles. Article 13 - TALCs honorifiques Les deux TALC de DAVY, - le jeu débile - attention contagieux - un 2ème jeu débile - notre histoire, sans fin seront épinglés en tête du JVRAD ad vitam aeternam. Article 14 - Sérieux s'abstenir L'auteur d'un TALC dont le sujet s'avère trop sérieux se verra proposer, - soit un transfert sur le JRAD (soumis à l'approbation du modérateur du JRAD), - soit une fermeture immédiate et sans appel. Article 15 - Fermetures Tout TALC ouvert sur le JVRAD ne peut être fermé que dans deux cas, - s'il déroge aux Chartes de Zébulon et/ou du JVRAD, - à la demande expresse de son auteur (dans ce cas, sa caution lui sera restituée). _________________________________________________________________ P.S. : le présent topic ne peut en aucun cas être opposé aux articles 14 et 15. _________________________________________________________________ [27-05-2006, 18:55] Modification de l'Article 15 sur suggestion judicieuse de Lordtoniok
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A quoi vous sert votre PC
Dylav a répondu à un(e) sujet de Squirrel dans J'ai vraiment rien à dire...
C'est évident, mon cher Watson ! Et du pur Squirrel, avec l'aval de Scuny ! La modération serait-elle trop modérée, ces temps-ci ? JVRAD, JVRAD, JVRAD ! -
... Belle-Ile en Mer
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What's about ? Peux-tu nous en dire plus ?
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Monsieur Cinéma !
Dylav a répondu à un(e) sujet de Nicolas Coolman dans J'ai rien à dire mais j'le dis quand même
Bonjour Coolman, bonjour à tous, Non, ce n'est pas ça. -
LA GESTION DES MISES A JOUR CONCURRENTES Mettons tout de suite les choses au point, les techniciens pressés peuvent se rendre directement au chapitre Partir gagnant, mais j’ai l’intime conviction qu’ils regretteront un jour de n’avoir pas tout lu. Au sommaire, Un peu d’histoire L’arrivée de l’ordinateur Le temps réel Les bases de données Les dispositifs de verrouillage Partir gagnant Mais quel intérêt pour mon site ? Un peu d’histoire Dans l’antiquité, enfin je veux dire jusqu’au milieu du siècle dernier… pour des raisons légales, réglementaires ou pratiques, une entreprise se devait de garder trace (l’obligation de la preuve), des tractations avec chacun de ses clients, auquel elle ouvrait donc un dossier. Oui, une chemise cartonnée, avec une sangle ou un rabat, selon les habitudes de la maison, éventuellement structurée en sous-chemises de couleur. Lors de chaque acte de gestion, que ce soit à l’initiative du client (changement d’adresse, de RIB) ou à l’occasion d’un renouvellement, le gestionnaire demandait au service Archives de lui sortir le dossier, au vu duquel il appréciait le travail à exécuter, dont il laissait une trace circonstanciée dans ce même dossier qu’il retournait ensuite à l’archiviste. Si par hasard un autre événement survenait pendant ce traitement, et était pris en charge par un autre gestionnaire, l’archiviste sollicité répondait que le dossier était en mains, et notre second gestionnaire mettait son événement sous le coude en attendant un moment plus propice. Du point de vue du dossier, il était mis en file d’attente, comme au guichet de la Sécu : un seul intervenant à la fois ! L’arrivée de l’ordinateur Les années 60 ont vu se répandre un nouvel outil de gestion, qu’on appelait ordinateur. Le travail du gestionnaire en a été considérablement modifié ! En effet, outre le problème à dénouer en demandant le dossier pour le consulter, le mettre à jour et le restituer aux Archives, il s’est vu attribuer la tâche supplémentaire de remplir un bordereau de saisie (plein de petites cases, n’écrire qu’un caractère par case, et tout en majuscules SVP), destiné à mettre à jour le dossier informatique du client, progrès oblige ! Le bordereau était ensuite confié à une encodeuse (souvent de jolies filles, si si, qu’on appelait aussi perfos), qui tapotait alors un clavier produisant des confettis en trouant des petits rectangles cartonnés fort justement surnommés cartes perforées. Les paquets de cartes étaient ensuite avalés par l’ordinateur, qui savait lire les trous pour effectuer une mise à jour circonstanciée du dossier informatisé du client. Chaque nuit, l’ordinateur ruminait tous ces trous qu’on lui avait fait ingurgiter et, le matin, notre gestionnaire, comme tous ses collègues, recevait la liste (le listing) de toutes les fautes qu’il avait commises la veille (on dit des anomalies). C’était du temps des Trente Glorieuses, on assurait le plein emploi... Pour les mises à jour concurrentes, pas de souci. La machine ne mangeait qu’une carte perforée à la fois, et l’informaticien, qui avait eu à expliquer à l’engin comment digérer les trous sans faire d’aérophagie, lui avait également enseigné à retrouver le dossier concerné plusieurs fois par nuit s’il le fallait, mais ce n’était jamais en même temps : même une machine n’a que deux bras ! Le temps réel Avec les années 70, nous sortons presque de la préhistoire, quoique... beaucoup d’entre nous n’étaient pas encore nés. Les traitements différés de la décennie précédente (qu’on appelle aussi batchs) vont connaître de la concurrence. Progrès oblige, les ordinateurs deviennent de plus en plus intelligents et rapides. Ils fonctionnent tellement vite qu’ils donnent même l’impression de faire plusieurs choses à la fois. On a en tout cas demandé à notre gestionnaire de libérer un peu de place sur son bureau, pour y installer un écran et un clavier. Pas trop content, notre gestionnaire. Plus de place pour travailler. On me prend pour une secrétaire. Etc. La nouvelle procédure lui indique qu’il n’aura plus à remplir de bordereau, puisqu’on lui a préparé à l’écran un formulaire similaire (mais pas vraiment présenté pareil, ce serait trop facile), qu’il pourra directement remplir à l’aide du clavier. Ce qui est agaçant, se dit le gestionnaire, c’est que je me fais rappeler à l’ordre à chaque fois que je commets une erreur. Mais, ajoute-t-il en son for intérieur, ce qui est sympathique, c’est que je la corrige tout de suite et qu’on n’en parlera plus demain (que tu crois !). C’est ce que l’on a baptisé temps réel, ou TP (temps partagé), par opposition aux travaux différés. On a fait un petit pas vers le zéro papier. Mais justement, pour le dossier papier… eh bien, le monde a changé. Enfin, un peu ! Il reste l’obligation légale ou réglementaire de la preuve tangible, physique, papier, quoi. Mais notre gestionnaire peut voir le dossier informatique, et n’a donc plus besoin du dossier papier pour étudier et traiter la requête du client. Il ne va donc plus le demander aux archives. Néanmoins, une fois sa transaction effectuée, il enverra la nouvelle pièce aux archivistes, pour insertion dans le dossier. Les bases de données Et puis, les systèmes de gestion de fichiers informatiques se font de plus en plus sophistiqués. On voit apparaître des bases de données, où l’on peut décrire le dossier comme un vrai dossier, avec ses chemises et sous-chemises, au lieu de l’alignement informe d’un fichier séquentiel qui s’enroule sur une bande magnétique (mais sans musique)… De plus, au lieu d’alimenter cette base la nuit, on permet au gestionnaire d’y inscrire directement sa mise à jour le jour. Et c’est là qu’apparaît le danger, de l’avis de l’informaticien, qui s’estime garant de l’intégrité des données. Il craint en particulier l’erreur de programme non détectée, qui va laisser des dizaines de gestionnaires polluer à tour de bras la base à l’insu de leur plein gré. Il craint aussi le télescopage de mises à jour réalisées par plusieurs gestionnaires dans un même dossier. Par exemple, un changement d’adresse et un changement de RIB, qui relèvent de deux services distincts. Le cas d’école est simple à expliquer en trois phases, nos deux gestionnaires chargent en mémoire le même dossier de M. Martin, habitant à l’adresse A et ayant un compte dans la banque R, le premier remplace l’adresse A par B, et valide sa mise à jour, le second, interrompu par un coup de téléphone, tarde un peu, puis indique que la banque T remplace la banque R, et valide sa mise à jour. Que se passe-t-il dans la base ? lecture pour les deux, adresse A et banque R, écriture (du premier), adresse B et banque R, écriture (du second), adresse A et banque T. Et vlan ! Catastrophe ! Le changement d’adresse a été oublié ! Il est des informaticiens qui, eux, n’ont pas oublié d’être intelligents. Et qui proposent des solutions fondées sur le verrouillage du dossier. Eh oui, dans le temps, le dossier papier n’avait pas le don d’ubiquité, un seul gestionnaire à la fois ! Pour cela, à l’arrivée du premier gestionnaire, lecture du dossier, positionnement d’un drapeau occupé, réécriture immédiate, envoi de son image au gestionnaire (adresse A, banque R), à l’arrivée du second, lecture du dossier, zut il est occupé, fin de non recevoir « ce dossier est en mains, repassez plus tard », à la validation de la transaction du premier, réécriture du dossier modifié, positionnement du drapeau libre, confirmation de la mise à jour au gestionnaire (adresse B, banque R), lorsque le second gestionnaire tente à nouveau sa chance, le dossier lui est délivré (adresse B, banque R), il peut indiquer la banque T, valider, et le dossier contiendra bien en final (adresse B, banque T). CQFD. Et ça marche ! Oui… sauf que les ordinateurs ont parfois des caprices, et craignent une grève EDF surprise, ou une panne de courant inopinée, ou encore le programmeur expérimental qui lui fait prendre les pieds dans le tapis. Si alors, tandis que notre gestionnaire tripote impunément son dossier, survient un incident grave provoquant une interruption brutale de service, que se passe-t-il ? Notre gestionnaire ronge son frein, proférant des propos bien sentis à l’encontre du progrès, de l’informatique et des informaticiens ! L’ordinateur, lui, reprend son souffle. Les exploitants (ceux qui mettent le charbon dans la chaudière), utilisent le système de sécurité de la base de données pour la rétablir dans son état juste avant le crash. Et ils annoncent triomphalement que c’est reparti, avec le sentiment d’avoir vite et bien fait leur boulot ! Notre gestionnaire, de retour de déjeuner (il faut bien reprendre des forces), constate que « ça marche ! » et se précipite comme un forcené sur son clavier, pour constater que « ce dossier est en mains, repassez plus tard ». C’est pas vrai, ça ! Et en plus, il y en a un qui m’a pris mon tour. Déconfit, il met un post it sur le dossier et s’attaque au suivant. Le lendemain matin, « ce dossier est en mains, repassez plus tard » ! Pas possible ! Encore la faute à l’informatique ! Eh oui, en fait, la veille, avant le plantage, le dossier avait été positionné occupé. Le dialogue ayant été interrompu, personne ne peut plus le libérer, il reste sur une voie de garage… Bien entendu notre informaticien, agacé par toutes les demandes de passage de gomme à octets pour repositionner des drapeaux à libre, réfléchit à la conception d’une parade. On peut en citer deux, on installe le drapeau occupé non pas dans le dossier, mais dans un fichier spécialement prévu à cet effet. Une fois la transaction terminée, le drapeau sera effacé dans ce fichier. En cas de crash, il suffit de vider ce fichier avant de redémarrer, on conserve le principe du drapeau inscrit dans la base, mais on lui adjoint une identification du gestionnaire qui a pris le dossier en charge (souvent, on choisit le numéro de terminal, identifiant unique pour la machine, un peu comme l’adresse IP aujourd’hui). Lorsque le gestionnaire revient après plantage, on le reconnaît et on le laisse reprendre sa mise à jour. Il reste le problème d’une panne du terminal (eh oui, tout est possible, tout est réalisable !), où le gestionnaire, obligé d’aller se brancher ailleurs, ne sera pas reconnu pour ce dossier, et refoulé ! Mais les opérations d’écriture sur disque sont coûteuses en ressources machine, et il est impératif, sur un ordinateur sollicité par plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d’utilisateurs, de faire la chasse au gaspi pour optimiser les temps de réponse. Les dispositifs de verrouillage On a donc demandé aux concepteurs de SGBD (systèmes de gestion de bases de données) des dispositifs logiques de verrouillage, déchargeant le développeur de ce type de contraintes. Il lui suffira d’annoncer qu’il effectue une lecture avec intention de mise à jour, et la ressource concernée lui sera réservée jusqu’à l’accomplissement de cette mise à jour. Dans le cadre d’un SGBDR (relationnel), il est ainsi possible de locker (verrouiller) une table, ou un rang (entendez par là un fichier, un enregistrement). Le problème, c’est l’utilisateur qui se présente en intention de mise à jour, provoque le verrouillage d’une table, et s’interrompt pour une raison [peut-être] tout à fait légitime et indépendante de sa volonté. Pendant qu’il fait autre chose, personne ne peut plus travailler avec cette table. Si elle est stratégique, à la croisée de tout le système, toute l’entreprise sera arrêtée par un amateur de café qui va s’en chercher un ! J’ai bien entendu outré le propos, mais on n’est pas à l’abri de certaines contentions de données, qu’il faudra diagnostiquer et tenter de résoudre au cas par cas, le plus souvent à chaud. Entre temps, notre gestionnaire doit toujours penser à envoyer aux archives tous les compléments de dossier qui sont passés entre ses mains : le dossier papier reste de rigueur dans la plupart des domaines officiels. C’est ainsi que j’ai pu, dans une Caisse de Retraite, voir se fermer le plus vieux dossier de la maison. Il était effectivement un brin poussiéreux. Pourtant, le document du dessus était encore tout chaud : c’était l’acte de décès d’une centenaire, qui mettait un terme à une longue réversion : elle avait épousé à 20 ans un vieillard de 80 ans. Le dossier qu’on refermait avait été ouvert 140 ans auparavant ! Partir gagnant Pour éviter les problèmes de blocage logique résultant d’une sécurisation concurrentielle des données, il existe une méthode que j’appelle « Partir gagnant ». Elle consiste à prétendre qu’il n’y a vraiment pratiquement aucune chance que deux gestionnaires attaquent en même temps le même dossier. On va donc ignorer ce risque et oublier toute prudence. Dans notre exemple, deux gestionnaires demandent en même temps le même dossier. On le leur fournit. Pas de problème, puisque ça n’arrive jamais. Le premier, un bosseur qui ne mélange pas le travail et le plaisir, effectue son changement d’adresse avec brio et valide sa mise à jour. Le second, interrompu par sa femme au téléphone (une sombre histoire de crèche et de gamin malade), est un peu perturbé, on le comprend. Mais il prend sur lui, réalise son changement de banque et valide sa mise à jour. Et là, surprise ! « Désolé, quelqu’un a mis à jour ce dossier, veuillez reprendre la procédure ». Un miracle ? Non. D’ailleurs, en informatique, les miracles n’existent pas, je l’affirme, c’est du vécu ! En fait, on a demandé à chaque programme chargé d’une mise à jour, de conserver soigneusement une image du dossier tel que fourni à la lecture, en parallèle avec son état en cours de mise à jour, au moment de la demande de mise à jour de la base, de relire le dossier pour vérifier qu’il est resté strictement identique à son état initial en début de transaction, si oui (c’était bien le cas pour le premier gestionnaire), d’entériner la mise à jour demandée, sinon (c’est le cas du second gestionnaire), de la refuser en émettant le message d’excuses. On notera que l’on peut faire l’économie d’une image initiale complète. Il suffit de garder de côté la date de dernière mise à jour du dossier (timestamp), pour comparaison lors de la relecture avant mise à jour. Certes, si l’on compte bien, on réalise deux lectures et une écriture. Mais il faut bien comprendre que la lecture initiale est libre, c’est-à-dire sans intention de mise à jour, laissant toute latitude au consommateur de café sans pénaliser ses collègues. Par ailleurs, il n’y a pas de dialogue, donc d’interruption humaine, entre la seconde lecture, avec intention de mise à jour, et l’écriture, donc l’ensemble se déroule en une infime fraction de seconde. Il faut savoir aussi que, à cause de cas de navigation complexe dans les données au cours de la transaction, plusieurs SGBD demandent systématiquement une relecture de positionnement avant mise à jour. Cette dépense obligatoire ne peut donc plus être jugée inconsidérée… Eh bien, en 10 ans d’expérience de cette méthode appliquée à l’ensemble de l’informatique dédiée à 500 utilisateurs gérant 3 millions de dossiers, l’incident a été relevé… une fois ! Et le plus surpris a été le chef de projet informatique, qui avait depuis longtemps désespéré qu’on lui annonce le cas. Etonnante aussi, la réaction du gestionnaire qui a vu apparaître le message : il a trouvé la chose tout à fait normale, et sécurisante. Il a en outre deviné quel collègue l’avait doublé, et est passé le voir pour discuter du dossier ! Mais quel intérêt pour mon site ? Si vous avez conçu un site purement descriptif, fonctionnant uniquement en consultation, il est certain que cet article ne vous concerne pas… mais ne m’en veuillez pas, vous auriez pu vous en douter au regard de son titre ! Si en revanche votre site collecte des données, il serait peut-être dommage d’en perdre certaines (par exemple, dans l’incrémentation de compteurs à l’occasion d’un sondage) du fait d’une affluence par ailleurs plutôt flatteuse ! A bon entendeur…
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... Negro spiritual
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Médiathèque à blagues
Dylav a répondu à un(e) sujet de Bazoo dans J'ai rien à dire mais j'le dis quand même
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Comment ne faire qu'une image avec 2 captures ?
Dylav a répondu à un(e) sujet de cotes du rhone dans Optimisation, Trucs & Astuces
Bizarre, Tomtitou, ton affaire. Je viens de faire ce que conseille Strato tout bien comme il dit, et ça le fait ! Si tu fais bien ton second coller avec un clic droit sur la fenêtre (sans titre 1), la seconde image vient bien s'y installer aussi... et tu n'as plus qu'à les ajuster l'une à l'autre. -
C'est vrai qu'il est drôlement gentil, ton TALC, au fait : effectivement, vu la quantité de "s" que tu as mis dans ce titre, il devrait donc y avoir plusieurs jours de beau temps... voilà qui tombe bien, pour ce long week-end. Mais c'est de la publicité mensongère, ton histoire, ou alors tu as égoïstement tout gardé dans les Yvelines, sans en laisser un rayon pour Paris... où l'on est complètement sous les nuages !
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... petit-gris Fichtre ! Palsembleu ! Mordious ! Ventre-saint-gris ! > Petit-gris... Et encore, je suis resté poli, non ?
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Monsieur Cinéma !
Dylav a répondu à un(e) sujet de Nicolas Coolman dans J'ai rien à dire mais j'le dis quand même
Alors, j'enchaîne avec... -
Une autre vision des choses... L'analyse des TALCs du JVRAD fait apparaître 4 auteurs ayant lancé plus de deux TALCs. Les voici, classés par nombre de réponse, meilleure preuve de leur succès, auteur .. TALCs . réponses DAVY ........ 3 .... 20642 scuny ...... 11 ...... 621 poussifeu ... 4 ....... 94 Squirrel .... 5 ....... 43 Alors, qui croyez-vous qu'il faille élire ? Quant à moi, n'en déplaise à Gen, je ne me présente pas. Non que je fuie la difficulté ou les responsabilités. Mais je suis actuellement dans l'incapacité de fournir un temps suffisant pour tenir un rôle aussi prenant. Rassure-toi, O.Fournier !
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Monsieur Cinéma !
Dylav a répondu à un(e) sujet de Nicolas Coolman dans J'ai rien à dire mais j'le dis quand même
>>> Kiss Kiss Bang Bang, de Shane Black (2005), avec Michelle Monaghan (1ère photo), Robert Downey Jr. et Val Kilmer -
Attends, lui, il est pas clair ! Yann poste un message ce jourd'hui, un jour de travail, à 10h29, et lui, même pas une heure plus tard, un jour de travail (tiens, il est pas au travail !), il s'étonne qu'à part les modos et les étudiants (c'est pas bien, ça, l'étudiant !), personne n'ait encore répondu... Moi ? Ben moi, j'avoue, j'ai pris un jour de congé, à la fois pour les épuiser (il m'en reste toujours, à la fin, c'est agaçant !) et pour me faire un grand week-end, un viaduc comme on dit. Mais, pour reprendre le fil du débat, je mets en tête de liste Coolman et Isham, des sérieux mais pas trop, qu'on peut surtout croiser sur "Monsieur Cinéma" (qui a malheureusement été déclassé dans le forum "J'ai rien à dire"), dont je crains cependant qu'ils ne se déclarent pas intéressés. Sinon, je propose, - ST@if, à l'humour calme, - Lolokiss, mais gaffe à ses coups de gu... - GURU MEDITATION, accro au jeu débile, - Sofy, elle va être disponible, mais pas pour longtemps ! - Scuny, Squirrel, les deux talqueurs fous, - Poussifeu peut-être, mais on ne le voit plus... - ou alors O.Fournier, qui a dû acquérir la sagesse, l'Ancien !