[JALC] Un 2ème jeu débile

[Dylav]

« Mais qu’est-ce que c’est que ces dérives dans le feuilleton de l’été ? »

 

Ce dimanche matin-là, le producteur fulminait. Il venait de convoquer l’équipe de scénaristes, auxquels il passait une avoinée de première… Ayant repris son souffle, il poursuivit :

« Qu’est-ce que ma femme m’apprend ? Des meurtres, des suicides ? Et maintenant vous osez insérer des pauses publicitaires à l’américaine ? Et vous faites la promotion d’une émission catastrophiquement indigente d’une chaîne concurrente ? C’est un complot, vous vous êtes ligués pour m’éliminer par accident cardiaque fortuit ! »

 

Il se fit un lourd silence, d’où émanait insidieusement un malaise indéfinissable. A vrai dire, les autres n’en menaient pas large…

 

C’est alors que…

[sylvitara]

Euh, désolée dylav, mais .......je dois avouer que .... j'ai pas tout compris là

 

dylav > J'ai voulu me placer une couche au-dessus, avec un producteur qui se désole en lisant notre travail collectif de scénaristes... mais si ça demande des explications, c'est que c'est raté. Alors reprenez comme si de rien n'était (je peux même carrément effacer mon intervention... mais pas besoin de lancer un sondage pour ça )

Modifié le 27 août 2006 par dylav

[ST@if]

C’est alors que…

l'on envoya paître gentiment ce forcené se faisant passer pour un "producteur". Mais il ne trompait personne.

- Pourquoi pas des "scénaristes" pendant qu'on y est ! s'exclama le buraliste tout en donnant un KiSS|Cool® à J-P pour le consoler. Et pour qu'il ait meilleur haleine aussi...

 

Décidemment, le star-system était un devenu une institution tellement*****************************************

[Phantom-X]

Décidemment, le star-system était un devenu une institution tellement*****************************************

... que les astronomes affluaient de partout, tout attirés qu'il étaient par de six nombreuses étoiles (comment ça ce sont des astérisques ?).

Mais c'est alors que Jean-Pascal, dangereusement hypocalcémique, se fracassa le crâne quand il mit délicatement son chapeau et mourut sur le coup.

Sinatra revint alors de parmi les morts et, tel un Jésus où un George W. Bush, se mit à déblatérer des conneries que bon nombre de crétins fous furieux buvaient allègrement, quand tout à coup...

Modifié le 30 août 2006 par Phantom-X

[sylvitara]

, quand tout à coup...

le chapeau de Jean-Pascal, revenu de nul part, lui fouetta le visage en le balafrant à vie (ou à mort (au choix de Phantom-X, qui a une très grosse tendance à vouloir faire crever tout le monde ) )

[Inspecteur Derrick]

PS : Jean-pascal est d'actualité , il doit être content d'avoir un peu d'audimate

[Dylav]

Pris de court par ce brusque arrêt du son et de l'image, et n'ayant donc plus aucune parole à boire, nos astronomes durent se contenter d'un bon demi pour étancher leur soif. En toute sincérité, s'avouèrent-ils, ils n'y perdaient pas au change...

 

Malheureusement, à l'instar des fêtes de la bière allemandes, la situation se dégrada rapidement, le congrès partit en sucette, et l'on décida de reporter à une autre fois l'étude des étoiles. Puis vint subrepticement la tombée de la nuit. Soudain...

[lordtoniok]

Soudain, au loin se fit entendre un cri. Puis, dans la direction opposée, résonna un second cri. Celui-ci bien plus effrayant. On eut cru entendre la mort elle-même, tellement ce cri fut long et torturé.

Après, ce ne fut que silence et paix. Plus rien ne se fit entendre durant quelques secondes paraissant durer des heures.

La nuit devenait de plus en plus sombre. La lune disparut derrière un nuage noir.

Dans cette ambiance opaque et silencieuse tout paraissait mort. Juste le bruit d'une respiration reprenant lentement son souffle. Nos astronomes, ne sachant que faire, organisèrent une excursion pour voir d'où venaient ces cris.

[Dylav]

Même les rossignols avaient suspendu leur chant. Et les crissements des cigales ne se faisaient plus écho. Toute la faune était aux aguets, attentive à déceler le moindre signe de péril…

 

Seul l’homme, qui s’est toujours cru supérieur aux autres espèces que la nature, dans sa diversité et sa sagesse, a su nous offrir au cours de sa longue évolution, seul l’homme, disais-je, fanfaronne devant le danger inconnu, sans prendre garde aux indices de sa proximité. D’autant plus lorsqu’il s’agit de plastronner devant un parterre féminin… Le coq a toujours apprécié que ça glousse au poulailler !

 

Mais, pas folle la guêpe, chacun avant de s’aventurer s’arma, qui de sa fourchette, qui de sa petite cuiller (on avait hélas prématurément débarrassé son couvert), qui encore de son couteau suisse (il avait dans sa jeunesse été émule de Baden Powell), qui enfin du tisonnier qui trônait, inutile, devant un feu de bois factice dont les bûches* rougeoyaient au gaz !

 

Une fois donné l'ordre de départ, la téméraire équipe se scindait pour partir en reconnaissance dans les deux directions suspectes lorsque, brutalement, …

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* me serais-je trompé de jeu ?

[lordtoniok]

Une fois donné l'ordre de départ, la téméraire équipe se scindait pour partir en reconnaissance dans les deux directions suspectes lorsque, brutalement, un halo lumineux légèrement bleuté, tirant par endroit sur le vert, envahit le ciel.

 

Cette lumière semblant venir de nulle part baignait la campagne alentour d'une ambiance glaciale. L'équipe stupéfaite devant ce mystérieux spectacle contemplait cette nuit particulière. Puis se fit entendre un léger bourdonnement. La lumière, encore plus forte, éclairait suffisamment pour révéler la peur qui s'affichait sur les visages de notre équipe. Le bourdonnement devint plus aigu et puissant, à tel point qu'un mal de crâne se fit ressentir petit à petit. Mais le son, désormais strident, gagnait encore en puissance, à tel point que la douleur se généralisait dans le corps. Nos astronomes tombèrent un à un au sol dans des souffrances effroyables. Certains perdirent vite connaissance...