[JALC] Un 2ème jeu débile

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La journée commençait bien mal car l'exquise Zette trouvait son ténébreux 'Grou bien frileux et peu loquace, aussi s'enquit-elle de ses humeurs.
Effectivement il était très soucieux, suite à des tracas d'ordre professionnel, qu'il tâcha d'exposer à sa sublime compagne.


Rappelons que conformément aux directives de sa mission parlementaire, l'éminente fonction au sein du T.A.L.C (Traitement Administratif des Litiges Compromettants) d'El 'Grou-à-sa-Zézette, plus officiellement recensé Dylav Hobbes dans le répertoire interne dudit T.A.L.C., consistait à ne strictement rien faire d'autre que pointer rigoureusement matin et soir, à l'exclusion formelle de toute activité productive entre les deux, qui eût pu discréditer l'ensemble des parlementaires.

En zélé serviteur de l'État, il en respectait scrupuleusement les ordres, excellait dans l'oisiveté, et cela lui avait valu de la part de cette administration (outre sa lucrative rémunération), une très haute estime, certaines faveurs censurées, et un brin de jalousie de la part de ses collègues moins distingués.
Chaque jour, il peaufinait consciencieusement son honorable réputation de bon à rien en se connectant assidûment à des sites pantographiques, où il reluquait inlassablement une certaine Micheline (parfois quelques étoiles du nord lui attiraient l'œil, mais ça le faisait cruellement loucher, ce qui aurait été mal vu, et il ne s'y attardait guère).

Cependant autant d'efforts (il bûchait copieusement) pour réussir à ne rien produire le fatiguaient énormément... Et un maudit vendredi soir vers 13h, de ses facultés harassées sortirent malencontreusement quelques mots qui furent vite rapportés en haut lieu. Et qui devinrent immédiatement un slogan municipal affiché sur tous les quais de la capitale, qui, catastrophe pour lui, connut le succès que l'on sait : « Cet été, les berges sont à vous ».
Formule désastreusement percutante ! Qui déclencha l'engouement des boues pour les bains de pieds, la désertion immédiate des bassins du Trocadéro par le bon peuple parisien, la désaffection brutale de la Côte d'Azur par la classe CSP+, la rupture des stocks de graisse à traire des meilleures laiteries d'Île-de-France et de Navarre, l'indignation des bateaux-mouches-tsé-tsé, le courroux des touristes japoniais et la révolte des Hubert, et qui surtout propagea la déplorable rumeur que des institutions pourrait émaner une certaine perspicacité.

Ainsi interpellée, la hiérarchie de notre contrit 'Grou tiqua, mais comme c'était là l'unique entorse à une oisiveté sans faille de cet inemployé-modèle, elle aurait passé l'éponge après avoir savonné le fautif. Cependant la Médecine du Désœuvrement (sise au Parc du Princes Cyp de Pré-Cossion, Valmy-Eucune) intervint-et-un, et lui diagnostiquant un surmenage en période d'incubation, afin d'éviter une inenvisageable contamination générale de l'Assemblée, le somma de s'autoriser quelques semaines de congés.
À remords, le dépité 'Grou confia provisoirement à son député d'employeur le soin de se coltiner seul toute sa charge de non-travail.

 

 

C'est pourquoi ce jour-là, tout en vidant la baignoire (castillane, ndlr) afin que le poisson pensionné par sa sublime Zette ne s'y noyât point, se retrouvait-t-il lui-même immergé dans un syphon de perplexité en examinant l'oisiveté non-rémunérée qui se profilait devant lui.
C'est qu'il ne voulait pas être obscurément suspecté de non-travail au noir !! Il lui donc fallait absolument trouver une tâche quelconque pour balayer ses scrupules...

Ce à quoi Zette proposa la relecture attentive d'un recueil hindou de divers exercices thérapeutiques, qui reçut l'assentiment de son introverti 'Grou.
Restait à déterminer un lieu sûr pour abriter leur exil, car la fréquentation des rivages de la Seine lui rappelait quotidiennement sa misérable responsabilité dans la crise des institutions, et il se souvint fort à propos de sa cousine Germaine Hobbes-Solett, qui possédait une petite paillote dans certaine île vendéenne où il leur serait bon de bronzer côte-à-côte de ports, cependant pittoresques.

Belle opportunité de régulariser le dégradant congé et remplir à moindre frais les semaines à venir !
Avec plaisir, il s'aperçut qu'en préférant aux parisiennes les berges des Vendées, sa résolution siérait à sa compagne de nuit Zette, à condition de lui en réserver toutefois le fameux choix dans la date, afin qu'elle ait tout de même le sentiment de participer aux résolutions du ménage.

 

 

Décision fut donc prise de plier bagage dès le weekend suivant, ce qu'ils fêtèrent avec un peu de poudre d'escampette. … (to be continued)

[Dylav]

Tuatoubon

Reste à boucler les bagages, et ciao pour 15 jours

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Je suis assez tentée, vu que je ne serai pas loin, de me pointer sur sa plage et d'y hurler "Dylav !" pour flasher la tête du seul ahuri que cela fera sursauter...

[Dylav]

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NDLR : La diffusion des aventures d'El Tigroo et sa prude égérie est interrompue pendant la canicule, car la suite devenait vraiment trop caliente.

 

 

Toutefois, voici un selfie #maran retwitté par @zebulon.fr

Il est prêt à fondre.

 

Modifié le 2 juin 2018 par DK-
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Suite de l'album des vacances vendéennes d'El Tigroo

... qui a bien du mal à se dézebtoxiquer.
On remarquera l'ambiance cheap et les cocktails sans exubérance, tout à fait raccord avec ses mesquins travers.

Modifié le 2 juin 2018 par DK-
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[DK-]

14 juillet :

Matinée du pelucheux tout pieu tout flemme.

(Épuisé par son année de surveillance du zweb ?)
N'empêche que sa créature a l'air un brin frustrée...


Salves nocturnes du 14 juillet : le tigre feu du Bengale s'embrase.

Elle le consume, il désactive son pare-feu...
Elle semble bien décidée à mettre notre peu aux foudres.

Modifié le 2 juin 2018 par DK-
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[DK-]

Sérénade de la naïade :

– « My Tigroo, tou viens bâgnier with me ? »
(L'entichée ricaine traîne encore son accent californien, et elle accumule des fautes grammaticales qui hérissent notre drasTigre censeur au point qu'il ne résiste normalement pas à la fustiger, mais là Mr Hobbs prend des vacances, alors zyva, cause comment qu'tu veux, j'men carre !)
– « J'arr... »
Dommage, en raison du bienséant fracas de remous écumeux, on n'en entendra pas la suite des débats – lamentablement expirés dans un français moins-que-parfait.
Alors ? Le farouche pelu s'est-t-il enfin jeté à l'eau ? Mystère et boules de (*)
(Sachez juste que le Tigrou, honteux et confus, jura, un peu agar, qu'on ne l'y tremperait plus)

 

Bref.
Ainsi passé, de sa souplesse toute féline, par tous les fucking charmes des feux de la crampe de sa chère frémissante (et surmontant avec d'infinies précautions son prude respect des vacanciers alentours) il a enfin pu coincer sa bulle.

Repos du guerrier.

 

(*) Édith : Manquait un smiley.

Modifié le 2 juin 2018 par DK-
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[DK-]

Fin de la trève et grève de la fin :

Lui, béat : Notre escapade n'est-elle pas extrêmement plaisante ?

Et si nous l'éternisions, ô belle muse Zette ? (à sec, il jargonne à nouveau une expression châtiée)

 

Elle, plus modérée : Négative, my Tiger, all good things must com' to end. We'll rentrer à Paname, now !
Stop tergiverse, y'a the reste of our adventures to écrire...

 

 

 

 

QALC : C'est pour quand, cette suite ?

Modifié le 2 juin 2018 par DK-
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[Dylav]

Oui, au fait, c'est pour quand ?